Nineteen Years Later
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 C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière PV

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2 participants
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Chris Corner
Serdaigle
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Chris Corner


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Age : 34
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C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière PV Empty
MessageSujet: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière PV   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière PV Icon_minitime1Lun 1 Mar - 20:00

[HJ] La qualité et la longueur de mon message laisse à désirer, je l'avoue... Je suis désolé, le temps me fait défaut ! :/[/HJ]

-Elle est bouleversée, tu sais…
-Mince, David, j’ai un trou ! Qu’est-ce qu’il faut pour faire réussir une potion de Felix Felicis, déjà ?
-Elle a besoin de toi, et toi tu fuis, tu la fuis constament !
-C’est dingue, j’étais persuadé d’avoir noté ça quelque part !
-T’écoute quand je te parle ? Ou bien tu es décidé à te comporter comme… comme le dernier des cons !

Frappé de plein fouet par la portée de ces quelques mots, j’arrêtai là la recherche de mes fiches de révision pour relever lentement la tête vers le visage de David dans l’espoir de voir son habituel sourire s’y dessiner. Mais mon ami ne semblait pas décidé à rire de la situation. Tout au contraire, il me fixait de son regard bleu, habituellement si clair, qui virait davantage au noir à chaque seconde. D’ordinaire, il m’aurait traité de « Scroutt à pétard mal luné », de « pitiponk sans cervelle », au mieux. Mais pas de « con ». Jamais. Aussi, le fait qu’il fasse preuve de tant de sérieux et de sévérité à mon égard, chose tellement difficile pour lui, me laissait penser qu’il était on ne peut plus sincère.

Face à mon manque de réaction, David saisit son sac d’un geste rageur pour quitter le dortoir non sans claquer la porte au passage, provoquant une nouvelle vague de colère chez notre ami de toujours, Andrew Bowen. Je n’avais pas le cœur à prêter l’oreille aux remarques désagréables de mon camarade. Aussi, je me laissai tomber sur mon lit, la tête dans la main, dans l’espoir, sans doute, de mettre un peu d’ordre dans le flot de pensées qui affluaient dans mon esprit. Depuis quelques jours, la vie au château était devenue un véritable enfer. En effet, j’avais appris, par David en premier lieu (qui n’avait fait que confirmer ce que je soupçonnais déjà) la rupture de James et d’Abigaël et n’avait trop su comment réagir face à cette nouvelle, pourtant censée me réjouir. De toute évidence, Abi semblait très affectée par les évènements et, sentant le poids des regards de la moitié des élèves de Poudlard peser sur moi, je n’avais pas trouvé le courage d’aborder le sujet avec elle, même en ami. Quel comportement adopter face à situation ? Pouvions-nous décemment ignorer le baiser que nous avions échangé, quelques semaines auparavant, dans la salle commune en cette soirée bien arosée ? Etions-nous forcés de nous positionner, de faire le grand saut, sous les regards inquisiteurs des fidèles lecteurs du Poudlard’s News ? Après avoir longuement réfléchi à toutes ces questions, j’avais choisis, de ne pas choisir, au grand désespoir de David qui ne ratait jamais une occasion de me le rappeler.


-Personne ne te demande de te positionner maintenant ! Elle a besoin d’un ami. D’un ami, tu comprends ?

A peine étais-je arrivé dans la salle commune, mon sac sur l’épaule, que mon ami était revenu à la charge, me murmurant ces quelques mots alors que Victoire et Abigaël nous attendaient quelques mètres plus loin. Je décidai d’ignorer sa remarque pour me diriger à grands pas vers la sortie et prendre un peu d’avance sur le reste du quattuor. J’arrivai donc le premier dans la salle de Défense Contre les Forces du Mal. Comme chaque jour depuis peu, David prit place à mes côtés, laissant Victoire s’asseoir à côté d’Abi. Comme chaque jour depuis peu, je n’écoutais pas le moindre mot du cours de Caldwell. Enfin, pris d’une impulsion que je n’aurais su définir, je m’emparai d’une plume pour griffonner sur un morceau de parchemin :

Citation :
« C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Ce soir. 22h. Tour Vide.
C. »

Très vite et sans que je ne sois réellement conscient de mes propres gestes, le papier se retrouva dans le sac d’Abigaël.
Le reste de la journée passa à une vitesse vertigineuse. Le déjeuner fut assez expéditif, sans que l’on sache si la gêne qui existait entre Abi et moi en était la cause où si cela était dû aux révisions qu’il nous restait à faire. Quoiqu’il en soit, l’heure fatidique arriva bien plus vite que prévu et je pris congé de David, à 21h30, quittant le dortoir pour grimper quatre à quatre les escaliers me séparant de la Tour Vide. Quelques minutes plus tard, j’étais accoudé à la fenêtre ouverte, fixant le lac où se reflétait la clarté lunaire, sans réellement savoir pourquoi mon cœur cognait si fort dans ma poitrine.
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Abigaël Delacour
Journaliste
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Abigaël Delacour


Nombre de messages : 234
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Date d'inscription : 27/12/2007

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MessageSujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière PV   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière PV Icon_minitime1Mer 3 Mar - 14:09

Malgré toutes les tentatives pour étouffer l’affaire, la plupart des étudiants de Poudlard connaissait la nouvelle : le couple Delacour/Potter avait rompu. Abigaël avait essayé par tous les moyens possibles de les faire passer à autre chose, mais elle sentait toujours les regards braqués sur elle alors qu’elle arpentait les longs couloirs de Poudlard en compagnie de Victoire, David, et Chris. Ce dernier attirait aussi les regards vers lui. Tout le monde attendait de voir comment il allait réagir, et en un sens, Abi ne savait plus comment se comporter avec lui. Elle évitait à chaque fois que cela était possible de se retrouver, seule, dans la même pièce que lui. Ils n’avaient pas encore abordé le sujet entre eux, et de toute manière, la jeune française ne savait pas comment commencer alors elle préférait en rester là pour le moment. Malgré tous les efforts qu’elle essayait de donner pour ne pas y penser, elle sentait Chris s’éloigner d’elle. Malgré les regards qui étaient fixés sur eux, leur moment ensemble, chaque matin avant d’aller en cours, lui manquait. Sentir le bras de son camarade entouré ses épaules, lui manquait... Toutes ces petites choses qui faisaient leur quotidien, lui manquait. Elle en avait parlé à Victoire, mais sa cousine ne lui avait répété que ce qu’elle savait elle-même : il fallait qu’elle aille lui parler.

Les regards neutres et sans émotion que lui adressaient James à chaque fois qu’ils se croisaient dans les long couloirs de Poudlard, ou dans la Grande Salle, arrachaient constamment à Abigaël une grimace équivoque : était-il réellement obligé de la mépriser de cette manière ? La fille de Gabrielle avait presque l’impression de revoir les regards qu’il lançait à Victoire lorsque les deux cousins avaient le malheur de se croiser. L’avait-il mise au même rang que Victoire dans son esprit ? Surement.

Alors qu’Abigaël et Victoire attendaient dans la Salle Commune des Serdaigles l’arrivaient de David et Chris, la française tentait en vain de paraître rayonnante et souriante à l’arrivée des deux Serdaigles. Opération compromise lorsque Chris fit son entrée. Comme à son habitude depuis quelques jours, il avait pris les devants et marchait seul devant le quatuor. Se mordant la lèvre inférieure, Abi entra dans la salle de Défense Contre les Forces du Mal en murmurant un bonjour au professeur avant de s’asseoir à une table attendant l’arrivée de sa cousine. Se retournant quelques secondes, elle observa le visage de Chris avant d’esquisser un fin sourire et de se retourner : le cours commençait, mais il y a une chose qu’elle s’était dit durant ces quelques secondes. Il fallait qu’ils se parlent : elle n’avait pas envi de le perdre. Depuis quelques jours, il avait été l’unique personne qui rendait ses journées moins noires, et il fallait qu’il le sache.

La journée passa assez rapidement contrairement à ce que pensait Abigaël. Elle se retrouva donc assez rapidement assise sur son lit à baldaquin en compagnie de sa cousine qui révisait des formules de Métamorphose. Fouillant dans les fiches qu’elle avait exposées sur le drap blanc de son lit, elle fronça les sourcils avant de se retourner vers sa cousine.

-Tu n’aurais pas vu mes cours de Potion ?
-Tes cours de Potion ?!! Non, pourquoi ?

Secouant la tête, elle haussa les épaules avant de tirer son sac en bandoulière vers elle fouillant dans ses affaires. Sortant d’un geste triomphant des parchemins emplis de son écriture fine et ronde, un petit bout de papier attira son attention. Le dépliant, elle reconnut directement l’écriture de Chris. Alors qu’elle lisait les quelques mots qu’il lui avait laissé, elle sentit le regard de sa cousine se penchant par-dessus son épaule alors que son cœur battait nettement plus rapidement que la normale. Tournant ses yeux océans vers sa cousine, elle se mordit la lèvre inférieure, et l’interrogea du regard.

-Fonce, ma chérie !

N’attendant pas qu’on le lui dise une seconde fois, elle attrapa sa cape posée sur sa grosse malle, et sortit du dortoir avant de prendre la sortie de la Salle Commune. Il était bientôt 22h, et elle espérait ne pas avoir raté son camarade. Montant quatre à quatre les escaliers de la Tour Vide, elle s’arrêta devant la vieille porte en bois quelques secondes entendant son cœur battre plus rapidement que d’ordinaire. Etait-ce vraiment du à la monté des escaliers ? Peut-être pas, non. Poussant doucement la porte, elle pénétra dans la pièce et repéra directement la présence de Chris près de la fenêtre. S’approchant silencieusement, elle déposa son front sur l’épaule du Serdaigle laissant sa main frôlée celle de Chris. A cet instant, elle se souvint de la citation qu’il avait écrite dans son petit mot. Edmond Rostand était l’auteur préféré de l’une des ses enseignantes en France, et elle connaissait toutes les meilleurs citations de l’auteur, mais à cet instant, elle n’eut qu’envi d’approuver sa citation.

-Oui, j’y crois...
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