Rencontre dans la forêt... [PV: Willow]

Poufsouffle Nombre de messages : 96 Age : 32 Date d'inscription : 16/11/2007

Cette après midi là Galaad était d'humeur maussade, sans aucune raison particulière. N'arrivant pas à déterminer la cause de cette sombre humeur il décida qu'allez faire un petit tour. Ne voulant voir personne il évita le château bondé et il sortit le plus rapidement possible dans le parc. Mais il joua une fois de plus de malchance car en cette chaude journée de septembre les autres élèves profité de ce qui risqué bien d'être la dernière journée ensoleiller avant longtemps. Galaad s'arrêta donc quelque instant pour réfléchir à l'endroit où il souhaitait allé... Un endroit calme, isolé avec personne pour le déranger voilà ce qu'il lui fallait. Mais hélas après réflexion ce genre d'endroit été plutôt rare à Poudlard. Le regard de Galaad tomba alors sur la forêt interdite. Bien entendue il n'y avait jamais personne la-bas puisqu'elle était interdite. Bon bien entendue elle recelait toute sorte de danger, mais après tout Galaad était en septième année et il savait se défendre. D'un pas décider il prit donc la direction de cette forêt salvatrice qui allait lui permettre de pouvoir réfléchir en paix.

Tous ses sens en éveille Galaad s'enfonça dans la forêt, mais au bout d'une dizaine de minute de marche aucun marsei...euh aucun monstre ne se manifesta en sautant partout pour trois fois rien. Finalement Galaad trouva une vieille souche d'arbre idéal pour s'asseoir et pouvoir enfin réfléchir en paix. Pendant un instant Galaad hésitât en se disant qu'il allait salir son uniforme. Quoi??? Non mais il commencer vraiment à devenir une chochotte s'il commencer à avoir peur de se salir. Encore un peu plus et il allait commencer à mettre du fond de tein afin de cacher les imperfections de sa peau. Chassant de son esprit ces idées futile il s'assit enfin sur la souche et se plongea dans ses penser.

Depuis qu'il sortait avec Vanessa il avait vraiment reprit le gout de vivre et d'ailleurs sa allait bientôt faire un an qu'ils sortent ensemble. Bien entendue il y avait bien eu cette dispute mais finalement ça c'était arrangé car elle reposait en grande partit sur les imbécillités diffuser par Abigael dans son journal. Tient d'ailleurs celle là elle ne paye rien pour attendre. Galaad compter ben avoir une bonne conversation avec elle. Bien entendue il y avait toujours la troupe d'imbéciles qui lui tourne perpétuellement autour, mais Galaad était prêt à leur remettre les idées en place si jamais ils osaient intervenir. Enfin quoi que désormais ils avaient dû abandonner la partit étant donné qu'elle sort avec James. James... La conversation qu'il avait eu avec lui au stade avait changé son opinion sur lui du tout au tout. Le pauvre il traversait vraiment une sale période et sa petite copine ne faisait rien pour arranger ça. Victoire avait peut-être déteint sur elle ? Galaad ne l'avait jamais vraiment apprécier car son jeu favoris consister à faire tombé les garçons sous son charme avant de les jetés comme des vieilles chaussettes. En bref pour rester polis c'était une fille complètement superficiel qui ne pensait qu'au garçons. Pas comme Emer-Leslie la meilleur amie de James. On pouvait dire qu'elle était complètement l'opposé de la cousine de James. Alors que Victoire ne césser pas de débiter un flot incessant de parole tout aussi inintéressante et futile l'une que l'autre, il était exceptionnel qu'Emer parvienne à aligner plus de trois mots. Cette fille était vraiment bizarre, mais apparament cela devait être dans le bon vu que James ne céssait de rire quand il était avec elle. En bref Emer restait mystérieuse... Tout comme Pierre Drikle maintenant qu'il y pensait. Il avait connu ce type peut de temps après avoir connue Vanessa et il en savait toujours aussi peut sur lui. Ce qui était en partit normal car pierre ne parlait pratiquement jamais à personne. Un de ses jours Galaad devrait peut-être allait le voir pour en savoir plus... Par contre, à ce niveau -là on pouvait dire que Pierre avait un ou plutôt une opposer total. Kimberley Mastriani. Galaad la connaissait depuis peu de temps et il avait déjà l'impression de tout savoir de ce véritable moulin à parole. Mais Galaad l'apprécier quand même malgrés le fait qu'en plus de parler trop elle était un peu peste sur les bords. Après tout il riait souvent quand il était avec elle. Tient ça lui faisait penser que Vanessa...

Vous pensez qu'il est impossible de s'endormir en étant assis? Dans ce cas vous ne connaissez pas Galaad. Alors qu'il était complétement perdue dans ses penser le jeune Poufsouffle sombra dans un profond someille. Et quand soudain il se réveilla en sursaut c'était pour constater qu'il faisait nuit. Super sa chance oh combien légendaire l'avait une fois de plus fourré dans le pétrein. Mais bon il pouvait s'éstimer heureux de ne pas avoir était attaquer par une bête sauvage. Soudain Galaad entendit un bruit dérriére lui. Bondissant rapidement à cause de la peur il se retourna et pointa instantanément sa baguette sur unbe vague silouhette apparament humaine.

-Qui va là?

Ouf malgrés la peur qu'il ressentait sa voie avait était puissante et ferme.

- Il est mort avant d’avoir pu finir la noble tâche de Salazar Serpentard mais mon père dit qu’un jour, un autre Seigneur se lèvera… et nous serons enfin débarrassés de ces misérables sang-de-bourbe ! J’ai confiance, mes amis !

« Mes amis » ! Cette expression sortant tout droit de la bouche de Scorpius Malefoy avait le don de laisser à Willow un goût amer dans la bouche. Quoi de plus insultant que d’être considérée comme membre du cercle proche de ce petit crétin sans cervelle ?! Ne se contenant plus, la jeune fille délaissa sa plume quelques instants, jugeant que la situation présente importait bien plus qu’un laborieux devoir de sortilèges, pour s’exclamer :

- Et bien sûr, j’imagine que notre sauveur n’est autre que le grand Scorpius Malefoy dont les pouvoirs dépassent sans aucun doute possible ceux de Minerva McGonagall ! C'est vrai, l’expérience de la directrice de Poudlard en matière de magie ne peut égaler les quatorze longues années de la vie d’un petit avorton au sang pur, n’est-ce pas ?
- Tu te crois peut-être plus intelligente que la moyenne, Dolohov ?! Chacun ici sait que tu fais honte à ton nom et à la pureté de ton sang ! Tu te crois en sécurité ? Soit ! Mais dis-toi bien que si nous parvenons de nouveau à sortir de l’ombre, tu seras la première à payer le prix de ta traîtrise ! Et moi, à ta place, ce n’est pas en songeant à une McGonagall a moitié sénile et à un James Potter aussi arrogant qu’ignorant que je dormirai sur mes deux oreilles ! Ah, Saint Potter ! Et dire que certains l’imaginent déjà prendre la suite de son père ! Avec sa moitié de cerveau et sa si célèbre modestie ? Laisse-moi rire !

Tandis que tous les élèves réunis dans la salle commune éclataient dans des rires bruyants, Malefoy se donnait l’air impressionnant en balayant la populace d’un regard supérieur. Que du beau monde, pour l’acclamer ! Flint, Nott, Goyle… Que des grands noms ! Et une masse totale de muscles trop largement supérieur à celles de cerveaux, hélas ! Ils pouvaient rire, ces gorilles sans cervelle ! Ils oubliaient seulement une chose : James Potter, lui, pouvait se vanter de voir le nom de son père gravé dans l’Histoire et non dans la pierre d’une cellule d’Azkaban !
Comprenant qu’une fois de plus, elle était seule contre tous, Willow ravala sa rage et jeta violemment son livre de métamorphose sur une des nombreux fauteuils verts avant de s’emparer de sa cape pour quitter la salle commune de Serpentard, sous les quolibets de ses camarades. Trop habituée à ce genre de situation pour s’autoriser à en souffrir, la jeune fille monta quatre à quatre la volée de marche séparant les cachots du Grand Hall et franchit les lourdes portes à doubles-battants pour s’enfoncer dans le parc du château.

Le ciel était sombre et la nuit plus que fraîche. Il devait être plus de 22 heures ce qui signifiait que les élèves n’avaient théoriquement plus le droit d’errer dans Poudlard et ses environs : « Le couvre-feu est à 22 heures, il est donc interdit de sortir de sa salle commune après dix heures du soir. Gare à vous, bande de petits chenapans ! » Mais les règlements n’avaient jamais passionnée Willow qui, habituée à ces escapades nocturnes, ne s’imaginaient pas en cesser la pratique dans le seul but de s’attirer les bonnes grâces de la directrice ! Et comme une seule infraction ne valait pas une si grande prise de risque, notre jeune délinquante entreprit de se diriger à grandes enjambées vers la forêt interdite – « Tous les élèves doivent savoir qu'il est interdis de pénétrer dans la forêt interdite a moins que vous souhaitiez mourir dans d'atroces souffrances. » - pour s’enfoncer parmi les hauts arbres.

Il n’était pas rare que Willow s’aventure dans le bois ! Non pas qu’elle fasse preuve d’un courage à tout épreuves – si tel avait été le cas, le Choixpeau l’aurait envoyé à Gryffondor ! Non, elle partait simplement du principe que son existence était à elle seule un oxymore complet. De ce fait, elle jugeait que quoi qu’il puisse lui arriver, elle n’avait pas grand chose à perdre ! Et ça, Godric Gryffondor lui-même jugerait que ce n’était pas du courage mais de la bêtise ! Pour la jeune fille, ça n’était qu’une ivresse, celle-là même qu’elle ressentait lorsqu’elle s’autorisait quelques excès de bièraubeurre. Ne pas réfléchir aux conséquences, se jeter à corps perdu dans la vie en attendait qu’elle vous rejette d’elle-même… Et là, accepter sa fin, ne pas trembler devant l’apaisement de toutes souffrances…

Ces pensées particulièrement effrayantes furent bientôt interrompues par une voix grave, puissante et ferme qui semblait appartenir à une silhouette se découpant plus ou moins nettement dans le clair de lune. Cette question provoqua le sourire de Willow : on parlait sans cesse de tous les monstres qui hantaient la forêt interdite et lorsqu’elle osait enfin s’y aventurer, la première chose qu’elle croisait était… un élève^^. Trouvant la situation particulièrement comique, la jeune Dolohov s’emmitoufla un peu plus dans sa cape et contourna silencieusement la silhouette, le plus silencieusement possible, se cachant au mieux à sa vie, pour venir se poster derrière l’inconnu. Là, elle se pencha vers ce qui devait être l’oreille de son camarade pour chuchoter brusquement !

-Bouh !

Eclatant d’un rire qu’elle faisait tout pour rendre froid – elle était une Serpentard, après tout !^^ - Willow agita sa baguette au bout de laquelle apparut une faible source lumineuse, suffisante pour lui dévoiler l’expression d’un jeune blond qu’elle devait avoir déjà vu en cours ou ailleurs. Repoussant une mèche de ses cheveux sombres, dévoilant son regard clair, la jeune fille s’exclama :

-Terrifiant, n’est-ce pas ?

Poufsouffle Nombre de messages : 96 Age : 32 Date d'inscription : 16/11/2007

La silhouette avait aussi soudainement disparue qu'elle était apparue. Galaad resta donc figer tous ses sens en alerte. De nombreuse rumeur sur de terrible monstre circuler dans l'école et même s'il savait que la plupart devait être fausse ce n'était sans doute pas par un simple caprice des directeur que l'accès de la foret avait été interdit aux élèves. D'ailleur lors de la fameuse bataille de Poudlard ayant eu lieux 20 ans plus tôt les partisans de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait fait appel à des arachnide. Et si c'était une arachnide qu'il avait vu? Peut être était elle allait chercher ses congénère pour que le jeune sorcier n'ai aucune chance d'en réchapper. Mais non la silhouette qu'il avait vu était humaine et n'avait rien à voir avec celle d'une araigner géante. Galaad n'avait jamais manifesté de courage particulier et donc il en tremblé presque en s'imaginant toutes les horreurs qui pouvaient avoir une forme humaine. Qu'il avait été imprudent de s'aventurer dans la foret.

Soudain quelqu'un lui chuchota brusquement un bouh et Galaad sursauta et tomba au sol. La chose éclata d'un rire tout bonnement terrifiant qui renforça le sentiment de terreur de Galaad. La il était vraiment dans les ennuis jusqu'au cou. En effet seul sur le seul sans sa baguette qui était tombé dans l'obscurité Galaad était complètement à la merci de ce qu'il croyait être une bête et il crut bien que sa dernière heure était venue. La silhouette leva alors une baguette magique qui diffusa alors une lueur qui éclaira son visage. A sa plus grande surprise ce n'était pas du tout une bête qu'il avait face à lui, mais une de ses condisciple de Poudlard. C'était une grande fille brune qui devait être en sixième ou en septième année. Sa tête ne lui disait strictement rien et donc malgré le fait qu'elle lui ai fait une farce plus que douteuse Galaad fut vraiment heureux de la voir. Il profita de la lueur de la baguette de sa camarade pour ramasser la sienne qui gisait à une dizaine de centimètre à peine de sa main et pour se reméttre debout. Galaad était un peu gêner de s'être fait avoir aussi facilement et donc afin de dissimuler sa gêne il décida de prendre la chose avec le rire. C'est donc en lui adressant un grand sourire.

-Bravo euh... je ne sais pas ton nom, mais ce n'est pas grave. En tout cas tu m'as bien eu j'ai eu une peur bleue. Pour un septième année ça ne le fait pas trop... Et autrement tu t'aventure souvent seul la nuit en plein dans la foret?

Galaad souriait en parlant, mais en vérité il avait mal au genou et sa fiertés en avait pris un coup. Il en voulait un peu à la mystérieuse inconnue pour son humour qu'il trouvé mal placé. Mais bon après tout ce n'était que de l'humour et peut-être que dans quelque temps il allait bien en rire...

Lorsque l’inconnu s’étala de tout son long sur le sol, Willow n’opéra d’abord aucun mouvement pour l’aider à se relever, profitant de ce moment de faiblesse de la part du jeune homme pour mieux l’observer. Elle comprenait aisément le fait que pour sa malheureuse victime, la situation n’ait rien de comique ! Néanmoins, pour ce qui la concernait, elle s’amusait comme une petite folle !^^ En effet, ça n’était pas tous les jours que l’on avait l’occasion de faire peur à un grand et beau septième année à la carure imposante d’un futur joueur de Quidditch – concernant cette dernière information, la jeune fille n’en savait rien mais les sondages révélaient que près de 80% des élèves comptaient postuler pour intégrer l’équipe de leur maison, la marge d’erreur était donc fortement réduite !^^
Alors que son camarade se relevait, Willow ressera un peu plus sa cape autour d’elle, de laissant apparaître de son visage que quelques mèches sombres et regard aux reflets émeraudes. Alors que l’inconnu parlait, elle réalisa qu’il ignorait parfaitement son nom ce qui la laissa un moment pensive. Il ne savait rien d’elle, elle ne portait pas son uniforme et la nuit cachait à chacun une vision net de l’autre… Etait-ce l’occasion pour elle d’être enfin elle-même sans que cela ne lui coûte par la suite ?

-On a toujours peur de ce qu’on ne voit pas… et de ce qu’on ne connaît pas…, répondit-elle en l’observant de la tête aux pieds, vérifiant qu’il ne s’était pas blessé. Tu reconnais que tu as eu peur et c’est faire preuve de beaucoup de courage ! N’importe quel autre septième année aurait réagit pareil ou serait allé jusqu’à prendre ses jambes à son cou !

Au cours de son « inspection », Willow remarqua que le pantalon de l’inconnu était déchiré au niveau du genou. Se baissant pour regarder cela de plus près, à la lueur de sa baguette, elle demanda :

- ça va, ton genou ? C’est assez superficiel, je peux arranger ça si tu veux !

Reportant son regard clair sur le visage du jeune homme, tout en gardant un genou au sol, elle esquissa un léger sourire - qui avait quelque chose de mystérieux – en réponse à la question qui lui était posée. Haussant les épaules, elle répondit, avec beaucoup de sérieux :

- ça m’arrive… Si je n’arrive pas à dormir ! … J’aime beaucoup la compagnie des loups-garous et des centaures ! Parfois, je vais même donner quelques cours d’anglais aux arachnides ! Crois-moi, il y a pleins de choses à faire d’une nuit blanche par ici ! C’est beaucoup plus intéressant que de compter les caleçons de Merlin sans parvenir à trouver le sommeil !

Cette longue tirade se solda d’un grand éclat de rire, signifiant à l’inconnu que tout ceci n’était qu’une pure plaisanterie. Certes, Willow était une habituée des petites escapades nocturnes et il lui arrivait d’errer dans la forêt interdite mais elle n’y avait encore jamais pénétrée si profondément et surtout pas pour donner Merlin sait trop quel cours à des bêbêtes enragées et assoifées de sang !^^
Reprenant brusquement tout son sérieux, la jeune fille songea qu’elle était déjà allée trop loin dans ses propos qui n’avaient rien de la froideur légendaire des Serpentard ! Gardant son regard clair fixé sur le jeune homme, elle s’exclama :

-On va imaginer que tout ça n’est qu’un jeu… Tu ne sais pas qui je suis et tu ne chercheras pas à le savoir ; j’ignore tout de toi et personne ne saura jamais que je t’ai fait une peur bleue. Nous ne sommes que des ombres nocturnes qui profitent d’une rencontre fortuite !

Poufsouffle Nombre de messages : 96 Age : 32 Date d'inscription : 16/11/2007

Galaad fut plutôt étonné qu'elle lui dise qu'il avait eu du courage. Selon lui c'était juste de la sincérité, cela faisait bien longtemps qu'il avait prouvé qu'il n'avait aucun courage. Cependant, les paroles de la jeune inconnue réussir au moins à quelque peut diminuer sa rancune envers elle. Rancune qui disparue d'ailleurs totalement quand elle s'inquiéta pour son genou. Après tout elle n'était donc pas si méchante que ça. Elle lui avait même proposé de lui soigner le genou.

-Non je pense que ça ira, ce n'est qu'une petite égratignure et je pense que demain je n'aurais presque plus rien.

Puis la jeune femme répondit alors à sa question avec le plus grand sérieux. Comment ça elle aimait la compagnie des loup- garous? Il y avait quelque chose qui clochait. Et il découvrit quoi quand juste après elle dit qu'elle donner des cours d'anglais aux arachnides. Ainsi donc ce n'était simplement qu'une plaisanterie de plus. Galaad rit alors de sa stupidité de s'être une fois de plus laissé prendre au piège par sa condisciple. Heureusement qu'elle ne pouvait pas lire dans ses pensées sinon elle aurait bien ri de l'avoir piéger une fois de plus.

Galaad se demanda alors qui était la jeune femme face à lui et à quelle maison elle appartenait. Déjà elle n'était pas de Poufsouffle sinon il l'aurait reconnue. Etant donner son caractère il était improbable qu'elle soit de serpentard sinon ses farce aurait sans doute été beaucoup plus cruelle. Etant donner son courage de s'aventurer seul de nuit dans la foret, elle pouvait bien venir de Gryfondor, mais en même temps elle avait l'air plutôt intélligente aussi pouvait elle sans doute provenir de Serdaigle.

Galaad allait justement lui posé la question quand elle lui proposa son petit jeu. C'était plutôt amusant et Galaad se dit qu'il pouvait bien y joué, même si le jeu ne ferait pas long feu vu qu'ils allaient probablement finir par ce croisé dans un couloir ou plus simplement dans la grande salle ou chacun prenait ses repas à la table de sa maison. Etant donner sa dernière phrase elle venait sans doute de Serdaigle. Quoi que après tout Vanessa aussi aurait du logiquement se retrouvé à Serdaigle... Enfin bon il ne devait pas cherché à savoir qui elle était ce qui impliqué de césser de penser à ceci.

-Oui pourquoi pas ça me semble plutôt drole. Mais que font des ombres nocturnes la nuit en pleine foret interdite?

A en juger par son temps de réaction et l’air perplexe précédant son rire, l’inconnu avait dû croire, l’espace d’un instant au moins, à cette histoire complètement loufoque de loup-garous domestiques et d’arachnides savantes !^^ Willow ne croyait pas beaucoup se tromper en affirmant que son camarade devait, à l’heure actuelle, se demander si elle ne s’était pas tout bonnement évader du département des patients de longues dates de Ste-Mangouste ! Et curieusement, cette pensée mettait la jeune fille de bonne humeur, tant et si bien qu’elle dû retenir un sourire un coin, cachant son amusement face à la cupidité du garçon. Très honnêtement, elle préfèrait qu’on la croit frappée suite à une plaisanterie plus ou moins drôle plutôt qu’à cause de son respect pour tous les sorciers, qu’ils soient de sang pur ou non !

Se contentant d’esquisser un sourire qui se voulait à la fois intéressé et amusé, Willow remarqua que l’inconnu la dévisageait sans retenue, tentant probablement de reconnaître le visage de la folle qui se trouvait face à lui. Dans un mouvement qui n’avait rien de précipité, se refusant à montrer la moindre inquiétude, gardant toujours cette même maîtrise d’elle-même, la jeune fille resserra un peu plus sa cape autour d’elle, cachant encore davantage son visage. A l’heure qu’il était, il était fort probable qu’elle ressemble à une chauve-souris sur patte dans seuls les yeux émeraude brillaient dans la nuit !^^ Mais peu lui importait, dans le fond ! Car mieux valait, pour elle et pour son camarade, que ce dernier ignore son nom et sa maison d’appartenance.

A la question du jeune homme, Willow répondit d’abord par un léger sourire à la fois amusé et mystérieux. Se détournant de son camarade, elle entreprit d’aller s’appuyer contre l’arbre le plus proche, fermant les yeux, baissant sa baguette de façon à ce que le halo lumineux n’éblouisse pas son pâle visage. Après de longues minutes de réflexion, elle finit par briser le silence ambiant d’une voix douce aux accents mystérieux, levant son regard clair vers la lune qui brillait au-dessus de leurs têtes.

- La première de ses ombres… est en cavale… Elle a échappé à ses geôliers et court dans l’obscurité dans l’espoir de s’y noyer pour ne plus avoir à affronter la lumière du jour… Elle est silencieuse mais tout crie en elle… Elle est retenue prisonnière par des liens invisibles, par sa famille, par son passé, parce que l’on attend d’elle, par ses remords… Elle contemple la lune qui lui renvoie le reflet de toute sa faiblesse…

Observant le satellite, l’air pensif, Willow finit par murmurer :

-« Qui nous donna des yeux pour voir les astres sans nous donner des bras pour les atteindre ? »

A cet instant précis, la jeune fille aurait aimé pouvoir lever le bras, effleurer la lune du bout des doigts et se faire happer toute entière par sa lumière pour gagner une sérénité qui devait être là-bas, loin, par-delà les étoiles… Mais elle était ici, appuyée contre le tronc de cet arbre dont l’écorce lui griffait le dos comme la vie l’irritait profondément… Reprenant contact avec la réalité, se tournant vers son camarade et lui retournant indirectement sa question en murmurant :

-Et cette première ombre se demande quelles sont les motivations de la deuxième pour cette petite escapade nocturne…

Poufsouffle Nombre de messages : 96 Age : 32 Date d'inscription : 16/11/2007

Galaad fut surpris de voir que la mystérieuse inconnue s'enveloppa de plus belle dans sa cape afin de mieux se dissimuler. Au passage Galaad regretta de ne pas avoir lui-même une cape, car la foret était loin d'être l'endroit le plus chaud de Poudlar, surtout en pleine nuit. Elle s'appuya ensuite contre un arbre et diminua la lueur de sa baguette les plongeants ainsi dans la quasi pénombre. Etait-ce pour éviter d'attirer les bêtes sauvages ou voulait elle simplement un peu mieux lui dissimuler son visage?

Elle prit ensuite de longues minutes de réflexion avant de répondre à sa question. Galaad songea alors que c'était sans doute la plus singulière rencontre qu'il n'ai jamais fait, et pourtant Poudlard ne manqué pas de choses étranges. A chaque détour de couloir on tombait sur des fantômes jouant au volley avec leur têtes ou sur une porte qu'il fallait chatouiller pour ouvrir et de nombreuse autre chose. Cette fille lui sembler plutôt étrange mais finalement peut être voulait elle simplement le déstabiliser pour s'amuser un peu. Galaad décida donc que joué le jeux serait la meilleur solution.

La fille regarda ensuite la lune après lui avoir répondu. Galaad garda le silence car la réponse prêter à réflexion. Avait-elle vraiment des géolier? Souhaitait-elle vraiment disparaitre dans cette foret ou parlait elle par métaphore? Même en n'aillant rien comprit Galaad en déduisit que si elle était sincére elle ne devait pas vraiment se sentir bien en ce moment. Hélas Galaad n'eu pas le temps d'approfondir ses réflexion sur le sens de ces paroles, car la mystérieuse jeune femme se mit de nouveau à parler.

Galaad passa sur la réflexion philosophique sur la lune car, il ne voyait vraiment pas quoi répondre. En revanche que faisait il ici? C'était une bonne question et hélas la réponse allait le ridiculiser s'il ne la tournée pas de la bonne manière.

-La seconde ombre avait besoin d'être seul afin de réfléchir et malheureusement elle n'a pas vu le temps passer.

C'était une belle façon de dire que comme un idiot il c'était endormi en plein milieux de la foret interdite.

-La seconde ombre à hélas eu quelque problème et elle avait besoin de soufflé.

Aille qu'est ce qui lui prenait de soudain commencé à parler de sa vie à une parfaite inconnue? Il aurait l'air bien malin si c'était une collaboratrice de l'affreux journal de Delacour... Quoi qu'il en soit il tenta de ce ratraper.

-C'est pareil pour la première ombre non? puis il soupira et dit: Quel dommage que les gens soit aussi stupide et aussi égoiste, et ils ont forcement besoin d'un stupide journal afin de pouvoir juger les gens...

Quoi? mais ne savait-il donc pas se taire? Lui qui voulait ce rattrapper il c'était encore plus enfoncé, du pur Galaad...

Willow ne maîtrisait pas la legilimencie, elle ne pouvait donc pas prétendre pouvoir lire dans les pensées de son camarade ! Cependant, il suffisait de prêter attention à l’expression du visage de ce dernier pour comprendre qu’il la trouvait étrange, anormale voir totalement folle – ce qui n’était peut-être pas loin d’être vrai !^^ Esquissant un sourire en coin, la jeune fille songea que si elle avait été certaine d’entrevoir le plus justement du monde les pensées de l’inconnu, elle aurait pu changer sa vision des choses. Après tout, la vie ne vaudrait plus la peine d’être vécue à partir du moment où elle ne laisserait plus place à l’innovation, à la nouveauté, au mystère… Le mystère, c’était quelque chose que la jeune Serpentard se plaisait à entretenir, comme une armure ayant traversé les années mais n’ayant rien perdu de sa solidité. Se cacher dans la pénombre ou derrière une cape lui procurait ce sentiment étrange, ce mélange de peur d’excitation qui lui tenaillait le ventre, cela même que ressentent les enfants lorsqu’ils sont prit dans un jeu ou point de ne plus distinguer la réalité du domaine de l’imagination !

Les paroles prononcées par l’inconnu poussèrent Willow à songer que cette ballade nocturne était plus ou moins le fruit de sa volonté ! Il semblait avoir quitté le château depuis longtemps déjà et avoir souffert du doigt accusateur que Morphée avait dû pointer sur son esprit fatigué. Aussi, cela expliquait qu’il ait eu une peur bleue quelques minutes auparavant !^^ Il ne semblait pas respirer la joie de vivre… Ce sentiment de lassitude que pouvait ressentir l’être-humain, Willow avait apprit à le détecter chez les autres pour l’avoir trop souvent ressenti. Elle ne prétendait pas être dotée de la légendaire « empathie » que tout le monde croyait posséder, le criant à qui voulait l’entendre ! Non, sa vision des choses était beaucoup plus humble : elle faisait juste attention à ceux qui l’entouraient, justement parce qu’elle savait à quel point il était important de ne pas être seul dans les moments de désespoir profond, lorsque les bases mêmes de l’exitence ne rime plus à rien…

-La première ombre avait elle aussi besoin de souffler et, de ce fait, comprend son acolyte…

Elle avait prononcé cette phrase d’une voix douce que personne ne lui connaissait et c’était laissée glisser au pied de l’arbre, relevant légèrement le faisceau lumineux de sa baguette vers son camarade, son regard clair – seule chose que l’on voyait d’elle dans la pénombre – invitant son camarade à s’asseoir à ses côtés, s’il le désirait.
Alors que l’inconnu évoquait les articles parus dans le dernier journal de Poudlard, Willow esquissa un léger sourire.

-Ah, les rumeurs ! Les gens ne vivent que pour ça ! Et tu sais pourquoi ? Parce qu’ils y voient un moyen d’exister à travers d’autres ! Ils ne vivent plus pour eux, ils s’oublient totalement, ils abandonnent l’espace de quelques lignes le banal de leur vie pour le clinquant, le papillotant, tout ce qui fait du bruit, qui attire l’attention… C’est la recherche d’un idéal, avant tout ! Et les rédacteurs-en-chef y trouvent leur compte : ils sont lus.

Marquant une courte pause, la jeune fille tourna son regard bleu vers son camarade et poursuivit :

-Je ne sais pas exactement ce dont tu as souffert à cause de ces rumeurs ! Mais ne te soucie pas des autres ! Pense d’abord à toi, à ta famille, à tes amis, à tous ceux que tu aimes et qui comptes pour toi ! Aujourd’hui, tu es une cible, demain ce sera quelqu’un d’autre ! Demain, ils t’auront oublié, les gens oublient vite, on n’imagine pas à quel point ! Dis-toi que nous nous croisons tous les jours ! Sais-tu qui je suis ? Non ! Parce que je ne suis personne ! Parce que je ne suis personne pour toi, parce que les jours où je ne suis pas la cible des rumeurs et des mauvaises langues, je n’existe plus ! Dis-toi bien que si aujourd’hui tu es la victime, demain, tu pourras tout aussi bien être le persécuteur ! Les gens s’en fichent ! Ce qu’ils veulent, c’est de l’info – ou de l’intox, tout dépend comment on regarde ! Ils croient naïvement que c’est grâce à eux et aux « coups de pub » que tu existes ! Montre-leur que c’est faux ! Que tu existes d’une autre façon, avec et pour les gens que tu aimes !

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