Nineteen Years Later
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Nineteen Years Later


 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus#

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
James Potter
Quidditch
Quidditch
James Potter


Nombre de messages : 202
Age : 31
Date d'inscription : 07/10/2007

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Empty
MessageSujet: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus#   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Icon_minitime1Mar 18 Aoû - 12:50

Une nouvelle journée de cours s’achevait pour le plus grand bonheur de James qui fut le premier à franchir la porte de la salle de métamorphose, ne prêtant qu’une oreille distraite aux instructions de Miss Hemley quant au devoir qu’ils auraient à rendre pour le cours prochain. Une fois dans le couloir, il s’empressa de desserer le nœud de sa cravate rouge et or et de défaire rapidemment les boutons du col de sa chemise, inspirant une grande bouffée d’air frais provenant d’une fenêtre voisine. L’après-midi avait été particulièrement éprouvante, le double-cours de potions ayant tourné au cauchemar après que le jeune Potter se soit tromper sur la quantité d’essence d’ellébore à verser dans son chaudron de façon à obtenir un filtre de paix un tant soit peu acceptable. Naturellement, le vieux scroutt à pétard mal luné qui lui servait de professeur – Drago Malefoy pour les intimes – ne s’était pas priver de le tourner en ridicule devant toute la classe, rappellant une nouvelle fois combien les Potter étaient totalement dépourvus d’humilité et d’intellect. Aussi, James avait quitté les cachots dans un état d’esprit proche de celui d’un Troll des Montagnes – mauvaise humeur palpable et grognements à foison – allant même jusqu’à rejeter toute sa haine sur la pauvre Abigaël, ce qu’il regretta amèrement par la suite lorsqu’il vit le regard azur de la jeune fille devenir noir et brulant. Ce cours de métamorphose, le Gryffondor l’avait donc passé à ruminer ses pensées amères, seul au fond de la classe, se refusant même à rire des autres élèves avec Leslie – ce qui témoignait de son mal-être profond.

Alors que tous les étudiants se dirigeaient vers la Grande Salle, joyeux et affamés, le jeune Potter songea un instant à céder aux supplications de son estomac – « Viandes en sauuuces !! Gratiiiiins !! Tarte à la mélaaaaasse !! ». Mais descendre prendre un repas bien mérité revenait à accepter de se trouver confronter à Abigaël et de devoir s’excuser à genoux dans le Grand Hall sous l’œil moqueur de Victoire qui se ferait une joie de relater la scène aux dîners de famille des trente prochaines années. Non, vraiment, James avait bien trop de fierté pour accepter cette nouvelle humiliation qui serait la deuxième de cette maudite journée. Aussi décida-t-il de faire un petit détour par la volière afin d’envoyer une lettre qu’il avait écrite la veille, à l’attention de Ted Lupin, son frère de cœur et ami de toujours. Ainsi, il espérait qu’Abi et sa cousine auraient quitté la Grande Salle à son arrivée à la table des Gryffondor. Satisfait de ce plan, il entra dans la volière et chercha des yeux un hibou de l’école suffisament résistant pour effectuer le trajet jusqu’à Londres. Il en appella un qui vint se poser sur son épaule alors qu’il relisait une dernière fois la lettre :


Cher Teddy,

Je n’ai plus tellement de nouvelles de toi depuis les vacances de noël. J’imagine que George doit te donner de plus en plus de responsabilités à la boutique afin d’avoir le temps de préparer la chambre du bébé. De son côté, Violett (Je prends la liberté de l’appeler par son prénom, après tout, elle est comme ma tante à présent !) ne donne pas moins de devoirs, pour autant ! Je n’ose pas imaginer la déflagration que causeront bientôt ses futures sautes d’humeur !

Les cours sont cauchemardesques. Malefoy père est chaque jour un peu plus méprisant. D’ailleurs, si tu pouvais m’envoyer quelques farces pour humilier cet idiot de Scorpius, je te serai reconnaissant ! J’aimerais lui préparer un petit quelque chose qu’il n’oubliera jamais ; je demanderai de l’aide à Leslie.

Rien de plus à te raconter. Victoire me déteste toujours autant, Dolohov continue d’arpanter les couloirs avec ce même air supérieur, McGonagall m’a promis quelques retenues pour la semaine prochaine. Tout est normal, en somme !
J’espère que tu n’es pas trop perturbé par ce qui s’est passé avec Victoire à Noël. Il y a bientôt une sortie à Pré-au-Lard. Viens la voir, je suis sûre que c’est déjà oublié. Mais n’oublie pas : Ce que femme veut, Merlin le veut ! J’attends de tes nouvelles avec impatience.

James.


Satisfait, le jeune Potter roula le parchemin et l’attacha solidemment à la patte du hibou qu’il laissa s’envoler par la fenêtre de la volière. Jugeant qu’Abigaël et Victoire n’avait sûrement pas finit de dîner, le Gryffondor resta accoudé à la fenêtre, observant de loin le terrain de Quidditch, regrettant que l’entraînement hebdomadaire ne soit pas prévu pour ce soir. C’est alors qu’il entendit des bruits de pas provenant de l’escalier. Jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, James reconnut un visage familier aux traits toujours aussi soucieux, inquiets à l’idée de ne pas être à la hauteur. Si l’aîné des Potter avait toujours fait preuve d’une assurance sans égale – parfois même trop importante – son cadet, Albus, s’était toujours montré plus humble et discret. D’ailleurs, la relation qui unissait les deux frères était difficile à décrypter. A la fois amis et complices lors des parties de Quidditch improvisés de le jardin de Godric’s Hollow, ils pouvaient devenir rivals en l’espace d’une seconde lorsqu’il s’agissait de se partager l’amour de leurs parents ou leur célébrité. James ne savait pas s’il aimait ou détestait son frère. A vrai dire, il le connaissait si peu !

-Salut ! marmona-t-il avant de rajouter, sans grande conviction, presque gêné. Ça a été, les cours ?

Il avait tellement perdu l’habitude de lui parler qu’il en était presque mal à l’aise.
Revenir en haut Aller en bas
Albus Potter
Poufsouffle
Poufsouffle
Albus Potter


Nombre de messages : 6
Age : 30
Date d'inscription : 04/11/2008

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Empty
MessageSujet: RE: Nul ami tel qu'un frère; nul ennemi comme un frère   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Icon_minitime1Mer 19 Aoû - 21:14

La journée avait très mal commencé pour Albus. Sorti d’un réveil brutal après une longue série de cauchemars, son miroir lui annonçait une fois de plus que d’indéniables épis étaient apparus pendant la nuit. Malgré tous les efforts du monde pour essayer de les aplatir, la seule solution qu’il trouva fût de revêtir son vieux bonnet jaune et noir. Celui-ci était grignoté par Pantouflard, l’animal qui lui servait de rat et que Bill Weasley lui avait offert pour ses 5 ans.

Et c’est avec l’air maussade qu’il arriva à son cour d’histoire de la Magie, matière qui, malgré toute l’énergie qu’il mettait à essayer de la rendre intéressante restait pour lui d’un ennui mortel. Après quelques efforts surhumains pour ne pas s’endormir, il prit la décision d’envoyer une lettre à sa mère qu’il posterait le soir même lorsqu’il sortirait du cour de botanique. Il n’était pas réellement doué pour écrire. Aussi ce qu’il rédigea fût bref et simple:



Chère Maman,

Il neige toujours autant à Poudlard et le temps ne s’améliore pas. J’espère qu’il ne fait pas aussi mauvais à la maison et que Lily ne s’ennuie pas trop toute seule. Vivement le printemps pour qu’elle puisse ressortir ! Peut être que Papa peut la laisser voler avec son vieil Eclair de Feu dans la salle à manger ? Même si je doute que tu sois d’accord…

Je voulais aussi te demander si tu pouvais me tricoter un nouveau bonnet, le mien est vraiment trop rapiécé et mes épis sont persévérants. Ou peut être que Georges pourrait me concocter un shampooing anti-mèches… Ca vaut le coup de lui demander !

Je t’en demande toujours trop mais j’ai oublié la cage de Pantouflard à la maison en revenant des vacances, est-ce que tu pourrais me l’envoyer par hibou s’il te plait ?

Pense bien à embrasser Papa et Lily.


Albus




Il avait un peu honte de demander autant de choses à sa mère. Aussi, il accueillit la fin du cour à bras ouverts de peur de vouloir changer le contenu de sa lettre.

Albus passa la fin de la journée à se morfondre. Décidemment, il y avait des jours où il fallait mieux rester au lit ! Lorsque la fin du cours de botanique sonna, cours qui fut ponctué de moqueries à l’égard d’un pauvre Serdaigle qui s’était malencontreusement un peu trop frotté au Snargalouf et avait fini à l’infirmerie couvert d’épines, il se précipita à la volière. C’était bien la seule chose qui lui tenait à cœur aujourd’hui !

Il montait lentement les escaliers, la tête dans les nuages, comme à son habitude, lorsqu’il croisa le regard désabusé de son frère qu’il jalousait secrètement. Il répondit au « Salut » de James par un signe de la main. C’était assez exceptionnel que son aîné lui demande de ses nouvelles. Gêné et pris au dépourvu, il lui répondit du tac au tac qu’il « avait-passé-une-bonne-journée-enfin-normal » Il n’était pas bavard avec son frère et même s’il pouvait traduire chacune de ses mimiques, il ne connaissait rien de sa vie. Il y avait toujours eu un énorme fossé entre eux. Ils étaient si différents ! Albus n’avait jamais compris pourquoi. Il s’était d’ailleurs souvent demandé si son aîné n’avait pas été adopté car il ressemblait trop peu au reste de la famille, au niveau du caractère bien sûr ! Le grand, le fabuleux, le magnifique James, talentueux mais trop égocentrique pour se rendre compte que son nombril n’était pas encore devenu (et le plus tard sera le mieux) le centre du château.

Seulement, derrière toutes ses pavaneries, son frère était quelqu’un de bien, Albus le savait. James passa donc son chemin. Il avait un de ses airs renfrogné que le jeune garçon connaissait bien comme lorsqu’il sortait des cours de potions. Mais poussé par la curiosité, le cadet Potter se retourna et balança précipitamment :


"Tu as envoyé une lettre ?"

Il regrettait déjà ses mots et sentait le regard dédaigneux que son frère allait poser sur lui. Comme un automatisme, il fit brusquement demi-tour. Après tout, peut être que son aîné, trop occupé par sa petite personne, n’avait rien entendu.
Revenir en haut Aller en bas
James Potter
Quidditch
Quidditch
James Potter


Nombre de messages : 202
Age : 31
Date d'inscription : 07/10/2007

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Empty
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus#   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Icon_minitime1Jeu 20 Aoû - 8:28

Alors que son frère tardait à lui répondre, manifestement gêné pour une raison plus ou moins claire, James dévisageait Albus comme s’il le voyait pour la première fois depuis des années. Son cadet était un peu moins grand que lui et paraissait plus frêle, presque chétif, son plus jeune âge expliquant le fait que sa croissance ne soit pas tout à fait terminée. Sur l’arrière de sa tête, ces cheveux sombres se dressaient en de nombreux épis, pareil à ceux de son aîné mais plus virulents encore. Mais ce qui frappait le plus sur ce visage au teint clair et à l’expression marquée de candeur et de naïveté, était sans nul doute les deux grandes sphères émeraudes qui fixaient James avec attention. Ce dernier aurait donné tout les gallions du monde pour posséder ce même regard qui était bien souvent le centre de l’attention, de Godric’s Hollow jusqu’au beau milieu du chemin de traverse. En effet, Albus était celui des enfants Potter qui ressemblait le plus à son père. Pour peu qu’il dispose en équilibre précaire sur son nez une paire de lunettes rondes cerclées de fer, il deviendrait la réplique parfaite de Harry, raison pour laquelle James l’avait toujours jalousé secrètement.

Et si encore la ressemblance s’était arrêtée là ! Mais il avait fallut que Merlin – dans un détestable élan de générosité auquel, du point de vu de l’aîné des Potter, tout le monde n’avait pas droit – dote son cadet d’un caractère tout aussi semblable à celui de leur paternel. Plutôt introverti par nature, Albus n’avait jamais su se défendre des plaisanteries de James. Aussi, ces dernières n’avaient jamais eu l’effet escompté. Au lieu de le tourner au ridicule devant sa famille et ses amis, elles l’avaient considérablement rapproché de Harry qui s’employait à rassurer son plus jeune fils à chacune de ses crises de doutes qui étaient, malheureusement, effroyablement nombreuses…


[|-| Flashback |-|

-Papa ! Papa ! Tu viens faire une partie avec moi ? hurlait le petit garçon, âgé d’une dizaine d’années, en dévalant les escaliers à toute allure, brandissant au-dessus de sa tête un vieux souaffle à l’aspect miteux, rafistolé de toute part.
-Patiente un peu, James, je suis occupé ! lui répondit la voix d’un homme d’une trentaine d’année, assis dans le canapé du salon, passant une main dans ses cheveux en bataille.

A ses côtés, un autre garçon, plus jeune, essuyait précipitemment les larmes qui lui obscurcissait la vue, jetant régulièrement un regard vert inquiet en direction de son aîné, visiblement frustré d’être découvert dans une telle position de faiblesse. La voix du père brisa de nouveau le silence.

-Ne t’inquiète pas, tu as encore le temps, tu es loin d’être à Poudlard ! Et si tu le souhaites vraiment de tout ton cœur, si tu le demandes tout bas, le Choixpeau ne t’enverra pas à Serpentard ! C’est ce qui s’est passé pour moi, tu sais. Tu me fais beaucoup penser à moi au même âge…

Cette goutte d’eau suffit à faire déborder un vase déjà beaucoup trop rempli. Dans un accès de rage, l’aîné des deux garçonnets jetta le souaffle au sol et remonta l’escalier quatre à quatre se ruant dans une des pièces du premier étage. D’ordinaire, son accès était rigoureusement interdit et sa mère y veillait. Mais cette dernière étant sorti, le tout jeune sorcier entra sans plus de cérémonie dans le bureau de son père, fouillant avec agitation chacun des tiroirs. Enfin, il trouva ce qu’il cherchait : un vieux bon de parchemin à l’aspect un peu miteux. Fixant avec attention ce trésor ressurgit du passé, il murmura :

-Je jure sollennellement que mes intentions sont mauvaises !

Aussitôt, des lettres commencèrent à se former, s’entrelaçant pour révéler une inscription : « Messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue sont fiers de vous présenter la Carte du Maraudeur ». Satisfait, le garçon chuchota précipitemment « Méfaits accomplis » et quitta la pièce. Alors qu’il glissait le parchemin dans sa poche, il se jura de garder ce trésor pour lui et pour lui seul et de ne jamais en faire par à son cadet.

[|-| Fin du Flashback |-|

Du jour où il avait prit possession de cette carte, James s’en souvenait comme si c’était hier. Dès lors, il avait souvent questionné ses parents et son oncle George sur le dit Cornedrue dont il avait hérité du prénom et du regard noisette. Alors, pour parer à la relation privilégiée qu’entretenait Albus avec leur père, l’aîné des Potter avait prit dans l’idée de tout faire pour ressembler à son défunt grand-père, de sa vantardise à la façon qu’il avait d’ébourriffer volontairement ses cheveux pour toujours donner l’impression qu’il descendait tout juste de son balai. D’ailleurs, ses talents au poste de poursuiveur – celui-là même qu’occupait son aïeul – n’était plus à démontrer. Tout cela avait fait de lui un des symboles de la famille Potter et il avait réussit, en dépit de son regards noisette et de son caractère trop divergent de celui de Harry, à concentrer les regards sur lui et sur lui seul, se plaçant au devant de la scène, Albus dans son ombre.

Tiré de sa rêverie passagère par la voix de son cadet, le jeune homme fut prit d’un rictus moqueur en réponse à la question d’Albus.


-Non, en réalité, je venais ramasser les fientes de hiboux, j’espérais être récompensé par la suite pour service rendu à l’école ! s’exclama-t-il avec un rire moqueur. Non, ça c’est pour toi, moi je n’ai pas besoin de ça pour avoir mon nom dans la salle des trophées !

Levant les yeux au ciel avec mépris, il redevint sérieux :

-J’écrivais à Ted. Après ce qui s’est passé à Noël avec Victoire, il a bien besoin d’un ami ! s’exclama-t-il avant de rajouter : Toi, par contre, je suis sûr que tu écrivais à maman ! Elle te manque déjà ? Tu ne peux pas survivre sans elle ? Tu ne cauchemardes pas, au moins, j’espère ! Pauvre petit Albus !
Revenir en haut Aller en bas
Albus Potter
Poufsouffle
Poufsouffle
Albus Potter


Nombre de messages : 6
Age : 30
Date d'inscription : 04/11/2008

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Empty
MessageSujet: nul ami tel qu'un frère; nul ennemi comme un frère #James#   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Icon_minitime1Sam 22 Aoû - 16:54

Au loin, il apercevait le soleil descendant déjà sur l’horizon bien que la soirée n’ait pas encore commencée. Le printemps se rapprochait à grand pas, ce qui était loin de déplaire à Albus. Pendant que certains hiboux se pressaient autour de la mangeoire et se mordillaient les oreilles pour passer devant leurs congénères, d’autres piaillaient joyeusement prêts à partir pour de nouvelles missions. Accoudée au fond de la volière, une vieille chouette hulotte, les ailes trop abimées pas de multiples voyages semblait attendre patiemment que quelqu’un aie la bonté de lui offrir son diner. Elle n’était plus bonne à rien et n’avait plus la force de se chercher à manger seule. Pris de pitié, Albus songea qu’il pourrait peut être lui offrir Pantouflard sur un plateau pour son prochain repas ! Cela semblait une fin bien tragique pour un pauvre rat qui n’avait jamais fait de mal à personne ! Mais le jeune garçon se refusa à cette idée, se souvenant soudain de la tristesse qu’il avait éprouvé deux ans auparavant, pendant les vacances de Noël lorsqu’il avait cru qu’il ne reverrai jamais son compagnon...

- Maman, Pan- pantouflard a disparu !! 

L'enfant avait les larmes aux yeux. Il bégayait des mots incompréhensibles et la terreur se lisait sur son visage. Le sourire rassurant de sa mère le calma quand même quelque peu et il continua plus doucement:

- Je t’assure, je l’ai cherché partout ! Sous les lits, dans le jardin, dans le placard à balai, je suis même allé dans la vieille remise de Papa. Mais je ne l’ai pas trouvé ! Il a di-spa-ru ! 

James, qui avait écouté d’une oreille attentive toute la conversation, leva les yeux de son livre, se rassit convenablement sur le sofa et pouffa:

- Je suis sûr que ce vieux rat s’est fait dévorer par la Goule ! Il vagabondait prêt du grenier ce matin ! Moi, de toute façon, je ne l’aimais pas, il n’arrêtait pas de trouer mes chaussettes ! 

Personne n’osait jamais déranger la Goule qui dormait là haut. Aussi, après de nombreuses heures de recherche, Albus convint que son rat avait véritablement été mangé. Il était vraiment triste. Même les bons porridges de sa mère qu’il aimait tant d’habitude n’avaient plus de goût.

Le dernier jour des vacances, alors que James devait repartir le lendemain pour Poudlard et qu’il préparait ardemment ses affaires, un minuscule rat sortit de sa valise et se précipita dans les bras de son maître qui se tenait à l’autre bout de la pièce. Albus était tellement heureux qu’il ne fit aucune remarque quant à l’endroit d’où sortait la bestiole. C’est seulement le lendemain, dans la maison qui semblait vide et où sa sœur sommeillait tranquillement qu’il songea à une vengeance. Aussi, comme cadeau de bienvenue à Pantouflard pour son retour dans la famille, il lui offrit les quelques chaussettes que son grand frère avait laissé dans le placard.



Oui, décidemment, son ainé lui en avait fait des sales coup. Et même si il ne s’était jamais vraiment retenu de lui rendre la monnaie de sa pièce, Albus ne gagnait pas souvent la partie. Plus rapide, plus rusé, plus mesquin, James contrecarrait presque tous ses plans. Mais avec le temps, leurs bagarres incessantes s’étaient atténuées et avaient été remplacer par l’ignorance. Il n’y avait pas de mots pour expliquer le sentiments qu’éprouvait Albus lorsque son ainé passait à quelques mètres de lui sans lui adresser la parole. Aussi y avait-il de la gratitude dans les yeux du jeune cadet.
Mais la voix sèche de son frère le sortit bientôt de sa rêverie. Il avait bien entendu. James se moquait encore une fois de plus de lui. Il en avait assez de ses attaques perpétuelles. Il avait grandi. Comme un déclic la réponse fusa :


- Peut être que tu aimerais que je ressorte les vieilles lettres que tu envoyais à Maman trois fois par semaine lors de ta première année à Poudlard ? Je suis sûr que tous tes amis serraient heureux de les lire, Abigael et Victoire les premières… Et figure toi que moi, je me préoccupe encore un tant sois peu de ma famille. 

Albus n’avait jamais réagi aussi violemment face à son frère. Il n’était pas dans ses habitudes d’être sec et méprisant. La cadence de son cœur avait follement accélérée. Il en sentait chaque battement rebondir dans sa poitrine. Il en était certain, James n’aurait plus aucune pitié.
Revenir en haut Aller en bas
James Potter
Quidditch
Quidditch
James Potter


Nombre de messages : 202
Age : 31
Date d'inscription : 07/10/2007

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Empty
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus#   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Icon_minitime1Dim 30 Aoû - 10:18

James cherchait désespéremment le regard de son frère, espérant y lire un soupçon de haine et de révolte à son égard. Mais il ne trouva que deux grands yeux verts emprunts de pitié qui fixait un objet non identifié, quelque part au-dessus de son épaule gauche. Perplexe, l’aîné des Potter se retourna et se retint difficilement de lever les yeux au ciel lorsqu’il découvrit que toute l’attention de son cadet était retenue par une vieille chouette complètement sénile qui peinait à trouver quelques vers ou quelques graines - Merlin savait trop ce que mangeaient ces bêtes-là - pour satisfaire son estomac. Vraiment, il n’y avait qu’une seule personne au monde, Albus Severus Potter, qui soit suffisament hypersensible pour s’inquiéter du sort d’une chouette qui ne passerait probablement pas l’hiver ! Ce comportement stupide à l’égard des animaux, le jeune garçon l’avait développé alors qu’il était encore enfant et que leur oncle Bill avait eu la bonne idée – non pas - de lui offrir un rat pour unique compagnon de fortune - ou d’infortune.^^ Du point de vue de James, il était vraiment écoeurant de voir à quel point Albus avait fait de Pantouflard - car tel était le patronyme on ne peut plus grotesque de l’affreux rongeur - un membre de la famille à part entière. Constament, il reprenait les uns et les autres quant à leurs propos ou leurs actions suceptibles de blesser le pauvre animal au plus profond de son être. Pitoyable, vraiment !

Pourtant, cela n’était pas faute d’avoir essayé d’écourter la vie de cet élément perturbateur dont la consammation de chaussettes était absolument hallucinante - ses préférées restant celles de James, à croire qu’il avait été dressé pour vider son armoire ! En effet, l’aîné des Potter avait simulé, plus d’une fois - et toujours très habilement, il fallait le dire -, la disparition de Pantouflard ; sans succès. Chaque fois, Albus l’avait retrouvé, dans le placard à balai, dans la maison de poupée de Lily et même sous une des lattes du parquet de la chambre de ravisseur. S’en était décourageant ! Frustré, James avait même ouvert la mission « chaussette », en cohalition avec sa petite sœur – ce fut la première fois et la dernière fois qu’il fit équipe avec la fillette. Cette comission avait pour objectif d’aboutir à la fin définitive de l’AR (Affreux Rongeur) avec la promesse - le Gryffondor avait juré sur le « Quidditch à travers les âges » qu’il considérait comme sa bible^^ - de funérailles digne de ce nom et à la clé une journée de deuil familial. Pour tout dire, il avait même préalablement écrit le discours qu’il lirait à l’enterrement, conscient du fait qu’Albus aurait la gorge bien trop nouée pour dire quoi que ce soit ! Seulement voilà : les idées moldus de Lily ne payèrent pas et l’index de James se souviendrait à jamais de la rencontre avec l’affreux piège à rat !

A cette pensée, le jeune homme se sentit encore davantage énervé contre son cadet, se demandant à présent pourquoi il avait prit la peine de lui adresser la parole. Agacé, il songea un instant à quitter la pièce sans rien ajouter, laissant la vieille chouette hulotte et Albus en tête-à-tête. Mais ce dernier choisit justement ce moment pour répondre. A en juger par sa réaction pour le moins violente, son cadet avait accumulé trop de reproches jusque là et semblait bien décidé à ne plus se laisser marcher sur les pieds. Etrangement, il ne pouvait satisfaire davantage un James qui voyait là une forme de dialogue possible avec son frère, rien à voir avec toutes ces fois où Albus restait « Beni oui-oui » face à tout ce qu’il disait. Enfin, il exprimait un avis ! Enfin il se comportait comme un futur adulte et non plus comme un enfant fragile et pleurnichard qui cherchait sans cesse du regard l’approbation de sa mère !


-Je n’ai absoluement rien à cacher à Abigaël et je ne vois pas en quoi savoir que j’ai été un garçon de onze ans changerait quoique ce soit dans la façon dont elle me voit ! cracha-t-il brusquement. Quant à Victoire, elle n’a pas besoin de ça pour se payer ma tête, ne t’inquiète pas pour elle ! Et je m’en fiche totalement ; jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas marié avec ! C’est le problème de Teddy, pas le mien ! Et je me préocupe suffisament de ma famille pour te parler, là, maintenant, et savoir aussi que Maman se fait du souci pour Papa qui passe de plus en plus de temps au ministère. Ils paraient que les aurors sont sur le qui-vive ces temps-ci !

Reprenant sa respiration, James resta ensuite immobile et silencieux, défiant Albus du regard. Mais il ne put rester de marbre bien longtemps. En effet, son expression figée se transforma bientôt en un rictus amusé puis en un grand éclat de rire. Satisfait de cet échange qui rompait brillament avec le quotidien, le Gryffondor gratifia son cadet d’une grande claque amicale dans le dos avant de lui ébourriffer les cheveux dans un geste affectueux qu’on ne lui connaissait pas tous les jours.

-Sacré Albus ! s’exclama-t-il en riant. Tu vois que tu peux te conduire comme un grand et ne pas te laisser marcher sur les pieds ! Je suis sûr que tu pourrais t’intégrer au château si tu faisais l’effort ! Regarde-moi !

Dans un geste théâtrale, il ouvrit grand les bras.

-Dans l’ensemble, les gens m’aiment bien ici ! Tu es un Potter, Albus ! Lance-toi ! Que veux-tu qu’il t’arrive ? On nous adore rien que parce qu’on est nés ! Avoue que ça nous facilite les choses !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Empty
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus#   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus# Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 
Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère #Albus#
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Albus Potter [Poufsouffle]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nineteen Years Later :: Poudlard :: { Tours } :: & La Volière-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser