Nineteen Years Later
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 Certaines choses changent, d'autre non.

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Abigaël Delacour
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Abigaël Delacour


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MessageSujet: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Jeu 23 Juil - 12:42

Les battements d’aile des hiboux à l’extérieur du château tirèrent doucement la douce Abigaël du sommeil. Elle avait veillé tard la nuit dernière afin de finir son devoir de potion mais elle ne sentait pas énormément fatiguer alors qu’elle se redressait sans bruit sur son séant. Le dortoir était encore dans un silence d’or, et elle ne voulait pas gâcher le sommeil de ses camarades juste parce qu’en ce moment, le marchant de sable n’était pas vraiment généreux avec elle sur la poudre de sommeil. Repoussant ses longs cheveux couleur blé derrière ses épaules, elle regarda en direction du lit de sa cousine. Victoire dormait encore paisiblement. Les cheveux roux de sa cousine formaient une sorte d’halo autour du visage fin de la jeune fille. Il arrivait souvent à Abi d’envier, comme beaucoup d’autre étudiante, les cheveux fins de sa cousine, mais la nature avait gâté la jeune Delacour dune autre manière, et elle ne le nierait pas.

Attendant quelques minutes assises sur son lit, Abigaël se repassait en mémoire les dernières semaines qui venaient de se dérouler à une vitesse monstre. D’abord les deux semaines de vacances, puis la semaine de cours qui venaient de s’achever en un week-end bien mérité. Malgré la journée hautement bizarre passée au chemin de Traverse avec James, Leslie, Madison et Jake, Abi avait tout de même pu passer quelques jours e compagnie de James, mais pas vraiment autant de temps qu’elle aurait voulu. Obligation familiale obligeait. Et depuis la rentrée des vacances, elle n’avait croisé James que six fois grand maximum et encore leur entrevues n’avait duré qu’une heure maximum et une fois, elle n’avait duré que cinq minutes montre en main. Mais Abi ne lui en voulait pas. Elle aimait à se dire que les choses entre lui et Leslie s’étaient arrangées et que peut être la jeune Owen ne lui en voudrait plus de lui avoir volé son meilleur poteau. D’ailleurs une fois, peut être mardi après midi si elle se souvenait bien, les deux étudiantes s’étaient croisées et elles s’étaient envoyés un sourire sincère. C’était sur les choses avaient commencé à bouger. Mais malgré les bonnes actions qu’Abigaël faisait pour les deux Gryffondor, James lui manquait, cela en devenait maladif. Voilà peut être la raison de ses insomnies passagère, qui sait.

Tournant la tête vers la fenêtre qui donnait sur la forêt entourant Poudlard, Abigaël se dit qu’une petite promenade dans le parc ne lui ferait pas de mal. Voilà pourquoi avec la plus grande discrétion afin de ne pas réveiller les autres étudiantes qui partageaient avec elle le dortoir, Abigaël attrapa un jean bleu posé sur sa grosse malle et fouilla dans ses affaires à la recherche d’un T-shirt digne de ce nom. Ensuite lorsqu’elle trouva son bonheur elle passa dans la petite salle de bain qu’elle ferma après elle.
Cachant les cernes qui étaient venus s’installer sous ses yeux océans par un peu de crayon noir, Abi sortit de son dortoir avec ses chaussures dans les mains et sa cape sous le bras. Puis arrivant dans la salle commune des Serdaigle, elle s’arrêta pour enfiler ses chaussures puis sortit en déposant sa cape sur ses épaules. Marchant sans grande hâte vers la grande porte, Abi croisa quelques étudiants mais pas beaucoup.
Posant le premier pas dans l’herbe vert, Abigaël sentit les premiers rayons de soleil sur sa peau blanche. Laissant tomber sa cape sur l’herbe fraiche, la jeune Delacour sentit comme même le vent frais sur ses bras malgré les manches longues de son T-shirts blanc, mais le froid n’était pas glacial. Puis elle s’assit, regardant toujours les couleurs du ciel alors que le soleil commençait à timidement se lever.
Un sourire lui vint aux lèvres quand elle souvint de la dernière fois qu’elle s’était trouvée à cette endroit avec Victoire. La jeune Serdaigle s’était teint les cheveux en noir laissant quelques mèches blondes et elle avait rencontré James qui lui avait demandé des explications quand aux diverses rumeurs qui circulaient à la suite du Bal de la Saint-Valentin. Tant de chose s’était passé depuis cet épisode qu’Abi fut surprise en se souvenant qu’il remontait maintenant à bientôt un an, mais ses sentiments n’avaient pas changés depuis cette époque.


Dernière édition par Abigaël Delacour le Jeu 23 Juil - 19:45, édité 2 fois
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James Potter
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Jeu 23 Juil - 13:36

Après une longue semaine passée à écouter les radotages incessants – de la métamorphose transsustancielle aux propriétés de la pierre de lune - de professeurs de plus en plus histériques, le week-end arrivait enfin et rien ne pouvait rendre James plus heureux. En effet, ces temps-ci, chaque cours, chaque devoir à rendre, chaque évocation – même subtile – des examens de fin d’année devenait un motif suffisant pour cauchemarder les yeux ouverts pendant une semaine entière, tant et si bien que le jeune Potter envisageait – secrètement, bien entendu ! – de suivre l’exemple de ses oncles Weasley en fuyant le château avant d’être confronté au terrible passage des BUSE et des ASPIC, examens redoutés par tout élève normalement constitué. C’est donc de ce doux rêve le représentant filant sur son Nimbus 2016, loin de Poudlard, dans le ciel étoilé que James fut arraché par le cri strident de la beuglante que la Ginny de son cauchemar lui avait envoyé en apprenant la nouvelle – ou bien était-ce plutôt le son délicat du yoyo huleur que l’un de ses camarades de chambrée avait cru bon d’acheter lors de sa dernière visite à Pré-au-Lard. Son humeur matinale – équivalente à celle d’un Troll des montagnes – força le Gryffondor à se saisir brusquement de sa baguette magique pour grogner : « Cracbadaboum ». Il y eut un bruit sourd et le hurlement cessa. Entrouvrant les yeux, le jeune Potter distingua un amat de vêtements, de grimmoires et de plumes au pied de lit de cet idiot de Perkins. Satisfait, il rejetta ses couvertures et se leva, conscient du fait qu’il ne parviendrait plus à se rendormir, à présent.

James prit donc le parti de revêtir un vieux jean et un t-shirt tout aussi frais – non pas Razz -, projetant un petit entraînement de Quidditch pour se mettre en appétit. Se saisisant de son balai, il s’apprêta à quitter la pièce, jetant un dernier coup d’œil au reflet que lui renvoyait l’unique miroir de la pièce. En quelques semaines, il avait encore grandit. Ses cheveux bruns un peu trop longs, avait la facheuse tendance de lui tomber devant les yeux. Avec un sourire, le jeune homme les ébouriffa davantage, constatant qu’il ressemblait de plus en plus à son père si l’on ne tenait pas compte de ce regard noisette qu’il avait hérité de son grand-père. Satisfait de lui-même – comme à son habitude – James quitta la pièce, dévalant les escaliers de la tour des Gryffondors, réveillant bruyamment la Grosse Dame, riant aux éclats en réponse à ses remontrances pour finalement finir sa course effreinée au pied du terrain de Quidditch. Là, il enfourcha son balai, prenant suffisament d’altitude pour dominer Poudlard et ses environs.

L’entraînement risquait de tourner court. En effet, après avoir lancé deux ou trois fois le souaffle à travers les cercles représentant les buts, James réalisait que sans le moindre coéquipier, l’ennui le gagnerait vite. Il aurait peut-être du attendre le réveil de Leslie, elle se serait sûrement fait une joie de l’accompagner ! En attendant, il n’avait qu’à se rendre dans la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner avec l’espoir d’y rencontrer Abigaël. Il avait la sensation de ne pas l’avoir vu depuis une énternité au moins. Les cours leur prenaient un temps fou et le reste du temps, elle se trouvait avec Victoire et lui avec Emer-Leslie. Il devait pourtant avouer que les rapports entre Abi et sa meilleure amie s’étaient considérablement amélioré ce qui ne pouvait le rendre plus heureux ! Pour autant, il aurait aimé passer davantage de temps avec la jeune Delacour.

C’est en remontant l’allée qui menait au château qu’il l’aperçut, assise seule sous le timide soleil matinal. Un large sourire éclairant son visage, James allongea le pas et eut tôt fait de la rejoindre pour s’agenouiller derrière elle, laissant tomber son balai tout près d’eux, passant un bras autour de la taille de la jeune fille.


-Hey ! Je ne suis même plus invité à participer à tes petites excursions matinales ? s’exclama-t-il, adoptant un air faussement indigné, passant machinalement une main dans ses cheveux pour les ébouriffer davantage.
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Abigaël Delacour
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Dim 26 Juil - 17:01


Depuis son déménagement de France suite à la mutation de sa mère, Gabrielle Delacour, les événements s’étaient suivis les uns les autres ne donnant aucun moment de répit à la jeune Abigaël. Enfin, tout n’avait pas été que mauvais loin de là : d’abord, elle avait été mise dans la même maison que sa cousine Victoire ce qui ne pouvait qu’enchanter les deux demoiselles, ensuite elle était devenu populaire dans tout le château grâce à l’omniprésence de Victoire à ses cotés, et par la suite... Qu’est-ce qui s’était passé ensuite ? Ah oui, James. Cette partie avait été empli de tristesse mêlé à du bonheur. Comment aurait-elle pu savoir qu’elle aurait fait autant de mal rien qu’en ayant des sentiments pour ce jeune Potter ? D’abord, elle s’était fait du mal à elle-même, ensuite elle avait déchiré une amitié qui semblait aussi dure que du roc pour enfin se faire encore plus mal qu’au début. Mais les choses avaient tourné d’une façon qu’Abi ne s’attendait pas : James partageait ses sentiments. Et oui, cela semble peut être bizarre qu’une fille aussi jolie qu’Abigaël Delacour s’inquiète pour les sentiments qu’avaient un garçon à son égard, mais c’était la vérité. Et faut dire aussi qu’elle n’avait pas commencé sur un pied d’égalité avec James en glissant quelques gouttes de Filtre d’amour dans son verre le soir du Bal de la Saint Valentin, mais il faut croire que le jeune Potter avait réussi à faire abstraction à cet épisode.

Quoiqu’il en soit, la fille de Gabrielle se trouvait là assise devant ce spectacle que lui offrait la nature avec ses pensées en tête, ne sachant pas vraiment pourquoi James avait accepté de lui pardonner, mais elle n’allait pas tout gâcher pour le savoir. Elle était tellement bien avec lui qu’elle ne voulait pas que cela s’arrête aussi vite que ça avait commencé. Et même si le fait de ne pas le voir aussi souvent qu’elle aimerait la rendait aussi triste qu’avant, elle voulait tenter le coup. La jeunesse avait été faite pour ça, non ? Profiter au maximum des instants qu’on a entre les mains.

Abigaël avait voulu entourer ses jambes de ses bras et poser sa tête sur ses genoux lorsqu’elle entendit un bruit derrière elle. Quelqu’un avait posé un objet à coté d’elle et commencé à passer son bras autour de sa taille. Tournant son regard océan vers l’inconnu derrière, elle se détendit en reconnaissant les traits de James. Se laissant aller dans ses bras, elle s’appuya légèrement sur le jeune Gryffondor en le gratifiant d’un sourire ravageur.


-Je me suis dit qu’envoyer un hibou dans la tour des Gryffondor risquait d’être... Comment dire ? Elle laissa une pause pendant laquelle elle caressa la joue de James avec un sourire fin. Pas très discret et... Ca risquait de faire moins d'heureux que prévu.

Remontant son visage de quelques centimètres, elle déposa un doux baiser sur les lèvres de James.
Se décollant doucement du corps de James, elle se déplaça afin de faire face à son jeune brun préféré pour venir s’asseoir en tailleur devant lui un sourire affiché sur ses lèvres blanches. Le vent lui rappela que l’hiver était encore durement installé, mais elle s’en moquait. Elle était avec James, et pour rien au monde elle ne bougerait de cet endroit. Repoussant d’un air rageur une de ses mèches de cheveu blond, Abigaël replongea ses yeux dans l’immensité noisette de ceux du jeune Potter.

-Alors, la fin des vacances s’est bien passée pour toi ? Lily ne t’a pas trop embêté ?

Abigaël se souvenait encore le repas de noël chez les Weasley et de cette petite rouquine aussi pipelette que... Y-a-t-il vraiment un point de comparaison dans ce monde ?

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James Potter
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Mer 5 Aoû - 8:23

Après ces longs mois de crise et de doutes, et alors qu’Abigaël se laissait aller dans ses bras, James ressentit pour la toute première fois un sentiment de sérénité face à cette relation qui, jusque là, n’avait été qu’une gigantesque source de poblèmes. Il pouvait enfin dire – et sans enjoliver la vérité – qu’il se sentait bien, ragaillardi mais aussi grandit par cet amour – cette simple pensée l’aurait profondément dégoûté un an auparavant. Il sentait que par instant, il se dégageait presque complètement de cette image de gamin capricieux et vantard qu’il avait donné de lui depuis son plus jeune âge. Bien sûr, il continuait de faire les quatre cent coups avec Leslie mais il avait réalisé à quel point cette dernière comptait à ses yeux et qu’il n sacrifierait leur amitié pour rien au monde. En un mot, il avait appris à partager, dans un premier temps, puis à donner sans forcément attendre une ovation en retour, et à comprendre. Comprendre la peine de Leslie, comprendre les différences qui le séparaient irrémédiablement d’Abigaël et les accepter, surtout, en tolérant sa cousine Victoire davantage qu’à l’accoutumée – ce qui ne l’empêchait pas de se moquer vertement de la jeune Weasley avec Emer pour peu qu’elle ait le dos tourné. En somme, le jeune Potter avait absoluement tout pour être heureux, réalisant enfin que son entourage proche avait quelque chose de sincère qui ne dépendait pas de son statut de « fils de Harry James Potter ». De l’amour et de l’amitié qui n’appartenait qu’à lui et qu’il ne devait en aucun cas à son père ! Et cela lui avait fait comprendre une chose : il devait en prendre soin comme de la prunelle de ses yeux.

Souriant pour lui-même, James recentra son attention sur la réponse d’Abigaël qui se ponctua d’un baiser que le jeune homme trouva bien trop furtif à son goût. Néanmoins, il su s’en contenter – pour le moment – jugeant que le regard océan de la demoiselle constituait une forme de rédemption tout à fait à la hauteur de ce petit péché. Mais quelques minutes plus tard à peine, Abi commis l’affront de s’écarter définitivement du Gryffondor, préférant s’asseoir face à lui, pour la plus grande déception de ce dernier. Néanmoins l’heure n’était pas au scandale, James prit donc le parti de répondre à la jeune Delacour :


-Tu sais, je ne crois pas que ça aurait été génant ! A vrai dire, j’aurais même préféré que tu envoies le hibou le plus bruyant du château ! Comme ça, avec un peu de chance, il aurait réveillé tout le dortoir avec que le yoyo hurleur de ce crétin de Perkins ne s’en charge ! s’exclama-t-il mi-figue mi-raisin, partagé entre l’envie de rire à la pensée de ce courrier matinal et un air un peu contrarié dû à son réveil brutal.

Mais James n’eut pas le loisir de s’attarder davantage sur ce point car déjà Abi le questionnait sur la fin de ses vacances. Prenant quelques minutes pour réfléchir, le jeune homme finit par s’exclama :

-Eh bien, je pense que ces vacances étaient en tous points catastrophiques et je pense ne pas me tromper en classant Jake Coleman comme n°1 de toute source de problèmes ! A côté de lui, Lily n’est qu’une débutante ! Elle boxe en poids léger dans la catégorie éléments perturbateurs. Si elle s’étendait trop en jérémiades par moment, je m’éclipsait dans le jardin pour m’entraîner au Quidditch ! expliqua-t-il en désignant son balai d’un geste vague, perdu de ses pensées avant de rajouter, l’air distrait : Je ne comprends vraiment pas comme Leslie a fait pour le supporter si longtemps ! Ni ce que tu lui trouves, d’ailleurs !

Il y avait un ton amer dans cette dernière remarque. Néanmoins, James se força à passer à autre chose en questionnant Abi à son tour :

-Et toi ? Comment se sont terminées tes vacances ? Ça n’a pas été trop dur d’écouter Victoire se lamenter ? s’exclama-t-il, faisant allusion au soir de Noël où Ted avait choisit de révéler sa relation avec Vic’ au grand jour. J’imagine bien la scène : « Abi, c’est absoluement terrrrrible ! Tu réalises ? Par la barbe de Merlin ! »

Ce dernier « juron sorcier » avait été proféré dans un français hésitant par James qui entendait régulièrement sa cadette s’exprimer ainsi, suivant avec application les leçons de sa cousine.

-Je ne la comprends pas ! s’exclama-t-il, plus sérieusement. Ils s’aiment – enfin c’est ce qu’ils disent – alors où est le problème ? Je ne comprends pas ! Mais je suis un gars, alors ça doit être normal ! rajouta-t-il avec humour.

Esquissant un sourire, le jeune Potter s’allongea dans l’herbe, fixant un moment le ciel limpide avant de s’emparer des doigts d’Abigaël, prenant le parti de jouer innocemment avec avant de les entrelacer aux siens.
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Abigaël Delacour
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Mer 5 Aoû - 14:18


Lorsque James fit référence au yoyo d’un certain Perkins, elle ne put s’empêcher de sourire au jeune Potter imaginant la scène dans la tour des Gryffondor. Les pauvres ! Les cours étaient déjà assez long et fatiguant pour que en plus un yoyo huleur vienne couper court à leur grasse matinée du week-end, uniquement moment où les étudiants de Poudlard avaient le droit de rester sous la chaleur réconfortante de leur couette jusqu’à l’heure qu’ils souhaitaient, en sachant bien entendu que tous les professeurs de n’importe quels matières que se soient les avait bondé de devoir à rendre, etc...

Assise sur sa cape en tailleur, Abigaël commençait à sentir le froid traverser les longues manches de son T-shirt blanc pourtant fabriqué relativement épais de base. Elle voulut esquisser un mouvement pour se réchauffer comme frotter énergiquement ses mains sur ses bras, ou alors se recaler contre le corps de James. Cette dernière solution lui parut plus discret que la première, mais son geste fut couper par la voix de James. L’écoutant, elle resta là où elle se trouvait joignant ses deux mains afin qu’elle ne les retrouve pas comme dix petits glaçons à la fin de la journée. Lorsque James fit référence à la journée où ils avaient tout deux rencontrés Jake et Madison comme l’élément perturbateur numéro un de ses vacances, Abigaël mordit sa lèvre inférieur. Elle aurait aimé que le nouveau demi-frère de Leslie et James se rencontrent dans d’autre circonstance pour Leslie en tout cas. Mais ce qui donna envie à la jeune Delacour de mordre sa lèvre à s’en faire mal, fut le moment où James prit un ton amer pour lui demander sans vraiment le faire ce qu’elle lui trouvait. Délaçant ses mains, elle posa l’une d’elle sur celle de James et afficha sur son visage l’un de ses plus beaux sourires histoire de faire comprendre à James qu’elle l’aimait et que Jake n’était rien à coter de lui. Heureusement, James ne s’attarda pas sur le sujet Jake Coleman et s’empressa de renvoyer la question à Abigaël.


Une légère grimace vint sur le visage de la jeune Serdaigle lorsque James imita Victoire. Il faut dire qu’elle n’avait pas vraiment eut la chance de discuter longuement avec sa cousine. Elle et sa mère étaient rentrées chez elles directement après le repas de Noël chez Molly Weasley, mais Abigaël était comme même passée voir sa cousine quelques jours après cette fameuse révélation de Ted à toute la famille. Lorsque James reprit la parole plus sérieusement, elle fut tirer de ses songes et elle reporta toute son attention sur James. En tout cas, il avait raison sur un point : Victoire et Ted s’aimaient, mais le problème n’était pas lié à leur sentiment. Les seules personnes à savoir quel était le problème étaient ces deux personnes : Victoire et Ted et personne d’autre.

Ses yeux étaient fixés dans le vide quand James s’allongea dans l’herbe. Ce fût le contact de ses doigts contre les siens qui sa fit sortir de ses pensées. Elle lui sourit et vint s’allonger à ses cotés posant sa tête sur son torse jouant avec leurs doigts enlacés. A cet instant, elle se souvint qu’elle n’avait pas eu le loisir de répondre à la question de James, elle tenta donc de lui répondre.


-Victoire, c’est Victoire tu sais. On ne la changera pas... Mais elle n’était peut être pas aussi prête que Ted à faire sa grande révélation à toute sa famille. Elle aimait peut être ce coté de leur relation : cette idée de secret qui planait au dessus de leurs têtes... Enfin je ne sais pas...

Elle resta quelques instants contre le torse de James sans rien dire. Ces petits moment à eux lui avaient manqué, elle en profitait donc au maximum quand il arrivait. Gardant la main de James dans la sienne, elle releva la tête pour l’appuyer contre sa seconde main pouvant ainsi plonger son regard océan dans celui noisette de James. Laissant encore quelques secondes s’écoulaient, elle reprit d’une voix douce.

-A part ça, la fin de mes vacances était plutôt calme mouvementé par quelques sorties entre fille avec ma mère et quelques promenades avec le chien de mes voisins... Oh et... A ces mots, Abigaël rapprocha doucement son visage de celui de James. Tu m’as énormément manqué...

Laissant ses lèvres contre celle de James durant quelques secondes, elle reposa ensuite sa tête sur le torse de James inspirant l’odeur qu’il dégageait. Une douce odeur qui lui avait tant manqué pendant ses longues vacances de Noël.
Se souvenant de l’avoir vu assis avec Leslie à la table des Gryffondor la veille au soir lors du repas, elle demanda d’un ton heureux.


-En fait, ça va mieux entre toi et Leslie ?!

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James Potter
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Mer 5 Aoû - 15:13

Aux yeux de James, Jake Coleman n’était qu’un vulgaire moldu comptant pour seul atout ses muscles prohéminants sans doute destinés à compenser son manque d’intellect. A vrai dire, il ne savait pas s’il était jaloux ou non du demi-frère de Leslie. En réalité, la jalousie était un sentiment que le jeune Potter n’avait jamais connu jusque là pour la bonne et simple raison qu’il avait toujours obtenu des autres ce qu’il désirait. Ginny avait beau se montrer particulièrement ferme, elle n’avait jamais su résister longtemps aux larmes feintes de ses enfants. Quant à Harry, il était bien trop fier de sa progéniture pour leur refuser quoi que ce soit. La petite famille vivait recluse dans le petit village de Godric’s Hollow, à l’abri des regards indiscrets, mais la célébrité de leur nom ne tardait jamais à les rattraper, faisant d’eux des personnes aimées et respectées. Aussi, James n’avait jamais manqué de rien et avait toujours été apprécié de ses camarades qu’il gratifiait de temps à autres de récits croustillants concernant son héro de père. Alors évidemment, face à un moldu qui ignorait de la terreur semée par Lord Voldemort une vingtaine d’années auparavant, le Gryffondor se trouvait totalement désarmé, surtout lorsque l’individu en question se permettait de faire de l’œil à sa petite amie ! Malgré tout, James prit le parti d’interprété le sourire d’Abigaël comme une façon de le rassurer et de lui dire que Jake Coleman ne lui arrivait pas à la cheville ! [Même s’il le dépassait d’une bonne dizaine de centimètres ! Razz]

Alors que la jeune fille s’allongeait à ses côtés et venait poser sa tête contre le torse de James, ce dernier passa un bras autour de la taille de la Serdaigle, écoutant avec attention son opinion quant à la situation de Ted et de Victoire. Après le repas de noël, le jeune Potter avait revu une fois celui qu’il considérait comme son frère aîné mais ce dernier n’avait pas souhaité s’attarder plus longuement sur le sujet, si bien que James avait craint de voir ici la fin d’un couple qui – bien qu’il ait douté de la sincérité de Vic’ – avait tout de même tenu bon plusieurs années ce qui n’était en rien comparable aux histoires habituellement futiles de tout adolescent. En questionnant Abi, le Gryffondor avait pensé en apprendre davantage et fut donc particulièrement surpris de voir qu’elle n’en savait guère plus que lui. Mais il ne s’attarda pas davantage sur la question, jugeant le fait qu’il lui ait manqué bien plus interessant que les mélodrames de Victoire. Esquissant un sourire, il se hissa sur un coude, se pencha à son tour vers Abi pour murmurer, à quelques centimètres de ses lèvres :


-Et toi ? Tu aimes cette « idée de secret qui plane au-dessus de nos têtes » ?

Et il l’embrassa à son tour avant de se redresser pour passer une main dans ses cheveux bruns de façon à les ébouriffer davantage. C’est alors qu’Abi le questionna quant à l’évolution de ses rapports avec Leslie. S’accordant quelques minutes de rélexion, il finit par répondre :

-ça va beaucoup mieux, du moins c’est ce que je pense ! Nous nous sommes écrits pendant les vacances et nous passons beaucoup plus de temps ensemble depuis la rentrée ! Je crois que j’ai pris conscience de tout le mal que je lui ai fait ! A vrai dire, je n’aurais jamais cru ça possible…

Sa voix se perdit dans un murmure. Il resta un moment songeur, le regard dans le vague, avant de se tourner de nouveau vers Abigaël.

-Tu sais, c’est une fille pleine de vie, elle disait tout le temps qu’elle ne pleurerait jamais ! Alors l’autre jour, à la bibliothèque… ça m’a vraiment fait du mal de la voir comme ça ! Je n’ai pensé qu’à moi ! Un jour Victoire m’a dit : « Nous avons ce dernier point en commun, tu es aussi égocentrique que moi si ce n’est plus ! »… J’ai peur qu’elle ait raison…

Ces derniers mots se perdirent dans un murmure et le jeune Potter laissa échapper un profond soupir. Décidant de se resaisir, il s’exclama, d’un ton qu’il voulait joyeux :

-Mais je crois que ça va mieux avec toi aussi, non ? Vous avez l’air plus agréables l’une envers l’autres ! Ou bien ce n’est qu’une impression ?
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Abigaël Delacour
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Mer 5 Aoû - 17:38


Qu’avait-elle vraiment trouvé à ce Jake Coleman ? James n’avait pas épilogué sur le sujet, mais y avait-il quelque chose à dire ? Pas vraiment, non. Jake était un peu comme les septièmes années de Poudlard qui dévisageaient Abigaël et Victoire lorsqu’elles passaient prés d’eux dans les longs couloirs du château. Il était à lui seul la représentation de tous ces garçons qui ne la regardait que parce qu’elle était belle et non à cause de sa personnalité. James n’avait rien à craindre, lors de sa première rencontre avec l’américain, elle l’avait juste trouvé marrant et plutôt mignon, mais sans plus. La jeune Delacour avait tellement souffert et avait tellement attendu James, qu’elle n’allait pas laisser leur relation tombée à l’eau aussi vite qu’une flèche.

Alors qu’elle se tenait encore sur son coude, ses lèvres à quelques centimètres de celle de James, ce dernier fit référence au "secret qui planait au-dessus de Victoire et de Ted" en le transformant pour qu’ils les qualifient eux deux. Aimait-elle cette idée de secret ? Peut-être. En un sens, elle savait que sa mère était inconsciemment au courant, mais elle préférait garder leur intimité pour eux deux, ainsi elle espérait que tout cela ne se fane pas et qu’ils aient toujours en tête ce bonheur d’être ensemble. Alors un sourire aux lèvres, elle secoua la tête.


-Oui, un peu...

Laissant ses mots s’envolaient dans l’immensité du parc, elle laissa leurs lèvres se rencontrés de nouveau. A cet instant, elle se dit qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse de toute sa vie. Même l’annonce de la mutation de sa mère en Angleterre ne lui avait pas procuré autant de bonheur qu’à cet instant précis. Elle était dans son paradis à elle avec James. Se décollant doucement, elle revint s’installer sur son coude admirant James passer sa main dans ses cheveux afin de les ébouriffer un peu plus. Un sourire lui vint au visage, elle adorait ce coté sauvage et indomptable des cheveux bruns du jeune Potter. Regardant James répondre à sa question sans rien dire, Abigaël eut un pincement dans le fond de sa poitrine lorsqu’il évoqua le mal qu’il avait fait à Leslie. Elle ne pouvait pas ne pas être impliquée. Elle avait tout de même été la base de ce mal chez la jeune Gryffondor. Voyant James songeur, elle n’osa pas le déranger restant où elle était sans bouger. Mais malgré de grand effort, son sourire devint tout doucement une expression indéfinissable sur son visage. Elle n’exprimait ni joie, ni peine. Elle ne pouvait rien faire pour James à part l’écouter. Lorsqu’il reprit enfin la parole, elle esquissa un mince sourire quand il dit que Leslie était pleine de vie. Il avait raison. Cette fille était comme un rayon de soleil, elle ne mentait jamais, il faut croire qu’elle n’était pas douée à cela, lorsqu’elle voulait dire quelque chose elle n’y allait pas par quatre chemins, elle vous disait ce qu’elle pensait. Mais ce mince sourire s’assombrit sur le visage de la jeune Serdaigle lorsque James fit référence à ces larmes qu’on avait vu sur le visage pourtant toujours enjoué de la blondinette. Lors de l’épisode de la bibliothèque, elle aurait tellement aimé pouvoir faire n’importe quoi pour cette jeune fille qui semblait si perdu. Il faut dire que vous le seriez à moins. Elle avait perdu son meilleur ami qui était tombé amoureux d’une des filles qu’ils s’amusaient à critiquer à cause de leur tonne de maquillage. Ce pincement qu’Abi avait ressentit quelques minutes plutôt s’accentua considérablement lorsque James se dit égocentrique. Comment pouvait-il dire ça ? Tous les membres qui composaient le corps d’Abigaël s’était bloquée. James avait tenté de reprendre une conversation normale sur un ton joyeux, mais elle sentait qu’il se forçait. Remontant un peu sa tête, elle avala sa salive avant de reprendre juste après le jeune Gryffondor sur un ton sérieux.

-Attends, James... Par rapport aux paroles de Victoire elle ne...Enfin Je ne pense pas que tu sois égocentrique, loin de là... Elle a du te dire ça sur un coup de tête dans une de vos nombreuses disputes. Regarde simplement cette semaine, tu ais resté avec Leslie, alors que... Baissant la tête, elle reprit sa respiration avant de relever son regard vers celui de James. Alors que tu aurais pu être avec moi, enfin je veux dire... Non que je sois jalouse, loin de là, j’aime le fait que tu es retrouvé ta complicité avec Leslie, mais tu as pensé à Leslie, tu as pensé au autre, à ce qu'il pouvait ressentir avant de t'écouter toi... Quelqu’un d’égocentrique n’aurait jamais fait ça, James... Alors, arrête, tu es loin d’être un garçon égocentrique... Tu es même tout l'inverse.

Tentant d’articuler un sourire, elle passa sa main dans les cheveux de James la laissant doucement descendre pour qu’elle puisse caresser les joues du jeune Gryffondor. Laissant tomber sa main sur le sol, elle baissa la tête songeant aux mots de James avait qu’elle reprenne elle-même la parole. Les choses allaient-elles mieux entre Leslie et Abigaël ? Elle le pensait, elle l’espérait... Elle aimerait tant qu’un jour elle et Leslie puissent rire ensemble, mais la Gryffondor le voulait-elle vraiment ? Relevant la tête, elle tenta d’afficher un sourire qui se voulait joyeux.

-Oui, les choses semblaient aller mieux entre Leslie et moi... Enfin nous ne sommes pas les meilleures amies du monde, mais elle ne m’ignore pas lorsqu’elle passe dans le même couloir que moi. C’est un début...

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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Jeu 6 Aoû - 8:34

James ne savait pas réellement pourquoi il avait prit le parti de dire tout cela à Abi. En définitive, il aurait pu se contenter de répondre de manière évasive à la question de la jeune fille sans se perdre dans moultes détails et ressentis qu’il jugeait, avec le recul, sans la moindre importance. Peut-être était-ce positif, peut-être était-ce le signe d’une confiance réciproque qui poussait à se dévoiler le cœur au bord des lèvres et les yeux pour miroir d’une âme tourmentée ! Mais le jeune Potter ne voulait pas entendre parler de tout cela. Il n’était qu’un adolescent aux préocupations futiles – du moins était-ce le fond de sa pensée ! La maturité, la réflexion et l’écoute étaient des qualités dont il s’estimait totalement dépourvu ce qui le poussait à penser qu’il n’arrivait probablement pas à la cheville de son père au même âge. Les tourments, cela n’avait pas été pour lui jusque là et il se refusait à donner de lui l’image de quelqu’un de sensible ou d’inquiet quant aux autres. Il lui fallait se démarquer de l’écrasante image paternelle et cela passait par cette habitude qu’il avait de rire aux dépens des autres, Minerva McGonagall et Victoire arrivant en tête de ses sources de fous rires incontrôlables. De ce fait, il n’était absoluement pas question de montrer un autre visage à qui que ce soit, Abi comprise !

Malheureusement, la jeune fille prit le parti de lui répondre en appuyant sur le point sensible qu’étaient les relations catastrophiques entre James et sa cousine. Ce que le jeune Potter détestait le plus au monde était la façon dont certaines personnes s’obstinaient à le convaincre de la bienveillance des sentiments de Victoire à son égard ! Pour le Gryffondor, cela ne faisait aucun doute : la jeune fille le détestait prodigieusement et il le lui rendait bien, ils n’appartenaient pas au même monde et s’il n’avait pas eu une infime partie de sang en commun, James ne se serait pas privé de déchaîner encore davantage – si c’était possible – sur la Serdaigle son intelligence machiavélique en matière de farces douteuses ! Tenter de le persuader du contraire équivalait à prêcher désespérément dans le désert, entreprise profondément inutile apparentée à une perte de temps non négligeable !


-Ecoute-moi bien, Abigaël Delacour ! s’exclama-t-il brusquement. N’essaye pas de me persuader du fait qu’au fond d’elle-même (et grâce à l’intervention divine de Merlin) ma cousine m’apprécie suffisament pour ne se montrer désagréable avec moi que sur de simples « coups de tête ». Des coups de tête ma foi fort fréquents ! Rappelle-toi d’un certain filtre à deux mornilles cinquante ! Victoire ne laisse rien au hasard, de sa coupe de cheveux à la hauteur de ses talons aiguilles alors n’essaye pas de me persuader du fait que son attitude envers moi est irraisonnée ! Elle sait parfaitement ce qu’elle dit et fait !

James avait parlé d’une traite, sans même réfléchir au sens et à la portée de ses propos. Lorsqu’il s’arrêta pour reprendre sa respiration, il prit conscience de son erreur et donna un coup de point rageur dans l’herbe du parc.

-Excuse-moi… Je ne voulais pas m’emporter… Je suis désolé… marmona-t-il en passant une main sur son visage comme pour se remettre les idées en place. Je pense que tu te trompes, Victoire et moi avons bel et bien une tête au volume trois fois supérieur à la norme, que tu le veuilles ou non. Et même si j’essaye de recoller les morceaux avec Leslie, je sais que rien n’est gagné d’avance...

D’ailleurs, les propos qu’avaient tenus Abi concernant ses propres rapports avec Leslie n’étaient pas tellement plus positifs. Plongeant ses yeux dans le regard océan de la Serdaigle, James s’exclama d’un ton sûr :

-Elle ne te déteste pas, tu sais ! Elle déteste Victoire et elle a de quoi mais je ne crois pas qu’elle ait quoique ce soit contre toi ! Et quand bien même ce serait le cas, c’est à moi de faire en sorte que ça se passe bien. Vous n’avez rien demandé, l’une et l’autre ! Il faut que j’arrive à concilier notre relation et mon amitié pour elle, c’est tout. Je ne veux pas qu’elle se sente exclue mais je ne veux pas non plus que tu crois que je t’abandonne pour elle parce que ce n’est pas le cas, tu me crois ?

Après une courte, pause, il rajouta :

-Vous ne vous connaissez pas, c'est tout ! J'aimerais bien trouver une cause suceptible de nous réunir tous les trois mais c'est loin d'être évident ! Nous, les gars, nous sommes moins compliqués ! On va voir un match des Canons de Chudley et en ressortant on se connait ! rajouta-t-il en riant. Mais je doute que le Quidditch soit ta tasse de thé !
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Jeu 6 Aoû - 11:19


Parfois la jeune Delacour se disait qu’elle devrait y penser à deux ou plutôt à six fois avant de parler. Mais en cette douce matinée banale à Poudlard, comment aurait-elle pu penser que des paroles qui se voulaient réconfortante se retrouve le déclencheur de la rage du célèbre James Potter ? En fait elle n’y aurait jamais pensé si cela ne lui était pas arrivé.

Dès les premiers mots qu’avaient prononcés brutalement James, Abigaël se sentit toucher par chacun d’eux. Sentant cette douleur dans le fond de sa poitrine s’accentuait au fur et à mesure que James parlait, Abi commença à doucement se relever pour atterrir sur son séant regardant le jeune Gryffondor de loin. Le coup fatal fut frappé au moment où James ressortit l’histoire du filtre d’amour. A ce moment, la jeune Delacour sentit tout son corps être travers par un frisson glacial. Pendant quelques secondes, elle n’arriva même plus à respirer, ses membres étaient comme bloqués. Croisant ses bras autour de sa taille, elle réussit à minimiser cette douleur dans le fond de son estomac et reprendre doucement sa respiration.
Regardant James se passer une main sur son visage et s’excuser, la Serdaigle ne bougea pas. Elle commençait à sentir sa douleur diminuer mais elle n’était pas encore arrivée à n’état zéro. Au moment où James fit référence à sa relation avec Leslie et que ce n’était pas gagné d’avance, Abigaël voulut esquisser un mouvement pour revenir vers lui, pour lui faire comprendre que les choses allaient forcement s’arranger, mais la voix de James coupa de nouveau son élan la laissant inerte assise face à lui. Il avait commencé à lui parler de Leslie.

La dernière fois que la jeune Delacour avait parlée à Leslie, elles avaient eu une conversation pas très longue mais elles en avaient comme même eu une. Abigaël se souviendrait toujours des mots réconfortants quoique décousu que la jeune Gryffondor lui avaient dit à l’entrée de leur cour d’Astronomie. Bien qu’elle fût à la base du changement de James et qu’aux yeux de Leslie, elle était la doublure de Victoire, Leslie ne l’avait pas laissé seule dans ce couloir. Cette dernière l’avait réconforté comme elle le pouvait n’ayant pas non plus de nouvelle du jeune Potter. Après cet épisode, Abi avait arrêté de regarder Leslie comme avant, elle avait de l’estime pour cette petite blondinette, sentiment qui n’était peut être pas partagé, si ?
Entendant le rire de James parvenir à ses oreilles, un mince sourire ne put s’empêcher d’apparaitre sur le visage de la Delacour. Malheureusement il s’estompa bien vite. Elle laissa un long silence s’installer entre les deux étudiants, avant de reprendre d’une voix faible.

-Tu sais James, je... Tentant de trouver ses mots, Abi tortilla ses doigts dans tous les sens et reprit une grande inspiration avant de reprendre. Dès l’âge de cinq ans je considérais plus Victoire comme un modèle vivant qu’une réelle cousine... J’ai grandi avec elle, j’ai partagé tant de chose avec elle. Alors, désolée si mon jugement est un peu faussé lorsqu’il s’agit d’elle mais... Qui peut m’en vouloir de désirer voir les deux personnes qui j’aime le plus s’entendre ? Je sais que j’en demande peut être trop, et il est surement trop tard, mais ne me demanda pas d’avoir un jugement négatif sur les personnes qui j’aime, James, cela m’est impossible... Je vois certain de vos défauts, qui sont parfois aussi les miens je l’avoue mais, les gens changent James... J’en suis surement l’une des preuves vivantes... Quoique...

Avalant difficilement sa salive, Abigaël baissa la tête tentant de regrouper toutes les pensées qui voletaient dans son esprit. Puis elle releva son regard vers James fixant ses yeux dans les siens durant un long moment avant de reprendre.

- Leslie est et sera toujours ta meilleure amie, James, je ne me sens pas abandonner quand tu es avec elle, parce que... Après ce qu’elle a vécu à cause de moi, elle a bien le droit de t’avoir. Et puis, la tension qui aurait pu exister entre moi et Leslie n’est plus, alors même si nous les filles on est un peu plus compliqué que vous, et qu’on ne devient pas meilleur pote après un match de Quidditch, tu pourrais être surpris de mes talents en ce sport ! Rajoutant-elle en souriant sincèrement. Tu n’es pas au courant ? Je fais partie de l’équipe de Serdaigle.

Ces derniers mots avaient été prononcés avec un large sourire aux lèvres. Elle était fière d’apprendre à James qu’elle faisait partir de l’une des équipes de Quidditch de Poudlard.

-Et je pense que je suis peut être même plus forte que toi! Avait-elle rajouté d’un ton ironique.

Qui pouvait être plus fort que James Potter au Quidditch ? Pensa la jeune Delacour, pas elle en tout cas


Dernière édition par Abigaël Delacour le Jeu 6 Aoû - 17:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Jeu 6 Aoû - 15:03

Alors qu’Abi tentait avec peine de justifier la façon qu’elle avait de défendre sans cesse Victoire, James sentit un sentiment d’amertume lui nouer la gorge. Comment avait-il pu pousser la jeune fille à justifier son amitié pour sa cousine alors que lui-même estimait ne pas avoir à choisir entre Leslie et Abigaël ? Vraiment, une fois de plus, il s’était comporté comme le pire des idiots ! Il était évident qu’après avoir passé une si grande partie de leur enfance côte à côte, Vic’ et Abi n’avaient pu que développer une complicité sans égale qu’il ne pouvait pas s’évertuer à détruire sous prétexte qu’il n’appréciait pas la jeune Weasley. Si Abigaël s’était comportée de la sorte envers Emer, le Gryffondor aurait définitivement perdu sa meilleure amie et il ne pouvait dire qu’il aurait été prêt à l’accepter. Victoire était ce qu’elle était, dans ses défauts et ses qualités – car James savait qu’elle en possédait malgré tout – et au-delà de ça, Abi l’aimait et ce seul fait aurait dû apparaître aux yeux du jeune Potter comme une raison suffisante de ne pas chercher à les séparer. Sentant la culpabilité monter en lui comme le pire des poisons, le Gryffondor se saisit doucement de la main de la Serdaigle, comme pour lui témoigner de ses profonds regrets.

Il ne l’interrompit cependant pas, l’écoutant évoquer les améliorations de ses rapports avec Leslie mais aussi ses talents en matière de Quidditch ainsi que sa place dans l’équipe de Serdaigle. A vrai dire, ce détail de la vie d’Abi, James l’avait ignoré jusque là ! Le premier match de la saison avait opposé Gryffondor à Serpentard. Aussi, n’ayant pas encore rencontré les Serdaigle, le jeune homme n’avait aucune idée de la composition de leur équipe ! Cependant, il ravala sa surprise, préférant clarifier la situation vis-à-vis de Victoire avant de diriger la conversation vers des eaux moins dangeureuses.


-Je ne veux pas que tu aies l’impression que j’essaye de séparer de Victoire ! déclara-t-il d’un ton grave mais sincère. J’avoue que je manque de tact, parfois ! Je pense que c’est important que tu puisses préserver tes rapports avec elle tout comme j’entretiens mon amitié avec Leslie ! Si c’est ce qui constitue ton équilibre, je ne chercherais pas à t’en priver !

De là, James décida de contre-attaquer quant à la remarque d’Abigaël concernant son niveau de Quidditch. Une remarque qui pouvait d’ailleurs être interprété comme un défit lancé au jeune Potter. Si tel état le cas, elle ne savait pas à quoi elle s’exposait ! En effet, si le Gryffondor continuait de prendre le Poudlard Express chaque année, c’était sans aucun doute pour perfectionner son niveau de Quidditch ce qui représentait des heures et des heures d’entraînement au lieu de barbantes révisions de potions ! Et puis, avec sa talentueuse poursuiveuse de mère, inutile de dire que James ne s’était jamais privé de nombreux cours particuliers !

-Je ne savais pas que tu faisais partie de l’équipe ! s’exclama-t-il tout sourire. Je ne sais pas à quel poste tu joues mais cela m’étonnerait fort que tu parviennes à me devancer dans ce domaine ! Dommage que tu n’ai pas pris ton balai ! Mais comme je suis galant, je veux bien te prêter le mien afin de voir ce dont tu es capable !

Joignant le geste à la parole, James s’empara de son Nimbus 1016 déposé au sol à quelques mètres d’eux et le tendit à Abi, la défiant du regard. Pour le jeune Potter, toute compétition de Quidditch était une source d’amusement profond. Tant qu’il gagnait, bien entendu ! Razz
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Ven 7 Aoû - 9:14


La chaleur des doigts de James contre les siens procura un certain réconfort à Abigaël, mais elle ne s’arrêta pas de parler pour autant. Le sujet Emer-Leslie Owen lui tenait vraiment à cœur. Elle était la meilleure amie de James et pour rien au monde Abi remettrait son grain de sel dans leur amitié. Elle l’avait déjà fait exploser une fois, elle ne comptait pas recommencer, surtout qu’ils étaient en pleine reconstruction. Et encore mieux, en plus de rester loin de cette ancienne amitié, elle tentait de créer de nouveau lien avec Leslie. La jeune Serdaigle savait très bien qu’elle ne pourrait pas être aussi proche de Leslie que James l’était, ou elle ne considérerait surement jamais Leslie autant que Victoire, mais elle voulait tout de même essayer quitte à se prendre des murs de plein fouet. Entre Abigaël et Victoire s’étaient quelque chose que ni le temps, ni la distance ne pouvaient estomper. La jeune française n’avait jamais ressentit quelque chose de pareil, à part peut être pour ce jeune brun qui se tenait en face d’elle, dans ce parc, en cette belle mais froide matinée. Les choses pouvaient-elles changer entre Leslie Owen et Abigaël Delacour ? Oui. Du moins, cette dernière l’espérait et pensait cette idée réalisable. A plusieurs reprises depuis leur retour à Poudlard, Abigaël avait tenté une approche vers Leslie, mais à chaque fois soit la Gryffondor était entouré, assise à la grande table de la Grande Salle ou alors c’était elle de son coté qui était entourée par Victoire, et d’autre Serdaigle. Non, que Leslie ne pourrait pas tenir une discussion avec sa cousine, mais disons que le couple Victoire/Leslie était perdu d’avance, et elle ne voulait pas faire l’arbitre entre les deux.

Enfin, la situation entre elle et Leslie semblait être sur une bonne voix et James préféra revenir sur le sujet Victoire. Elle l’écouta jusqu’au bout avant de poser sa seconde main sur celle de James et rajouter en la caressant doucement.

-Ne t’inquiet pas... Moi et Victoire, il nous en faut plus pour qu’on s’éloigne. Si l’une de nous finit le mascara de l’autre, ça c’est susceptible de déclencher une guerre ouverte entre nous, rajouta-t-elle avec un sourire, mais pas ça...

Mettant ainsi fin à cette conversation, elle écouta James contre-attaqué sa remarque sur son niveau de Quidditch. Elle n’en attendait pas moins de lui, elle espérait qu’il entende le micro-défi qu’elle avait glissé dans sa remarque. Souriant aux paroles de James, elle regarda le ballet que James lui tendait et James, successivement. Puis elle s’arrêta sur le visage du Gryffondor qui était empli d’une sorte de bonheur. Elle s’avança doucement vers lui, un sourire aux lèvres.

-Ta galanterie me touche James, vraiment !

Les lèvres de la jeune Delacour n’étaient plus qu’à quelques millimètres de celle de James, mais elle s’arrêta, accentuant son sourire. Puis elle attrapa d’une main agile le ballet qu’avait James en main, pour ensuite s’éloigner de lui afin de se relever vivement.

-Allons-y alors, dit-elle un sourire toujours affiché sur son visage et le défiant à son tour du regard.

Attrapant sa cape qu’elle posa sur son bras, elle enlaça sa main dans celle de James et se dirigea d’un pas rapide vers le terrain de Quidditch. Elle espérait que les entrainements intensifs qu’avaient eus les Serdaigle allaient enfin payer. Lorsqu’ils furent arrivés au pied du terrain de Quidditch, elle s’arrêta juste devant le souaffle posé au sol. Elle l’attrapa d’une main puis se tournant vers James pour lui sourire, elle se pencha vers lui pour l’embrasser avant d’enfourcher le ballet du jeune Gryffondor pour s’élever dans les airs.

James commençait à devenir tout petit au moment où Abigaël atteint les trois grands cercles représentants les buts. Un sourire toujours affiché sur le visage, la jeune Serdaigle lança d’une manière astucieuse le souaffle à trois reprises dans les grands cercles avant de redescendre vers le Gryffondor. Le Quidditch était plus intéressant lorsqu’on était plusieurs. Ici la jeune Delacour avait vite fait de s’ennuyer toute seule dans les airs, mais une idée lui vint à l’esprit. Touchant enfin le sol, elle lança un sourire triomphant au jeune Potter.

-Alors, comme j’étais ?

Gardant son idée pour plus tard, elle attendit la réaction de James un sourire toujours fixé sur son visage presque angélique à cet instant.

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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Ven 7 Aoû - 16:49

Dans la famille de James, le Quidditch était plus une religion qu’un véritable sport. En effet, rares étaient les membres de sa famille qui ne pouvaient pas se vanter de quelques exploits accomplis au sein de l’équipe de leur maison ! Son grand-père avait été un brillant poursuiveur, ses oncles avaient occupé les postes de batteurs et de gardien ; quant à son père, il avait été le plus jeune attrapeur de Gryffondor depuis au moins un siècle ! Et c’était sans compter la brillante carrière de sa mère chez les Harpies de Holyhead. Le jeune Potter ne souvenait pas avec exactitude de la première qu’il était monté sur un balai mais il était certain d’une chose : il avait commencé très jeune. Il fallait également avouer qu’étant donné la façon dont la famille Potter-Weasley s’était agrandie, les cousins et cousines avaient toujours eu suffisament d’effectif pour monter deux équipes et se disputer les maillots des Canons de Chudley – fierté britannique oblige ! – garants de la victoire d’une « pseudo coupe du monde » dont le terrain n’était autre que le Terrier. Ces souvenirs de matchs endiablés avec Arthur, les jumelles ou même Albus – qui pouvait parfois se révéler comme un élément utile à l’équipe Razz – eurent pour effet de provoquer le sourire du jeune homme.

Il fut interrompu dans ses rêveries par la voix d’Abigaël qui semblait relever le défi ce qui ne pouvait pas le rendre plus heureux ! Aussi se laissait-il entraîné par la jeune fille jusque vers le terrain de Quidditch où il se choisit une place tout en bas des gradins afin de mieux observer les exploits de la Serdaigle. Celle-ci s’éleva rapidemment dans les airs jusqu’à atteindre les trois cerceaux délimitant les buts. Elle y lança le souaffle à trois reprises avant de regagner la terre ferme. James devait avouer qu’elle ne se débrouillait pas si mal, qu’elle semblait même plutôt à l’aise ce qu’il n’aurait jamais soupçonné. Il fallait dire qu’Abi n’était pas de ces filles que l’on imaginait tenter de se frayer un passage entre deux colosses prêts à lui envoyer le premier cognard sans la moindre hésitation ! Non pas que le jeune Potter soit misogyne, loin de là ! Razz Mais il fallait avouer qu’Abigaël était plutôt… fluette ? Néanmoins, pas question de se montrer trop enthousiaste face à elle !


-Pas mal, pas mal… répondit-il avec un haussement d’épaules alors qu’il se relevait et s’avançait vers elle. Il faut croire que les français savent à peu près jouer ! Mais, sans vouloir te vexer, c’était facile ! Je ne sais pas comment tu t’en sortirais si moi et ma masse musculaire hors du commun – qui fait frémir Jake Coleman, soit dit en passant – essayions de te barrer la route !

Le ton était beaucoup trop exagéré pour qu’il ne puisse pas être interprété comme une vulgaire plaisanterie. Joignant le geste à la parole, James s’approcha d’Abi, bombant le torse, tentant d’adopter un air menaçant pour finalement s’arrêter à quelques centimètres d’elle et déposer un furtif baiser sur ses lèvres.

-Tu crois qu’ils ont quelques balais en réserver dans les vestiaires ? demanda-t-il en désignant les locaux d’un geste de la main. Ou bien préfères-tu aller chercher le tien ? Ce serait plus amusant si nous pouvions jouer l’un contre l’autre !
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Sam 8 Aoû - 21:59

Depuis qu’Abigaël s’était inscrite au Quidditch pour représenter sa maison dans e sport illustre, beaucoup de ses camarades s’étaient demandés comment était-ce possible qu’Abigaël Delacour, fille de Gabrielle Delacour, cousine de Victoire Weasley puisse être membre de l’équipe de Quidditch de Poudlard. Beaucoup avait gardé leurs interrogations pour eux, mais d’autre les avaient extériorisées en demandant ouvertement à la jeune Serdaigle. La plupart était ses équipiers de Quidditch, mais certain était de simple étudiant de Poudlard curieux de ce revirement. Lorsqu’elle s’était présentée, cette question ne lui était pas venue à l’esprit, pour elle son geste avait était naturelle. Mais après réflexion, la jeune Delacour se demandait si elle n’avait pas tenté de montrer à ses camarades une autre facette de sa personnalité, celle qu’elle ne montrait pas si souvent. La totalité de Poudlard avait l’habitude de connaître Abi comme une fille superficielle qui n’avait pas d’autre occupation que son apparence extérieure, mais par cette inscription, elle avait peut-être eu envie de montrer à tout le monde qu’ils se trompaient, que derrière ce visage parfait se cachait une autre Abigaël que certaine personne avait eu l’honneur de découvrir. Mais ce nombre de personne était tellement réduit que le jeune Serdaigle pouvait les compter sur les doigts d’une seule main. Alors afin d’en quelque sorte "justifié" cette inscription, elle avait dit aux étudiants curieux qui avaient osés lui demander qu’elle adorait le Quidditch et qu’elle avait entendu dire qu’il y avait encore des poste à pourvoir à Serdaigle. Cette explication avait suffit aux curieux et elle avait pu commencer ses entraînements sans avoir des regards interrogateurs portés sur elle.

Elle fut tirée de ses songes par la voix de James qui semblait à première vue avoir un regard plus que critique sur son jeu. Mais le ton exagéré qu’il utilisa fit comprendre à la jeune Delacour qu’il plaisantait. Les compliments n’étaient pas le fort de James Potter, se dit-elle en souriant. Ce sourire se transforma en rire cristallin lorsque James s’avança vers elle en gonflant la poitrine et en se comparant même à Jake Coleman. Il avait raison sur un point, se dit Abigaël pour elle-même, elle n’avait eu aucune résistance lorsqu’elle était dans les airs, elle ne savait pas si elle aurait pu passer si James avait été face à elle pour la bloquer. Mais elle ne dit rien gardant ce compliment pour elle, Abi continua à sourire au jeune Potter. Elle le laissa déposer un baiser furtif sur ses lèvres avant de lui tendre son ballet. Se disant qu’il était peut-être temps de mettre son plan à exécution, elle voulut rajouter quelque chose, mais la voix de James la devança. Comment pouvaient-ils avoir la même idée ? C’était SON idée à la base, mais en tout cas, James avait raison : cela pourrait être amusant qu’ils jouent l’un contre l’autre. Continuant sur un ton rigoleur, elle tenta de gonfler à son tour sa poitrine et s’avança vers James en gonflant de même ses biceps.

-Tu es sur de vouloir jouer contre moi ?! Je n’ai pas envie que tu sois en colère parce que tu as perdu contre moi ! Tu n’as pas encore vu toute la force qu’une française dans mon genre peut déployer !

N’arrivant pas à garder son sérieux, Abigaël laissa retomber son poitrail et afficha un large sourire sur son visage déjà comblé. Après avoir désigné à son tour le local derrière James d’un signe de tête, la jeune Delacour partit récupérer l’un des meilleurs qu’il avait en stock et revint vers James.

-Je me suis déjà entraînée avec ceux là, je n’ai pas besoin d’aller chercher le mien, c’est très bien ainsi, et puis... commença-t-elle avant de reprendre son ton rieur. Je peux quand même te mettre une raclée avec un vieux ballet !

Lui lançant l’un de ses regards bien à elle, elle s’envola dans les airs attendant que James la rejoigne pour commencer.
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Dim 9 Aoû - 12:12

Riant de bon cœur aux prétentions d’Abigaël, James laissa à celle-ci le loisir de s’éclipser dans les vestiaires afin de choisir un balai qui soit dans un état à peu près correct – chose assez rare lorsqu’on pensait que la vieille McGo’ avait refusé que l’on se débarasse des vieilles Comètes (sûrement par nostalgie de son époque ! Razz). Néanmoins, Poudlard comptait quelques modèles intéressants et c’est avec l’un d’eux que la Serdaigle réapparut quelques minutes plus tard, visiblement bien décidée à montrer toute l’étendue de son talent. Avec un amusement non dissimulé, le jeune Potter la suivit de son regard noisette alors qu’elle enfourchait son balai tout en lui promettant une défaite cuisante avant de s’élever rapidemment dans les airs. Bien décidé à ramener rapidement la jeune fille sur terre – au sens figuré, bien entendu ! Wink – James s’empressa de faire de même, retrouvant avec joie les sensations liées au vol. Pendant les vacances de noël, son emploi du temps plus que chargé et les conditions météorologiques on ne peut plus déplorables avaient contraint le Gryffondor à laisser son balai au fond de sa vieille malle. La reprise des cours, quant à elle, avait été marquée par les inombrables devoirs qui n’étaient maintenant plus inférieurs à 30 centimètres de parchemin ce qui représentait un travail non négligeable malgré tous les efforts de James pour grossir chaque fois davantage son écriture. Aussi, les membres de l’équipe de Gryffondor étaient tombés d’accord sur le fait que leur prochain entraînement devrait attendre le week-end. C’est pourquoi le jeune Potter était-il si heureux d’enfourcher de nouveau son fidèle Nimbus 2016.

Prenant quelques minutes pour retrouver ses automatismes, James monta en chandelle avant de bifurquer brusquement vers les années délimitant les buts. Il en fit le tour plusieurs fois, le vent sifflant à ses yeux et ébouriffant ses cheveux. Puis, brusquement, il redescendit droit sur le sol avant de redresser le manche de son balai à la dernière minute pour s’emparer du souaffle qui gisait sur l’herbe verte du terrain. C’est alors qu’il rejoint Abigaël, tout sourire, la balle serrée sous son bras.

-Allez, trève de plaisanteries ! [color=orange]s’exclama-t-il avant de lançant le souaffle à la Serdaigle. [/color]Comme je suis galant, je te laisse commencer ! Je vais me placer, tu commences quand tu veux !

Joignant le geste à la parole, il fila à toute allure en direction des buts, se plaçant à mi-chemin entre Abigaël et les anneaux. Le rôle de gardien n’était pas vraiment pour lui ! Il préférait de loin tenter d’intercepter l’attaque de la Serdaigle avant que celle-ci ne puisse tirer. Cela dit, cela ne serait sûrement pas une mince affaire. Pour avoir déjà joué contre l’équipe de Serdaigle, il devait avouer qu’ils étaient toujours bien entraînés et un peu plus axés sur la tactique que ces crétins de Serpentard ! Mais l’heure n’était pas aux réfléxions concernant les différentes équipes du château ! Décidant, de lancer définitivement le match, James s’exclama :

-Prépare-toi à subir ta plus grande défaite !

A peine eut-il prononcés ces quelques mots qui s’élança à toute vitesse sur Abi avec l’intention évidente de s’emparer du souaffle.
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Abigaël Delacour
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Dim 9 Aoû - 13:46

Assise sur le vieux, mais meilleur, ballet qu’elle avait trouvé dans la réserve, Abigaël se sentit libre. Elle était en compagnie de James, et l’air qui passait dans ses longs cheveux défaits lui donna l’impression d’être ailleurs qu’à Poudlard. Depuis quelques semaines, elle avait espéré pouvoir se retrouver sur ce terrain de Quidditch avec James, et bien cela était fait. Les cours interminables et les devoirs de six kilomètres de loin ne lui avaient pas vraiment donné le loisir de s’amuser. Bien que les entraînements des Serdaigle tournent parfois à l’amusement, ils étaient tout de même sensés perfectionner leur technique. C’est pourquoi en regardant James enfourcher son ballet de s’envoler dans les airs, la jeune Delacour ressentit une certaine joie envers ces moments si... Particulier.

Restant là où elle se trouvait, elle regarda James faire plusieurs tours des buts. Souriant pour elle-même, elle rassembla ses longs cheveux en une queue de chevale afin de les attacher correctement à l’aide de l’élastique noir qu’elle avait autour de son poignet. Ainsi prête, elle regarda James continuer ses petits mouvements de remise en forme. Lorsque ce dernier redescendit brusquement vers le sol, Abigaël se prépara toujours un sourire affiché sur son visage. Laissant James s’approchait d’elle, elle récupéra des deux mains le souaffle que James lui avait lancé. Calant la grosse balle rouge sous l’un de ses bras, elle remit l’une de ses mains sur son ballet afin de le fixer.


-Attention, James ! Le temps va tourner si tu continues à être aussi galant ! Commenta-t-elle d’un ton rieur.

Le laissant se diriger et se placer entre elle et les grands cercles, la Serdaigle vérifia que le souaffle était bien placé sous son bras, elle attendit qu’il lance le départ. Lorsqu’elle vit James s’avancer à toute vitesse vers elle, Abigaël fit comme lui. Fonçant vers le Gryffondor, elle lui lança un large sourire avant de dévier afin de le contourner aussi vite qu’elle put. Il fallait bien qu’elle avoue que James avait des réflex et elle le retrouva la seconde qui suivit à ses cotés. Tentant une accélération, elle se souvint qu’après qu’elle n’était pas sur son ballet et que celui-ci n’avait pas vraiment la même puissance que le sien. Sachant qu’elle ne pouvait pas marquer en jouant sur la vitesse, elle opta donc pour les mouvements rapides afin que la Gryffondor ne lui récupère pas le souaffle des mains. Les équipiers, dans ce genre de situation, ça aident toujours, mais elle était seule. Et à part si un Serdaigle s’était comme part hasard lever tôt afin de s’entraîner, ce qu’elle savait impossible, elle devait réfléchir seule afin de contourner la "masse musculaire" qu’elle aimait tant, ou plus communément appeler James afin de lancer le gros souaffle dans l’un des grands cercles. Apercevant une porte de sortie, la Delacour s’élança, et en moins de temps pour le dire, elle réussit à lancer le souaffle dans l’un des cercles. Se tournant vers James, elle lui lança un large sourire.

-Et 1 à 0, James !

Le voyant redescendre récupérer le souaffle, elle se prépara à poursuivre James. Il était rapide, mais elle parvint à se placer à sa hauteur volant vers les autres buts qui étaient les siens. Les Gryffondor avaient une façon de jouer qui les caractérisaient, et c’est ainsi qu’ils étaient ressortit premier à deux reprises consécutives. Avant qu’elle aille s’inscrire dans l’équipe de Serdaigle, Abigaël avait une fois été spectatrice d’un des entraînements des Gryffondor l’an passé. Leur capitaine était de taille, cela se traduisait par des scores écrasant à certain match qui opposait les différentes maisons. Sortant de ses songes, elle vit James prendre de l’avance. Tant bien que mal, Abi tenta de venir se placer devant ses buts afin de bloquer le souaffle qu’avait lancé James, mais être gardien n’était pas vraiment son atout principal, donc la balle frôla juste son ballet mais sans le toucher. 1 partout ! Le match promettait d’être intéressant.
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Dim 9 Aoû - 15:06

Ignorant la petite boutade d’Abigaël à son égard, James fonça droit sur la jeune fille. L’espace d’un instant, il crut qu’il allait parvenir à intercepter le souaffle. Mais c’était sans compter sur l’agilité de la Serdaigle qui parvint à l’éviter d’un simple écart de son balai. Il en fallait davantage pour destabiliser le jeune Potter qui bifurqua aussitôt, changeant sa trajectoire pour se retrouver au coude à coude avec Abi, leurs épaules s’entrechoquant. Persuadé de maîtriser pleinement la situation, le Gryffondor commit l’erreur de vouloir prendre un peu d’altitude afin de couper la route de sa jolie adversaire, laissant derrière lui toute forme de galanterie. Malheureusement, Abigaël profita de ce moment d’inatention pour se précipiter vers les buts, lançant le souaffle dans l’un des cerceaux de fer, ouvrant ainsi le score. Retenant un juron que Ginny aurait condamné d’un froncement de sourcils – lorsqu’il jouait au Quidditch, James perdait la notion d’amusement ou d’amis, seul la victoire comptait – le jeune homme préféra ravaler sa rage en descendant de nouveau en flèche vers le sol, redressant le manche de son balai encore plus tard que la foi précédente afin de s’emparer de la balle. Lorsqu’il revient à la hauteur d’Abi, il avait réussit à cacher sa déception sous un masque d’hypocrisie qu’il portait plutôt bien, il fallait l’avouer.

-C’était l’échauffement ! déclara-t-il dans un haussement d’épaules. Je t’ai laissé gagner, c’est évident ! Je ne voulais pas que tu sois tout de suite découragée !
Ne lui laissant pas la possibilité de répliquer quoi que ce soit, James s’élança à son tour, changeant régulièrement d’altitude et de trajectoire afin de rendre le travail d’Abi un peu plus difficile. Le souaffle étroitement serré sous son coude gauche, il dirigea son balai avec habilité de sa seule main droite, slalomant entre des obstacles invisibles, regrettant de ne pas avoir l’occasion de bousculer un ou deux Serpentard. Jettant un rapide coup d’œil par-dessus son épaule, il réalisait qu’Abigaël était à distance suffisante pour le mettre hors de danger. Il choisit donc de mettre un terme à cette attaque en lançant énergiquement la balle à travers l’un des cerceaux. Les efforts que déploya la Serdaigle pour empêcher l’inévitable furent tout à fait louables mais vains. Levant le poing en l’air en signe de victoire, le jeune homme ne put s’empêcher d’en rajouter un peu, montant en chandelle et redescendant à vive allure vers Abi pour rajouter quelques éléments au spectacle ! Razz

-Et voilà ! s’exclama-t-il, triomphant. Quand tu voudras apprendre à jouer, tu me feras signe ! Il reste encore du chemin à parcourir avant que l’élève ne supplante le maître !
Affichant un air on ne peut plus supérieur, ne pouvant retenir un sourire amusé, James prit le parti de descendre chercher le souaffle avant de subir les foudres d’Abigaël. Il redescendit donc pour la troisième fois et récupéra la balle avant qu’elle n’effleure le gazon si bien entretenu. C’est alors qu’il distingua au loin une silhouette familière qu’il aurait reconnu entre mille. Tout sourire, le jeune Potter fit signe à Abigaël de le rejoindre avant de repporter son attention sur la jeune fille qui entrait sur le terrain. L’espace d’un instant, il se surprit à envisager les différents cas de figure qui s’offrait à lui : soit cette arrivée à l’improviste était à prendre comme un mauvais signe du destin, comme l’annonciatrice de nouvelles querelles que le Gryffondor ne surporterait pas ; soit elle était synonyme d’une magnifique matinée en perspective – et pourquoi pas d’un match palpitant ?
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Emer-Leslie Owen
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Ven 14 Aoû - 14:40

- Terry, si tu tiens à mettre des chaussettes, prends-les au moins pareillées. C'est déjà bizarre que tu n'en mettes que deux...

A moitié réveillée dans son grand lit aux couvertures un peu rêches, dans le Dortoir pour filles de Quatrième Année de Gryffondor, la jeune Owen à la coupe de savant fou observait son petit chien farfouiller dans sa malle. Au moins avait-il eu la décence d'enfiler une écharpe avant de s'attaquer aux chaussettes, songea-t-elle sans vraiment s'interroger sur la logique de la situation. Le Dortoir était déjà vide, toutes les autres "camarades" (mini-Victoires-aux-maquillages-incrustés) de Leslie étant déjà descendues dans la Grande Salle pour profiter à fond de ce premier week-end après la rentrée des vacances de Noël. Aux yeux de la blondinette aux cheveux décidément très mal coiffés, nul doute que ce samedi matin allait être atrocement rasoir, comme tous ses prédecesseurs et tous ses successeurs (rares prises de conscience de James non incluses, mais il ne faisait pas non plus beaucoup d'efforts pour penser à sa meilleure potesse ces derniers temps). Et de toute façon, il faisait frisquet puissance mille, décida-t-elle en resserrant sa couette autour d'elle, surtout si elle se fiait à ses pieds avoisinant la température du "régifrirateur" high-tech de Courtney - Terry avait un jour eu l'idée plus qu'étrange de rentrer dedans à la recherche de Cheetos, et était resté enfermé une heure avant que Jake ne le découvre avec le même but en tête. Les mâles étaient décidément vraiment vraiment déficients au rayon neurones en ce bas monde : il était évident que les Cheetos ne poussaient pas au Pôle Nord, mais dans les placards à chips.
Aussi Emer-Leslie prit-elle une grande décision pour la morne journée qui s'annonçait : elle resterait au lit, en pyjama, et regarderait Terry transformer les abords de son lit en marées de vêtements multicolores pendant les douze prochaines heures. Et pas de risque de mourir de faim, bien entendu : pensiez-vous vraiment que Jake et Madison avaient accepté de quitter Terry le Chien sans lui offrir sept sacs de Cheetos en guise de cadeau de Noël ?


- Non, Ty', pas d'expédition dans l'antre de McGo aujourd'hui. De toute façon je donnerais mon pied à baver qu'elle est en grave panne de biscuits écossais assortis à sa robe de chambre, alors on ne risque pas d'en trouver... des gâteaux, pas des kilts, lança-t-elle au canidé manifestement décidé à sortir du Dortoir coûte de coûte.

Ce qu'il ne risquait pas de réussir à faire vu son gabarit, le poids de la porte et le total désert plus désertique que vide de la Salle Commune en cette heure d'éclate totale pour tout le monde, sauf elle-même, songea Les' avec un soupir d'outre-tombe. Elle reposa sa tête sur son oreiller, ferma les yeux, eut un instant d'égarement en se disant que décidément, ce drap avait une odeur de pied d'hyppogriffe... et entendit ladite porte grincer. Et Terry le Chien dévaler les escaliers avec force jappements et bruits laissant entendre qu'il venait de se prendre un mur, comme d'habitude.
Mais par quel miracle mâtiné bizarrerie la bête avait-elle pu défier la volonté de Merlin (quoique, connaissant ledit barbu, pas impossible qu'il ait été trop occupé à repasser ses caleçons à fleurs pour s'occuper du destin d'une demi-leprechaun aux cheveux violemment longs) ? Car en effet et hors de propos, Leslie devait se rendre à l'évidence : Connie avait dû verser deux litres de Pouss'Peruk dans son bol de porridge un matin, et maintenant ses cheveux lui arrivaient sous les épaules en une cascade de machins blonds sans grand intérêt. A voir l'enthousiasme de la mère de famille, pourtant, lorsqu'elle avait vu leur longueur, il y avait de quoi l'accuser de crime, mais passons.
Les' se releva vaguement, dans le dessein de rattraper Terry le Chien, de l'enfermer dans sa malle et de retourner se coucher pour les trois prochains siècles... lorsqu'elle s'aperçut qu'une élève la regardait d'un air limite inhabituel. Encore une mini-Victoire qui en profiterait pour reluquer son pyjama à grenouilles oranges sans scrupules.

- Hé, Emer, qu'est ce que tu fiches au lit ?
- Rien. C'était vrai.
- Je suis descendue voir mon copain tout à l'heure, il est troooop beeeaaauuu, il est en Cinquième Annéééééeee, il est brun aux yeux veeeeerrrtss.... Et on s'est vus sur le Terrain de Quiddiiiitch... Enfin, bref, là bas j'ai vu ton copain aux cheveux lamentables, là, tu sais, Jake Potter. Il est avec une blondasse qui ferait mieux de changer de sweat-shirt...
- Ah. Synthétique, intense, bourré de tout le désintérêt du monde. Efficace.
- Enfin, bref, tu vois, si tu veux aller la détrôner un bon coup, au lieu de rester à déprimer dans ton coin... fonce !
- D'accord. Intérêt un peu relancé, mais pas tant, pas tant.
- Euh, mais avant, enfin, tu vois, quoi... recoiffe-toi, parce que là, ça craint. Vraiment.
- Trop aimable, Milicent.
- Appelle-moi Brenda, je trouve ça plus classe.

Et la mini-Victoire de s'en aller sans autre prise d'intérêt pour une Leslie fatiguée par la fatigue et pas franchement décidée à bouger pour autant. Enfin, pas jusqu'à ce que la voix de Milicent/Brenda s'élève à nouveau des tréfonds de la Salle Commune : "Oweeeennn, viens récupérer ton clebs ! Il a encore mangé mon pull !".
Pas d'autre solution pour Leslie que de se laisser tomber, littéralement, hors du lit, descendre les escaliers telle l'allégorie de la mollesse, récupérer un Terry manifestement fier au possible de tenir l'équivalent de sa masse en laine dans sa gueule, et remonter tout aussi mollement vers le Dortoir, le chien dans les bras et l'obligation d'aller le promener dans la tête. Merlin seul savait à quel point le canidé pouvait se révéler capable d'ingurgiter des trucs improbables si elle ne le laissait pas se défouler dans le Parc. Quel dommage de risquer de croiser le couple James/Abigaël, cependant, pensèrent en choeur les quelques neurones restant à Les' alors qu'elle se lavait et s'habillait, enfilait un gros manteau de laine orange, jaune et rose spécial week-ends, et se mettait à chercher la laisse de Terry dans tout le Dortoir. Avant de se rappeler que la laisse aussi, il l'avait mangée.
A nouveau, elle le souleva de terre, en pensant très fort qu'il fallait absolument qu'il arrête les Cheetos s'il tenait toujours à se faire porter par sa maîtresse, et sortit de sa Salle Commune, direction le Parc.

On ne peut plus plus heureux de pouvoir gambader dans les prés (comprendre, le gazon vaseux du Parc de Poudlard, pas du tout assez épargné par la pluie british pour ressembler de près ou de loin à un pré), Terry le Chien sauta dans les flaques, les parterres de fleurs, les buissons et autres limaces géantes pendant tout le trajet, si bien qu'il devint difficile pour Les' de rester convaincue du fait qu'il avait été blanc à une époque. Ils atteignirent vite les abords du Terrain de Quidditch, à son profond désarroi, et elle ne put que garder les mirettes fixées sur les deux silhouettes volantes un peu plus loin devant elle, et les regarder opérer un aterrissage pas aussi raté que ce qu'elle avait imaginé en riant sous cape avec son humour 100% OwenBurkien.
Complètement au taquet par ailleurs, Terry le Chien ne mit qu'un siècle et demi à reconnaître James de loin, et alors qu'il s'élançait à sa rencontre et que Les' elle-même était assez près d'eux pour voir leurs sourires de couple "Lovelace, philtre d'amour et bonheur pour toujours", elle se rendit compte que son chien portait toujours ses chaussettes. Enfer et damnation.
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Abigaël Delacour
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Mar 25 Aoû - 12:08

Avec la vitesse que produisait le ballet où était assise Abigaël, elle sentait le vent picoté son visage concentré. Malgré l’élastique avec lequel elle avait rassemblé ses longs cheveux blonds, qui devenait par ailleurs, vraiment trop long, elle sentait le vent passé entre ses mèches ce qui lui chatouillait le coup. Un sourire aux lèvres, elle tenta d’avancer aussi vite qu’elle put sur ce vieux ballet en repoussant ces mèches rebelles. Entreprise qu’elle ne conseille à personne. Ayant stabilisée son ballet devant les grands cercles, elle lança un regard assassin à James qui se dépêcha de descendre chercher le souaffle avant même qu’elle puisse rajouter quelque chose à sa réplique. En un sens, il avait raison, elle avait beau s’entraîné le plus souvent possible, Abigaël n’atteindra jamais le niveau de Quidditch du jeune Potter. Quoique avec de la persévérance et de l’aide extérieur elle pourrait y arriver ! Cette remarque intérieure la fit sourire alors que son regard virevoltait des grands gradins aux marques sur l’herbe verdâtre pour finir par se poser sur une silhouette fine et... Leslie ?! Tournant son regard vers l’endroit où devait probablement se trouver James et elle le vit, le souaffle sous le bras lui faisant signe de la rejoindre. Gardant son sourire aux lèvres, elle pointa son ballet vers la silhouette qui semblait les attendre. Lorsqu’elle se posa non loin de James, elle lui glissa avec un ton rieur.

-J’ai pas dit mon dernier mot, James ! Je vais te mettre une raclée à notre prochain match de Quidditch !

S’éloignant un sourire radieux sur les lèvres, elle s’arrêta devant Leslie. Lui adressant un sourire amical en signe de salue, Abi dévisagea Leslie. Les cheveux blonds de la Gryffondor avaient pris quelques bons centimètres depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu d’aussi prés, et la Serdaigle trouvait que cela lui allait plutôt bien. A cette longueur, ses cheveux vieillissaient le visage de la jeune Owen, et elle la trouva belle. Vraiment. Bien entendu les étudiants de septième années qui se retournaient en voyant passer Abigaël ou Victoire, n’aurait surement aucune réaction en présence de Leslie, mais d’autre, moins fixer sur le maquillage et compagnie, remarquerait la beauté de Leslie. Souriant pour elle-même, Abigaël se souvint d’un jeune homme qui avait regardé avec insistance la jeune Owen, se passait-il quelque chose ? Affaire à suivre se dit-elle, avant de laisser son regard tomber sur le petit animal qui se tenait aux pieds de la blondinette. Un chien ? S’accroupissant afin de poser son ballet au sol, Abi tendit sa main vers le museau de l’animal afin de passer sa main sur sa petite tête. Tentant de faire abstraction des chaussettes dépareillées portées par le chien, elle leva ses yeux vers Leslie.

-Il est à toi, Leslie ? Il est trop... Mignon !

Ce dernier mot avait été prononcé sur un ton sincère. Alors qu’elle reporta son regard vers la petite touffe de poil, elle se rappela du grand chien de ses voisins. Qu’était-il devenu ? J’écrirai à ses maîtres en rentrant dans la salle commune ce soir, se dit-elle avant de se relever pour écouter la réponse de Leslie.
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Jeu 27 Aoû - 16:17

L’espace d’un instant, James crut naïvement que le jour où les trois jeunes gens pourraient enfin se comporter normalement tous ensemble était enfin arrivé ! C’est la raison pour laquelle il s’était avancé vers Leslie, tout sourire, le pas dynamique et les cheveux plus en bataille que jamais. Mais lorsqu’il fut suffisament près de sa camarade, il réalisa que cet élan de bonne humeur n’était pas particulièrement réciproque. Deux solutions : soit sa meilleure potesse était si peu réveillée qu’elle ne jugeait pas utile de se confondre en grandes démonstrations d’affectionnitude sans borne, soit son animosité envers le petit couple n’était toujours pas totalement refoulée ce qui promettait encore une journée catastrophique. Inquiet, James décida de se donner le temps de la réflexion avant de dire quoique ce soit, laissant Abi s’extasier devant Terry le chien avant de concentrer à son tour son attention sur l’animal survolté qui semblait bien décidé à lui faire une fête sans pareil. Non sans esquisser un sourire amusé, le jeune homme laissa tomber son balai dans l’herbe et posa un genoux à terre, offrant sa mine réjouie à Terry – qui lui exprima toute sa gratitude par quelques litres (que dis-je ! quelques mètrs cubes !) de bave ce qui était, dans le fond, particulièrement répugnant. Mais James n’y faisait pas attention, glissant ses mains dans les poils plus si blancs du chien qui semblait d’autant plus survolté en voyant à quel point il parvenait à attirer l’attention sur lui. Ce n’est que plus tard que le jeune Potter remarqua la présence des chaussettes sur les pattes de l’animal. Réprimant difficilement un grand éclat de rire, il s’exclama :

-Eh bien, Terry ! Tu en as de belles chaussettes ! Qu’est-ce qu’elle est gentille cette Leslie de te faire de si beaux cadeaux ! Bon chien, va !

Après quoi James détourna son attention de Terry, se relevant et croisant pour la première fois depuis son arrivée le regard de son amie. A en juger par son expression, elle ne semblait pas réellement ravie de les voir. A cette pensée, le jeune Potter eut un pincement au cœur. Il était partagé entre la peine – Leslie semblait ne pas arriver à accepter cette situation ce qui n’avait rien de réjouissant – et la colère – quelqu’un pourrait-il enfin lui dire ce qu’il convenait de faire ?! Agacé de ne pas savoir quoi faire, James se mit à chercher quelque chose à dire ou à faire, un moyen d’agir avant que la situation n’échappe à tout contrôle, comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient tous les trois. Soudain, il décida de prendre les choses en mains en forçant un peu le destin. Il s’empara de nouveau de son balai d’une main tandis que de l’autre, il s’emparait du bras de Leslie. Plongeant ses yeux noisette dans le regard de son amie, il s’exclama :

-On avait commencé une partie de Quidditch ! Joue avec nous, s’il te plait ! Je te prête mon balai et je vais en chercher un dans les vestiaires, si tu veux !

Angoissé à l’idée qu’elle ne s’emporte et ne décline l’invitation pour aller se réfugier dans la tour de Gryffondor, James lâcha son balai pour poser son index sur les lèvres de sa camarade.

-Ne dis rien, Leslie, s’il te plait ! Contente-toi d’accepter ! Je n’en peux plus de cette stuation ! Essayons d’être tout trois de bons amis, pour une fois ! Donnons-nous au moins une chance ! Donne-nous cette chance, Leslie, s’il te plait...… Les choses n’ont pas autant changé que ce que tu sembles croire ! Je suis toujours ton ami, ça n’y change rien ! On a faillit être mariés par le truchement de l’inadvertance, ça compte pour moi ! Est-ce que ça compte pour toi ?

Craignant d’en avoir trop dit, de s’être laissé emporté par ce trop-plein d’émotions résultant de ces longues semaines de silence, James détourna la tête, cherchant le regard d’Abi et, par la même occasion, un appui, un soutien.
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Emer-Leslie Owen
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Lun 7 Sep - 20:49

Fichtre. A l'époque de ses fouilles et farfouillages intra-mallesques, Terry avait une écharpe aux couleurs de Gryffondor habilement enroulée autour du cou, et il ne portait à présent plus que ses chaussettes (cadeau de Noël de Connie, mais vue leur taille avoisinant celle des pieds de Leslie à 6 mois, cette dernière n'avait jamais su si ledit présent lui était destiné, ou au canidé. Mystère). Bien évidemment, ladite écharpe malencontreusement égarée par le truchement de l'inadvertance d'un chien à moitié disjoncté lui appartenait à elle, Leslie Owen, elle n'en avait qu'une, elle avait déjà froid et ses voyait mal aller plaider sa cause auprès de cette chère Gonnie en prétendant lui dire toute la vérité et rien que la vérité : "Oui, Professeur, mon chien est très branché mode et il se trouve que cette année, l'écharpe mit chaussettes dépareillées est de rigueur pour l'hiver, de préférence sans rien d'autre au rayon vêtements... Enfin, juste pour les canidés, hein, je me vois mal déambuler de ci und de là dans mon plus simple pas pareil, et je... Bref, je voudrais bien une autre écharpe, le grand merci !".
McGo ne risquait pas d'apprécier le dialogue, surtout si elle ne pouvait pas en placer une à ce point, songea Les', pourtant giga fière du monologue à fort penchant poilogène qui venait de germer dans sa petite tête. Elle sourit un peu bêtement à cette idée, et ne se rendit pas compte qu'elle associait pensée amusante à phrase sans queue ni tête prononcée à voix haute, et qui allait ENCORE mettre James d'une humeur de troll ivre :

- Il faudra que je raconte ça à Justin, fit-elle donc, avant de réaliser que James et Abi lui faisaient face, et surtout que Terry était en passe d'arracher toutes les brindilles du balai de la jeune Delacour si sa maîtresse (héhé) ne s'en occupait pas illico presto.

Elle se pencha vers le chien et le prit dans ses bras, avec un sourire à l'intention d'Abigaël car en effet, Ty' était givré et hyper sale, chaussettes incluses, mais trop mignon. En vérité. Et d'ailleurs, à bien y réfléchir, Leslie ne lui en voulait pas vraiment d'avoir égaré son écharpe - au pire, elle n'avait qu'à enrouler Terry le Chien autour de son cou et à marcher comme si de rien n'était dans le Parc, et...
La blonde sorcière fut néanmoins tirée de ses sages réflexions par un sursaut violent (le sien), lui-même ordonné par la brusque prise de son bras par une main connue mais décidément très grande : James avait-il réellement perdu ce qu'il lui restait de neurones en état de marche ? Difficile de le dire pour la descendante leprechaun la plus bizarre de la Terre, qui avait en l'occurence la vue cachée par ses cheveux - merci, Merlin, merci vent ! - et mit un certain temps avant de pouvoir libérer une de ses mains pour y remédier. Cela dit, la proposition de James était assez alléchante, elle devait bien l'admettre. Si ce n'était qu'avec les vingt kilos de cheveux qui lui passaient devant les yeux tous les trois quarts de seconde, elle risquait fort de finir empallée sur un des buts, mais passons.

Elle prit un air songeur, ou assimilé, puis rentra ses cheveux dans son gros manteau de laine orange, jaune et rose spécial week-ends. Avec un sourire triomphant à l'adresse de James elle s'exclama, en s'étonnant toujours autant de devoir lever les yeux aussi haut pour atteindre ceux de son poteau - et sans chercher à répondre à sa question, qui se devait d'être soit rhétorique, soit bourrée de sentiments que Les' avait une fâcheuse tendance à considérer comme très embarrassants :

- Je ne m'étendrai pas là-dessus, camarade... Merlin sait à quel point je suis enthousiaste à l'idée de faire un tour en balai, nonobstant.

Et Emer-Leslie de se dégager de l'emprise de James, puis de repartir en courant vers les vestiaires du Terrain de Quidditch, pour y trouver ce qui s'approchait le plus de la définition universelle d'un balai de vol. A peine revenue à l'endroit où James et Abi l'attendaient, elle enfourcha sa trouvaille et décolla sans plus attendre. Le but étant de ne surtout, surtout pas culpabiliser rapport au fait qu'elle venait d'administrer une claque magistrale à James et sa main amicale tendue vers elle en guise de diplomate. Mais en vérité, le sentiment de s'élever d'abord lentement au-dessus du sol, puis de prendre de plus en plus de vitesse jusqu'à ne plus rien voir du paysage sinon une marée de couleurs floues, grisa Leslie avec assez de violence pour lui faire oublier ce léger incident. Terry jappait en-dessous d'elle, probablement paniqué à l'idée de voir sa maîtresse décéder en se prenant un gradin, et par conséquent de trouver sa gamelle vide le soir venu. Et James... arf, s'il la connaissait si bien qu'il le clamait encore, il ne pouvait que s'être attendu à ce genre de réaction. Leslie restait Leslie, après tout.
Qu'attendait-elle de cette bizarre journée à forte dose d'étrangeté mâtinée non-normalité ? Probablement pas une giga poilade en compagnie de sa nouvelle meilleure copine Abigaël, ni un énième mariage par le truchement de l'inadvertance avec James. Mais elle était restée, au lieu de repartir se vautrer dans son pyjama à grenouilles oranges. Et n'était-ce pas une sorte de... preuve de coopération ? Si, si !
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Abigaël Delacour
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Mar 8 Sep - 19:44


Depuis qu’Abigaël était arrivée à Poudlard, elle avait vu ses camarades avec des rats, des grenouilles, des chats, des chiens... Et de son coté, elle n’avait qu’un simple hibou qui rendait l’âme après un simple aller-retour de chez Gabrielle à Poudlard. Les animaux de compagnie de ses camarades lui faisaient énormément envi, mais les mois passaient et la jeune Serdaigle n’osait pas en acheter un. En voyant l’état de son hibou, elle avait peur d’être une mauvaise maîtresse : c’était peut être le cas d’ailleurs. Mais il faut dire qu’à la vue du petit chien de Leslie avec ses chaussettes dépareillées, son envie incontrôlable de pouvoir avoir un chien dans ses bras lui reprenait. Si Leslie n’avait pas tendu ses mains pour prendre le canidé dans ses bras, Abi s’en aurait surement chargé et l’aurait couvert de caresser et de papouille diverse et varier.
Elle fut tirer de ses songes animalier lorsque Leslie prit la parole, mais ses mots ne semblaient pas vraiment être adresser à James ou à la Delacour. Cela était plus une pensée dite à haute voix. Mais Abigaël ne put s’empêcher de se demander qui était le Justin en question dans la réplique de la Gryffondor. Un garçon ? Oui, se n’était pas vraiment le nom d’un chien ou quelques choses de poilu du genre, mais qui était-ce ? Fronçant légèrement les sourcils, elle tourna son regard vers James. Non, cela ne pouvait pas être un nouveau surnom à James. James et Justin... Non, il n’y avait vraiment rien en commun.


-Qui est...

Ces mots avaient franchi les lèvres de la Delacour sans qu’elle puisse faire quelque chose pour les arrêter. Sa question n’avait pas eu de fin parce qu’au moment où elle avait formulé la question, la réponse lui était venu instantanément. Justin Finnigan, élève de Gryffondor, quatrième année. Ses informations lui étaient revenues d’un coup et le visage du Justin en question par la même occasion. D’après ce qu’elle avait compris, il était irlandais, raison pour laquelle les deux Gryffondor s’entendaient, se dit-elle en espérant que sa réplique n’avait été entendue par personne. Le fait de passer trop de temps en compagnie de James, lui faisait prendre ses tiques de langage, ou peut-être plutôt ceux de Leslie. Qui sait ?
La suite des évènements s’enchaîna sans qu’Abigaël intervienne. Elle regardait comme une spectatrice James et Leslie, puis elle tenta une action. Voyant que Leslie semblait gêner par la longueur de ses cheveux, elle se rappela de l’élastique qu’elle avait autour de son poignet. Elle en prévoyait toujours deux. Pourquoi ? Merlin, seul, le sait. Pour ce genre de situation là, peut-être. Mais son geste avait été trop long, et Leslie se trouvait déjà dans le vestiaire du Terrain de Quidditch à chercher un ballet. La pauvre, il n’y en restait que des vieux et surement aussi vieux que notre charmante directrice, se dit-elle en souriant. Leslie se trouvait déjà dans les airs lorsqu’Abigaël se tourna vers James avec un sourire aux lèvres.

-Filles contre garçon ?

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre car la seconde d’après, elle se trouvait dans les airs, accentuant les aboiements du pauvre chien qui était resté au sol. Pauvre de lui, il voulait jouer lui aussi !
Le vent qui frappait sur son visage lui rappela pourquoi elle aimait tant voler. Grimpant jusqu’à la hauteur de Leslie, elle lui lança un sourire amicale et lui tendit son élastique qu’elle avait anciennement autour du poignet.

-Tiens, tes cheveux tiendront surement mieux dans un élastique que dans ton manteau !
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James Potter
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Mer 9 Sep - 19:15

A la fois inquiet et perplexe, James fixait Leslie sans sciller, priant secrètement Merlin de lui accorder ne serait qu’une toute petite journée, ou une toute petite heure, même une toute petite minute, de sérénité en compagnie des deux filles qui comptaient le plus pour lui sans qu’il n’ait à choisir entre l’une et l’autre et à justifier ce choix par la suite. A vrai dire, le jeune homme s’était préparé à toute sorte de réaction de la part de son amie : [« Terry est souffrant et allergique au Quidditch, dès qu’il voit un souaffle, il prendre boutons, il faut qu’on rentre ! » ou encore « Désolée mais j’ai du travail, je tricotte un bonnet écossais pour l’anniversaire de McGo’, il faut que je le finisse à temps ! » ou plus loufoque et improbable encore « Tu ne vas jamais me croire mais un Scoutt à Pétard m’a provoqué en duel et m’a donné rendez-vous près du lac ; si je suis en retard, il me réduira en bouillie, pour sûr ! »]. Mais ce que Leslie laissa échapper, par inadvertance – tout comme le mariage et les chaussettes de Terry, par ailleurs !^^ - fut bien plus terrible que ce à quoi le jeune Potter s’était moralement préparé. Pendant des années, il avait cru que chaque sourire de sa camarade s’accompagnait probablement du souhait de lui en faire part à lui, son meilleur ami de toujours, principal protagoniste de leurs fausses épousailles et comparses rêvés pour nombre de farces et plaisanteries à l’égard de Minerva ou de Victoire ! Seulement voilà, la menace que James avait tant craint arrivait à son paroxisme : Justin Finnigan entrait dans la bataille pour gagner les faveurs de Leslie ce qui avait le temps d’agacer prodigieusement le jeune Potter.

Faisant preuve de cette même maladresse qui était commune au duo Owen/Potter, Abigaël jugea le moment opportun pour entammer la question qu’il ne fallait surtout pas poser sous peine de déclencher la troisième guerre mondiale (au moins !). Serrant les poings dans ses poches, James cherchait désespéremment quelque réplique acerbe à lancer, ne se souciant plus le moins du monde de la paix qu’il avait jusque là tenté d’instaurer, bien trop frustrer par la tournure que prenait les évènements. Néanmoins, il fut ramené à la raison pour une Leslie à l’air totalement innocent qui semblait être la seule à ne pas prendre entièrement la mesure du malaise qui venait de s’installer sur le stade de Quidditch. Alors que la jeune Owen prenait son chien dans ses bras pour éviter à celui-ci d’être à l’origine d’un énième carnage, le jeune Potter prit la décision – plutôt sage, il fallait l’avouer – de ne pas relever la remarque, bien décidé, cependant, à surveiller de près les relations qu’entretenait sa meilleure potesse avec ce benêt d’irlandais si peu intéressant ! Frustré, James ruminait intérieurement avec tant de force qu’il entendit à peine Leslie annoncer joyeusement qu’elle était partante pour une partie de Quidditch. Il ne réalisa qu’il avait une guerre de retard que lorsqu’il se retrouva seul sur le terrain, les deux filles l’attendant depuis quelques minutes, quelques dizaines de mètres au-dessus de lui.

Délaissant ses sombres passées et priant pour que Finnigan ne vienne pas gâcher ce bon moment, James s’empara du souaffle resté au sol et enfourcha son balai et frappa le sol de son pied, s’élévant dans les airs. Bien vite, il rejoint les deux jeunes filles qui semblaient plongées dans des occupations féminines qu’elles jugeaient probablement de la plus haute importance, raison pour laquelle le jeune Potter eut bien du mal à ne pas témoigner de son impatience, se sentant relativement exclue. Une fois les cheveux de Leslie noués, James lança le souaffle à cette dernière et s’exclama, confirmant la proposition d’Abigaël :


-Filles contre garçons ! Et comme je suis galant (ce qui n’arrive pas tous les jours), je vous laisse commencer !

A ces mots, il fila près des buts situés à l’opposé des deux jeunes filles, espérant que celles-ci profiteraient de l’occasion pour jouer ensemble et partager enfin quelque chose ce qui leur permettrait, peut-être, à long terme, d’entretenir une bonne relation ! Qui sait ?
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Emer-Leslie Owen
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Jeu 10 Sep - 16:35

Une fois arrêtée en l'air au milieu du terrain, Leslie s'accorda un petit regard particulièrement appréciateur sur le paysage - enfin, sur ce qui en restait depuiss que ce qui lui servait de cheveux s'obstinait à avoir aussi la fonction de rideau. La jeune sorcière jeta un coup d'oeil vers le bas et ô, miracle, eut la confirmation qu'au moins, elle n'avait pas hérité du vertige maladif de Connie - sa mère était la seule femme au monde à sentir sa tête tourner quand par hasard elle devait se mettre sur la pointe des pieds pour ranger une casserole. Et vue la taille de l'ancêtre, ce geste était récurrent, cela va sans dire.

Terry, lui, se roulait actuellement dans l'herbe avec force grognements de satisfaction témoignant du fait que oui, même la pelouse anglaise à la McGo & Queen avait le don de faire un très bon gratte-dos. D'ailleurs, tant que personne n'avait la malheureuse idée d'arriver en kilt ou déguisé en mini-saucisse, aucune chance que le canidé ne soit tenté de se trisser du terrain pour se sustenter. Même Ty' avait vite compris que les tentacules du Calmar Géant étaient très peu digestes.

Sur ces belles (?) pensées, Abigaël arriva à la hauteur de Les', en lui tendant un truc qui ressemblait à s'y méprendre à un Cheerios géant. Mais voilà, la petite Owen doutait sérieusement que sa camarade se Serdaigle fut assez givrée pour lui proposer un petit repas alien à la cool alors que leurs positions à califourchon sur les balais n'étaient pour ainsi dire pas du plus grand des conforts. Elle se saisit néanmoins du truc et l'observa pendant un moment, avant de se rappeler une des célèbres crises de sa maternelle, poussée il y avait bien deux ans de ça, dans leur petit jardin irlandais plein de trèfles (mais juste à deux ou trois feuilles, bien sûr) : "Emeeeeeeeeeeeeeerrr, ordonne à ton animal de cesser de confondre mes élastiques avec ses beignets de calamar, ou j'en fais du pudding !" / Et Leslie de répondre avec sagesse et stoïcitude à toute épreuve, "Certes, mère, mais à mon avis, le pudding aux beignets, ce sera très bof."
"Je parlais du chien, mon lapin."
"Et tu trouves ça mieux ?"

Un élastique à cheveux, par tous les caleçons les plus biodégradables de ce bon vieux Merlin, songea Leslie avec une certaine fierté. Haha ! Elle ramena ses cheveux en arrière et les attacha en un machin qui aurait pu ressembler à une queue de cheval vue de très loin dans le brouillard par un clocher myope. Puis, elle se tourna vers un James à l'air impatient et le gratifia d'un nouveau sourire triomphateur et vaguement terrifiant comme pour dire, "Hé, toi, tu n'y arriveras jamais !".

C'est hors de propos avec une dextérité tout à fait étonnante pour une blonde au manteau tricolore et au cerveau de mouette que la fille de Brian Burke s'empara du Souaffle et le cala contre sa hanche, on ne peut plus contente de se remettre au Quidditch. Et on ne peut plus impatiente de se trouver à nouveau au milieu du terrain pour de vrai (non pas qu'elle eût absorbé assez de substances illicites pour oser prétendre à un rêve à ce moment précis, mais enfin, ils n'iraient pas bien loin à trois joueurs au lieu de quatorze), à mettre la pâtée aux Serpentard en se faisant violemment acclamer par la foule en délire. Enfin, quoi, elle pouvait toujours rêver ! Et puis, ce n'était pas pour rien si elle avait été gardée comme Poursuiveuse dans l'Equipe malgré le changement de capitaine ! D'ailleurs, le fait de choisir une 'Ricaine gavée de baseball à la Jake-mit-Cheetos comme chef de Quidditch témoignait probablement de manque total de coordination entre les quatre neurones de Minerva. Sans cynisme aucun, bien sûr.
Leslie attrapa donc la baballe et entendit les jappements jaloux de Terry qui, lui aussi, aurait bien participé au jeu si seulement il n'avait pas été censé léviter. En un temps record elle fit signe à Abi de la suivre, fonça (enfin, façon de parler, le balai de l'Ecole n'atteignant au grand max que les 0.7 km/h) vers les buts consciencieusement gardés par James... et lui adressa une phrase d'une sagesse profondissime mâtinée imitation poilogène de l'accent américain le plus Jakien du monde :

- Okay, cowboy, tu vas voir ce dont les blondes sont capables ! Accroche-toi à ton écharpe !

Sur ces splendides paroles elle fit une passe par derrière à sa coéquipière... et attendit qu'Abigaël marque LE but de l'année, et ce grâce à elle bien entendu, parce qu'on a toujours besoin d'un plus irlandais que soi. Razz
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Abigaël Delacour
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Dim 13 Sep - 18:39

Attendant un James perdu dans ses pensées sur l’herbe du Terrain de Quidditch, Abigaël regardait Terry, le chien de Leslie, se frotter le dos sur le pâturage comme personne auparavant. Esquissant un regard songeur vers Leslie, la Serdaigle se demanda si le chien était susceptible de se sauver et de découvrir par lui-même l’immense parc de Poudlard, mais si Leslie ne l’avait pas attaché, Terry devait surement être dressé et ne pas s’enfuir alors que sa maîtresse se trouvait dans les airs. Enfin, Abigaël l’espérait. Son regard fut attiré par James qui venait de décoller, enfin, du sol pour venir les rejoindre, laissant donc Terry seul.
Au moment où James confirma l’idée d’Abigaël sur l’avenir du match qui allait se dérouler en cette froide matinée, elle ne put qu’accentuer son sourire. Elle et Leslie pourraient peut-être enfin passer un moment ensemble autour d’un sport qu’elles aimaient toutes les deux, étant donné qu’elle-deux faisaient parti de l’équipe de leur maison. Tentant de se souvenir du dernier match qui avait opposé Gryffondor et Serpentard, elle essaya de se souvenir du poste qu’occuper Leslie... Poursuiveuse ! Mais oui, elle se souvenait maintenant. Le match avait d’ailleurs été grandiose. Elles occupaient donc toutes les deux le postes de Poursuiveuse, un bon point, se dit Abi alors que sa partenaire attrapait le souaffle que James lui avait lancé. Un nouveau James Potter était-il né, se demanda la française au moment où pour la seconde fois depuis ce matin, le jeune Gryffondor s’était montré galant. Souriant pour elle-même, elle regarda James voler vers les grands cercles. Elle était mauvaise langue, James était un garçon galant, à ses heures perdues. Razz
La réplique que Leslie lança à James, fut à la base d’un court rire chez la française. Elle avait raison sur une chose, elles allaient gagner, et James allait recevoir une leçon de Quidditch de la part des deux blondes qu’il avait en face de lui. Alors qu’elle poussa son ballet au maximum de sa vitesse, elle intercepta à temps la passe que Leslie lui avait fait. Elle jouait plutôt bien, se dit-elle en tentant de prendre de la vitesse. Elle préférait son ballet, mais elle pouvait comme même tenter quelque chose.


-Les’, prépare-toi à recevoir le souaffle, James va arriver...

Et ces paroles étaient dans le vrai. Au moment même où Abigaël finit sa réplique à l’attention de la jeune Gryffondor, le second Gryffondor s’élança vers elles, espérant surement récupérer la balle avant qu’elles n’arrivent à la hauteur des buts. Vérifiant la position de Leslie, elle lui envoyait la balle que Leslie réceptionna. James se trouvait trop prés de sa partenaire pour qu’elles puissent tenter quoique se soit et lui criait des tentatives d’attaque allaient forcément être audible par le Potter. Abi vint donc se mettre à la hauteur de Leslie, à quelques centimètres d’elle. Espérant qu’elle pourrait entendre les instructions qu’elle allait lui passer, elle lui dit d’un ton bas.

-Passe-moi la balle, je vais essayer de passer sous James. Pendant ce temps, essais de monter un peu plus haut des buts. On va essayer de marquer !

Leslie lui passa la balle ce qui fit comprendre à la Serdaigle que la jeune Owen avait entendu ses paroles. Piquant vers le sol, Abigaël espérait que James allait la suivre, laissant Leslie sans surveillance. S’arrêtant net, elle regarda où se trouvait Leslie. A l’endroit pile où elle comptait qu’elle soit, de plus, James se trouvait exactement là où elle voulait qu’il soit. Souriant au jeune Potter, elle lança de toutes ses forces, le souaffle à Leslie qui dès qu’elle l’eut dans ses mains, le lança dans l’un des grands cercles. Elles étaient plutôt forte, se dit-elle en regardant le visage de James qui ne devait pas s’attendre à ça.

-Fais pas cette tête, Cowboy !, lança-t-elle à James en reprendant l'expression de Leslie. Il faut dire que cela lui allait bien ^^

Puis, lançant un sourire triomphant à l’attention de Leslie, elle remonta vers sa camarade attendant que James revienne avec le souaffle, mais il allait surement de suite réattaquer. Abigaël lança donc un regard vers Leslie, et elle prit de la vitesse pour rejoindre les cercles qui se trouvaient à l’autre bout du Terrain, là où James allait surement marquer un but dans les minutes qui allaient suivre. Elles avaient réussi à marquer un but, mais elles ne pourraient surement pas contrer un lancé du Gryffon... Sa pensée et la vitesse de son ballet s’arrêtèrent net. Elle avait sentit quelque chose d’étrange sur son visage comme si... Encore une fois. Mais qu’est-ce que ? Levant la tête vers le ciel, elle vit de gros nuage gris, et des gouttes de... Pluie ! Non, elle ne rêvait pas, elle avait bien senti des gouttes d’eau sur son visage. Grimaçant, elle se tourna vers les deux Gryffondor qui étaient encore près des grands cercles.

-Hé, James ! Tu auras ta revanche une prochaine fois, parce que si tu ne veux pas te prendre une douche dans les minutes qui viennent, il faudrait qu’on rentre !

Elle aurait vraiment voulu continuer cette partie. Les événements commençaient à devenir intéressant, mais Merlin en avait décidé autrement il faut croire. Regardant dans la direction de Terry, elle constata que lui-aussi avait sentit des gouttes d’eau et qu’il ne semblait pas vraiment heureux de cette douche malvenue.
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James Potter
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MessageSujet: Re: Certaines choses changent, d'autre non.   Certaines choses changent, d'autre non. Icon_minitime1Dim 20 Sep - 12:35

Persuadé que rien ni personne ne pouvait remettre en cause sa réputation d’excellent poursuiveur au sein de l’équipe de Gryffondor, James eut un sourire moqueur lorsqu’il devina au loin sur le visage de Leslie cette expression à la fois triomphante et menaçante. Si les deux demoiselles pensaient pouvoir le prendre de vitesse, elles se trompaient lourdement. Il suffisait pour lui d’asséner un grand coup de coude à la détentrice du souaffle pour dévier violemment la trajectoire de celle-ci et récupérer ainsi, dans un même temps, la balle et l’avantage. Il n’aurait alors plus qu’à ouvrir le score en tentant au passage un de ces brillantes figures dont les joueurs professionnels avaient le secret ! Rien de plus simple, en somme ! Persuadé de sa suprématie, le jeune homme mit un temps à réaliser que Leslie venait de donner le coup d’envoie de la partie en s’élançant à une vitesse vertigineuse (non pas), vers les buts qu’il était censé garder. La menace plutôt pitoyable dont elle le gratifia ne manqua pas de provoquer l’hilarité de l’âiné des Potter qui tenta en vain de prendre un air terrifié avant de se recentrer son attention sur la partie au moment même ou Abi réceptionnait le souaffle suite à une passe, plutôt habile, il fallait l’avouer, de son irlandaise de coéquipière.

Alors que la Serdaigle descendait en piquée vers le sol, James ne manqua pas de se confondre en ricannements. Si les deux jeunes filles pensaient qu’il ne la suivra pas par peur de s’écraser au sol, elles scellaient là l’issue de ce match qui tournerait, comme de juste, en sa faveur. Prêt à démontrer toute l’étendue de son talent, le Gryffondor se pencha donc sur son balai, descendant à toute allure en direction d’Abigaël qu’il rejoint rapidemment grâce à son incroyable talent (ou plutôt à aux performances de son balai dernier cri !^^). Fier de cet exploit, James s’apprêta à s’emparer du souaffle lorsque la Serdaigle le prit de vitesse pour faire une passe bien amenée à Leslie qui en profita pour foncer vers les buts et envoyer la balle à travers l’un des trois cerceaux. Surpris, James resta bouche bée quelques instants pour finalement se redresser sur son balai et passer une main dans ses cheveux tout en affichant un air idiot et surpris. Blessé dans sa fierté masculine, il ne pouvait rester silencieux face aux provocations d’Abi !


-Il fallait bien que je vous donne l’occasion de marquer un point ! Je ne tenais pas à vous ridiculiser tout de suite ! Mais attention, je ne vous ferais plus de cadeaux maintenant ! Sortez vos mouchoirs les filles, l’heure a sonné !

Sur ces bonnes paroles, le jeune homme s’élança à toute allure vers ses propres buts pour récupérer le souaffle avant qu’il ne touche le sol. Après quoi il piqua droit sur les cerceaux situés à l’opposé du terrain, préférant un passage en force à une quelconque tactique idiote qui s’avèrerait profondément inutile étant donné son infériorité numérique ! Pour une fois, ce crétin de Finnigan lui manquait cruellement, il devait bien l’avouer ! Fort heureusement, Merlin eut la bonté de lui envoyer la pluie pour unique secours ce qui s’avèrerait probablement suffisant pour lui éviter une défaite cuisante que les deux filles n’auraient de cesse de lui rappeller pendant quelques trillards d’années. Néanmoins, il ne pouvait pas abandonner si vite sans protester, ne serait-ce qu’un tout petit peu. Aussi fit-il demi-tour pour rejoindre Abigaël et Leslie et s’exclamer :

-Merlin a bien vu que vous étiez terrifiées à l’idée de perdre alors il vient à votre secours ! ça va aujourd’hui ! Mais attention, la prochaine fois, aucun traitement de faveur ! Et je jouerais avec Justin, ça sera plus équitable !

Fier de ce petit tour de passe-passe plutôt bien entreprit, James redescendit en piquée vers le sol, bien décidé à démontrer quelques nouvelles prouesses. Mais le résultat fut bien loin de l’effet escompté puisqu’une fois à hauteur du sol, le Gryffondor glissa lamentablement sur le gazon transformé en marécage géant pour venir s’affaler de tout son long dans l’herbe boueuse. Jurant de tout son soul, il finit néanmoins par se relever alors que Leslie et Abigaël le rejoignait.

-Sans commentaire ! râla-t-il, reprenant ses mimiques de troll des montagnes. Rentrons, ça va mieux !

Joignant le geste à la parole, le jeune homme retira sa cape qu’il déploya au-dessus d’eux afin de les protéger de la pluie qui redoublait d’intensité. Ils purent donc remonter le petit sentier les menant au château sans trop de dommage. Une fois arrivé à bon port, James poussa la porte et s’effaça pour laisser passer Les’ et Abi dans un élan de galanterie qu’on ne lui connaissait pas tous les jours ! Razz
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