1er cour : Introduction à l'Astronomie

Professeurs Nombre de messages : 13 Age : 32 Date d'inscription : 10/11/2007

La rentrée ! Signe de fin des vacances, et de reprise des cours, mais pas seulement pour les élèves.

La jeune Molly Cooper s'était levée tôt ce matin là, elle voulait arriver dans sa salle de cours afin de préparer l'arriver de ses élèves. Elle attacha ses longs cheveux noirs dans une queue de cheval les laissant retomber le long de son dos. Elle attrapa son sac qu'elle posa sur son épaule, il ne contenait qu'une dizaine de papier, mais cela lui suffisait pour la journée. Elle n'allait pas leur faire un cours trop lourd pour ce début d'année. Elle descendit les marches lentement. Aucun élèves n'étaient encore levés, puis elle se dirigea vers sa salle qu'elle connaissait maintenant depuis un an. Un an, qu'elle enseignait dans cette établissement, et elle se sentait déjà comme chez elle. A l'aise avec les étudiants, elle n'avait eu aucune difficulté à s'intégrer et ses élèves l'avaient aussi, beaucoup aidé.

Elle ouvrit la porte, un sourire illumina son visage, et ses yeux pétillés de bonheur. Elle avait hâte de revoir ces petites têtes blondes ! Elle s'avança vers son bureau et y posa son sac, elle tira le siège et s'y assis. Elle resta ainsi quelques instants, puis elle se leva et alla ouvrir les stores pour faire rentrer la lumière dans sa salle. Cela était mieux ! Elle s'approcha du grand tableau noir et par habitude pris une craie blanche. Elle se retourna vers les tables et les chaises vides et se dit que cela ne servait à rien pour le moment de leur annoncer le thème de la journée. Elle comptait simplement leur rafraichir la mémoire qu'en au base de l'astronomie et rien d'autre. Elle reposa donc la craie, et s'assis de nouveau derrière le bureau en sortant sa pile de note qu'elle relu en silence en attendant ses élèves, jetant un regard de temps en temps vers la porte en bois ouverte.

Poufsouffle Nombre de messages : 96 Age : 32 Date d'inscription : 16/11/2007

Ce matin là le reveil de Galaad sonna un peu plus tôt que d'habitude. Le jeune Poufsouffle grogna mais hélas il n'avait pas le choix, il devait à tout prit finir son devoir pour le professeur Malefoy sinon il allait étre coller pour un bon bout de temps. Galaad soupira il avait que peut de temps pour faire son devoir car le cour de potion débuté immédiatement aprés le petit déjeuner. Aprés une bonne heure de travail intensif car hélas il passer ses ASPIC à la fin de l'année Galaad vint enfin a bout de sa longue rédaction sur l'usage des aconits. Galaad était trés content de lui et cette fois ci il était sur de décrocher une bonne note. Remplit d'une bonne hummeur il déscendit prendre son petit déjeuner dans la grande salle qui devait encore étre vide a cet heure là. Mais quel ne fut pas sa surprise de croiser le Malefoy en entrant dans la grande salle.

-Bonjour professeur, je suis impatient de suivre votre cour de ce matin et je pense que vous allez être satisfait de mon devoir.

Malefoy lui adressa un regard qui était à la fois dégouter et ironique. Tu peut rire vieux crapaud pensa t'il mais tu fera moin le malin une fois que tu aura mon devoir en main pensa t'il.

-Smith votre cervelle d'oiseau dégénérer vous à une fois de plus induit en érreur, nous sommes Mardi et c'est donc demain que je vais devoir supporter votre air stupide pendant une heure.

Avec un grand sourire le professeur s'éloigna laissant un Galaad surpris figer sur place. Sa bonne hummeur s'éffaça aussitôt il avait donc travailler d'arrache pied trés tôt le matin alors qu'il aurait put faire cela l'aprés midi. En marmonnant de vague imprécation contre le professeur de potion Galaad prit un petit déjeuner solitaire car la plupart de ses camarade commencer à peine a se reiveillé. Une fois son "petit" déjeuner finit un bref coup d'oeil sur son emplois du temps l'informa qu'il avait cours d'astronomie. Et c'est donc d'humeur morose qu'il arriva bien en avance en astronomie tout en trainant en chemin pour ne quand méme pas trop être en avance. Une fois arriver sur place il constata sans surprise qu'il était le premier arriver. Galaad se força à sourire pour dire bonjours à son professeur.

-Bonjours Professeur Cooper, j'éspére que vous avez passez de bonne vacance.

Vanessa se reveilla avant meme que son reveil ne sonne .. Elle avait deja vétu son uniforme aux colors rouge et or de Gryffondor. Elle était déja passée à la Grande Salle afin de dejeuner rapidement. Maintenant, elle était à la bibliothèque plongée dans son livre "Manuel avancé de préparation des potions". Comme à chaque début d'année, elle lisait et relisait tous ses manuels scolaires afin de les connaitre par coeur .. Au moins, elle pourrait ajouter des points à sa maison et peut-etre aider Gryffondor à gagner la coupe des 4maisons grace à ses bonnes reponses en classe.

*Bon, c'est pas tout mais il faudrait peut-etre penser à aller au cours d'astronomie ^^*

Et voila la raison pour laquelle Vanessa se rendit à la plus haute tour du chateau. Elle entra dans la salle de cours et vit qu'elle n'était pas toute seule: il y avait deja un eleve >> Galaad Smith. Elle lui adressa un sourire puis salua le professeur Cooper gentiment. Elle alla ensuite dans la direction de son petit ami.

Journaliste Nombre de messages : 234 Age : 31 Date d'inscription : 27/12/2007

C'est avec toute la lassitude, et la lenteur dont Abigaël pouvait faire preuve, que la fille de Gabrielle Delacour marcha dans les longs couloirs de Poudlard son sac sur son épaule droite qui était endolorie par le poids qu'elle avait supporté pendant deux à trois jours de suite. A cause des livres aussi gros que des encyclopédies que les professeurs demandaient d’apporter. Heureusement pour elle, cette journée n’était pas chargée, mais le moindre poids lui arrachait une grimace. Voilà pourquoi elle évita le flot d'élève qui se diriger vers la Grande Salle pour ne pas se recevoir des coups d’épaules et surtout éviter les bousculades pour atteindre les salles de cours par la suite.

C’est ainsi qu’elle se retrouva à errer dans les couloirs froids de Poudlard dans son immonde uniforme. Ses pas la mena devant la porte ouverte du cours de Mlle Cooper, mais elle n’était pas d’humeur à supporter le regard des autres élèves, et laissa donc tomber son sac de son épaule jusqu’au sol où il ne risquait rien, enfin l’espérait-elle ? L’encrier ne s’était-il pas brisé pendant la descente un peu trop brutal que ses affaires avaient du supporter ? N’avait-il pas taché tous ces livres et feuilles remplis de note ? Cela ne l’importait guère.

Elle avait mal dormir la veille, et elle trainait un mal de tête depuis son réveil. Enfin si on peut appeler cela un réveil, étant donner qu’elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Pour une fois, cela n’était pas à cause du jeune Potter, ou pas entièrement. Elle n’avait pas su expliquer à Victoire, le pourquoi de son insomnie, mais la seule chose qu’elle voulait, était que cette journée se finissait rapidement. Elle appuya sa tête contre le mur de pierre froid, et ferma les yeux.

*Qu’est-ce qu’il m’arrive ?*

Aby n’avait jamais été dans cette état où peut être si, la soirée qui avait suivit son excursion avec Jo’ pour distribuer les paquets de journaux dans chaque salle commune. A la fin de cette soirée, elle s’était endormie en uniforme dans son lit, ce fut Victoire qui la réveilla pour lui dire qu’il était peut être temps de se mettre en pyjamas, mais elle ne se sentait pas fatiguer. Elle s’était peut être levée du pied gauche ?! Mais elle ne ressentait aucune haine envers personne ou peut être envers elle-même.

Quoi qu’il en soit, elle ne bougea pas de son mur. Elle se dit qu’elle préférait attendre un visage familier pour entrer dans la salle. Par rapport aux voix, elle sut que Vanessa Montez et Galaad Smith étaient présents, mais elle ne se voyait pas esquisser des sourires en cette matinée catastrophique. Elle resta donc poser contre le mur, les yeux clos, les pensés embrumées, attendant Victoire, Jo’, ou une personne assez gentille pour venir la soutenir. Ce qui signifiait pas grand monde en fait.

Hey Les' !

Ca fait un certain temps que je n'ai pas de tes news, aussi ai-je décidé de t'écrire, pour une fois. J'espère que mon hibou va retrouver son chemin, aller de New York à va savoir quel coin paumé chez tes leprechauns va être un peu fastidieux.
Tu te rappelles, cette conversation qu'on a eue, toi et moi, avant les vacances ? Pas celle à propos des courses à faire, j'en garde moi-même un souvenir assez vague, mais plutôt la fois où on a parlé de Courtney et des enfants ? Tu sais que je l'aime énormément. Et Jake (18 ans, déjà !) et Maddie (10 ans, déjà !) aussi. Je veux dire, "je les aime énormément", et pas "eux aussi aiment énormément Courtney", ça n'aurait pas d'utilité, c'est leur mère de toute façon !
Comme eux et toi allez être en vacances à la même période cette année, aux alentours de Noël et Thanksgiving, j'ai pensé que tu pourrais venir fêter ça avec nous. Je veux dire, c'est un jour important, et ça serait bien que tu fasses la connaissance de Jake et Madison avant de venir t'installer avec nous à NY (ah oui, ça je ne t'en avais pas parlé, mais maintenant c'est fait) ! Ils sont très sympas, et comment dire, Courtney est moins bizarre que ta mère. D'autant plus que c'est du sérieux, pas comme quand j'ai rencontré Connie - non pas que je le regrette, c'est bien aussi d'avoir une fille comme toi ! -, que des avantages en somme.
Réfléchis-y et envoie-moi ta réponse vite, princesse, j'ai aussi besoin de ton avis pour la déco (ça va déchirer !).
Je t'embrasse.
Papa.
PS : Ah oui, la fête en question, c'est notre mariage, à Courtney et moi ! J'avais juste oublié de le repréciser, mais tu connais les Burke, on est tous un peu comme ça... toi aussi, d'ailleurs !
Re-PS : Si tu veux inviter ton poteau James au mariage, tu peux, il s'entendra hyper bien avec Jake. Penses-y ! Bises.

Et voilà. De l'art de recevoir une lettre par an de son paternel, avec qui on entretient une relation de plus en plus distante étant donné qu'on est retenue en Irlande par sa mère leprechaun et givrée. Et c'est dans ces moments là qu'on comprend pourquoi on l'est soi-même : avec un père pareil, comment voulez-vous devenir normale ?
Mariage. Courntey. Jake (18 ans, déjà !). Madison ou "Maddie" (10 ans, déjà !). New York comme future ville de résidence. Là où tout le monde parle en avalant trois mots sur deux, est atrocement cool par le fait, là où elle avait toujours voulu habiter. Mais pas vraiment comme ça. On devrait faire des préavis, songea la jeune sorcière en marchant vers son cours d'Astronomie, avant d'expulser les gens de leur Irlande et compagnie. Pensée qui, loin de la faire sourire, contrairement à son habitude, lui rappela seulement qu'elle n'avait pas pu parler à James de l'entrée de Courtney and co' dans la vie de son père, et par extension dans la sienne. Ils étaient déjà en froid (en iceberg serait un terme plus approprié) à cette époque bénie, où, bien que déjà carrément envahissante, la famille Fox - Courtney, Jake (18 ans, déjà !), et Madison (10 ans, déjà !) - n'empiétait pas sur la vie entière des Burke.
Et puis Emer n'allait certes pas se payer de mettre sa mère au courant des plans hasardeux de Bob, il ne fallait pas non plus la prendre pour un hibou. Connie risquait fort de partir au pays du Grand N'Importe Quoi, déjà bien connu par son cerveau aléatoire.

* Si au moins James était venu avec moi... *

La proposition de son père, contenue dans un énième post-scriptum, ne cessait de lui revenir. Car oui, en effet, si le jeune Potter était venu avec elle, elle n'aurait pas fait tant d'histoires ! Et puis, comble de poilade, il aurait lui aussi pris l'accent américain, ce qui dans le cas d'un british pur beurre pourrait se révéler fortement désopilant !

Leslie en était là de ses réflexions lorsqu'elle avisa, le dos appuyé contre le mur et arborant une expression digne de l'enterrement de Jeannot Lapin ^^, Abigaël Delacour. Elle hésita un instant, puis, compte tenu de son manque total de motivation pour entrer en cours (sans blague !), posa son sac et se posta en face de sa camarade, le dos collé au mur elle aussi, pour ne pas gêner le passage des autres étudiants.

Si Emer-Leslie avait disposé d'un cerveau comme vous et moi (rires fortement déconseillés), elle aurait simplement adressé un "Ca va ?" bête mais poli à la jeune Serdaigle. Oui mais voilà, tel n'était pas son cas. Aussi se contenta-t-elle de rassembler toute la persuasion du monde dans une seule phrase, elle-même totalement dénuée de sens :

- Je suis sûre que... Je veux dire, James... Enfin, tu vois, quoi...

Ou pas. ^^

Journaliste Nombre de messages : 234 Age : 31 Date d'inscription : 27/12/2007

A moitié endormie contre le mur, Abigaël se demandait pourquoi elle était venue. Le matin même, elle avait presque réussi à se tenter de rester recroqueviller sous douze couvertures prés du feu dans sa salle commune, une bouilloire sur la tête, et ses les pieds, mais une autre partie d’elle-même, l’avait poussé à s’habiller, à prendre son sac et à marcher sans but précis vers la salle d’Astronomie. Pourquoi l’avait-elle écouté ?! Au moins, elle avait pensé à dissimuler – en vain – les deux cernes qui s’étaient installées sous ses yeux bleus, par un léger coup de crayon et une pointe de fond de teint, mais elle savait bien que cela n’allait pas vraiment l’aider.

Bien qu’elle ne prêta guère attention aux agitations, qui l’entouraient à cet instant, un bruit de pas se distinguait des autres. Peut être, même surement parce que celui-ci était très prés d’elle. Elle n’aurait vraiment su le dire. C’est donc dans un état à moitié comateux, que la jeune Serdaigle rouvrit les yeux au même moment où un bruit d’un sac touchant le sol lui parvint aux oreilles. Alors qu’elle clignait des yeux pour se réhabituer à la lumière, elle entrevit une tête blonde. Mais à qui pouvait-elle bien appartenir ? Etait ce Morphée ? Non, cela n’était pas possible... Dans ses souvenirs, Morphée était brune, ou bien rousse... Aucune idée ! Prenant son courage à deux mains, Aby ouvrit entièrement les yeux pour découvrir que la jeune fille blonde n’était autre qu’Emer-Leslie en personne.

Elle fixa ses yeux dans ceux de la jeune Owen. Croyait-elle que le cours n’avait pas encore commencé ? Si la jeune Delacour aurait pris moins de temps à réfléchir à cette question, elle aurait fait par de cette remarque à la jeune Gryffondor, mais voilà Aby était un peu lente, et elle ne tarda pas à être couper dans son élan par la voix d’Emer. Enfin si on pouvait appeler ça une phrase. La jeune Serdaigle crut d’abord que s’était, elle, qui avait mal compris du fait de son état frai et disponible, mais elle ne tarda pas à saisir le sens cacher de la réplique de la jeune Leslie. Et oui, même dans son état, elle réussissait à décoder les phrases incompréhensibles de par leur structure. Elle méritait sa place à Serdaigle, au moins ! Il lui fallut deux à trois secondes pour accomplir cette tache, mais lorsqu’elle fut faite, elle décolla son dos du mur et vint se placer au coté de la jeune Owen attrapant son sac au passage, qu’elle reposa à coté de celui de la Gryffondor. Elle colla ensuite son dos contre le mur. Elle avait fait cette manœuvre pour une raison obscure. Peut être à cause de l’agitation qui commençait à s’installer dans les longs couloirs. Elle tourna sa tête vers la jeune fille.

-Tu sais, Emer... James est une personne bien, mais...

Mais quoi ? La jeune Serdaigle ne le savait pas elle-même. En fait elle ne savait même pas pourquoi elle avait commencé sa phrase comme cela, mais ce qui est fait, est fait ! Elle déglutina puis reprit.

-J’aime beaucoup James, je pense même que je l’aime plus que je l’admets moi-même, mais... Je ne me fais pas d’illusion... Je n’ai plus cinq ans... C’est en partie grâce, ou à cause, cela dépends d’où tu te places... Que James et moi on s’est rencontré, et qu’on... Enfin et que je...

Aby s’arrêta net dans un long soupir. Elle ne savait même pas pourquoi elle en parlait à Emer. Surement parce que c’était la première personne qu’elle a vu depuis son réveil. Elle aurait peut être tenu le même discours, si elle aurait croisé l’un des fantômes ou si elle était tombée nez à nez avec un elfe de maison. Ou peut être que cela était tous les contraire, peut être qu’elle avait commencé à parler à Leslie parce qu’une sorte d’halo de confiance émaner d’elle. Ou alors parce qu’elle était complètement fatiguée, et qu’elle voulait en finir avec tous ça. Pendant les deux longs mois de vacance, elle avait eu le temps de réfléchir, et d’avoir un coup d’œil plus éloigner de tous cela, et elle était fatiguée de se battre contre du vent...
Elle attrapa son sac, l’installa sur son épaule avec une grimace digne d’un troll, et dit d’une voix douce.

-Tu es une fille bien, Leslie ! Tu mérites James surement plus que moi...

Elle n’en revenait pas d’avoir dit cela. Ces mots étaient sortis de sa bouche sans qu’elle ne les contrôle. D’ailleurs elle ne contrôlait plus grand chose depuis son réveil. Peut être aurait-elle du rester coucher englouti sous huit couvertures, pour ne pas qu’elle puisse s’en défaire et venir jusqu’à ce cours ! Et encore huit n'aurait pas suffit.

Ah, les journées de cours après de longues et pénibles insomnies... D'après certaines filles de l'école, les moments où l'on ne dormait pas étaient particulièrement profitables à la réflexion et à l'introspection et blablabla. Oui mais voilà, Leslie, dans l'ensemble, en général et à son habitude, ne réfléchissait pas, et ne pensait que rarement - uniquement lorsque la situation l'exigeait, et encore !
D'où son état de fatigue déjà avancé : ces histoires avec James, Abigaël, Victoire, et pratiquement toute l'Angleterre, avaient le don de l'empêcher de dormir correctement - ou de dormir tout court, tout dépendait aussi des ronflements de Terry le Chien.
A vrai dire, Emer-Leslie était plutôt du genre insouciant, d'habitude. Lorsque l'on ne l'aimait pas, elle était parfaitement indifférente à l'attitude des personnes concernées, et respectait leurs sentiments - après tout, elle était vraiment bizarre, alors comment aurait-elle ou remporter tous les sufrages ? -, et elle n'était absolument pas pour les litiges en général. "Peace and Love", comme le disaient les Moldus il y avait de cela des années déjà, d'après Connie - l'information n'était donc probablement pas exacte. A moins d'un coup de chance inexpliqué.
Bref. Le fait est qu'elle-même ne savait pas exactement pourquoi toute cette histoire avec son camarade de Gryffondor lui causait autant de peine. En fait, elle ne pensait pas tenir autant à James Potter. Elle ne pensait pas, à la base, que l'on puisse autant s'attacher à quelqu'un, et ne connaissait que peu le sentiment d'affection. Avant, le jeune Potter était son meilleur ami, certes, mais elle ne s'était jamais posé la question de ce qui arriverait si d'aventure il n'était plus là pour elle ; pour quoi faire, d'ailleurs ? La question ne s'était jamais posée, jusqu'à présent ! Il avait toujours été là, il n'était jamais parti... et c'est en réalisant le vide installé dans sa vie depuis plusieurs mois que Les' pouvait enfin comprendre le vrai sens du mot "amitié". Snif.

Comme quoi, elle pensait, parfois. Beaucoup, à l'occasion, cf le petit débat intérieur à fort penchant philosophique déblatéré plus haut.

Elle entendit néanmoins les quelques phrases que lui adressa Abigaël, et mit un certain temps à lui répondre. Certes, elle avait espéré "récupérer" James après lui avoir fait oublier Abi, Vic' et toutes leurs histoires débiles : elle avaitune réelle aversion pour la cousine de James et cela n'était pas prêt de changer. Mais voilà, bizarrement et en toute étrangeté, Abigaël Delacour n'était pas si détestable que ça, au final... la preuve : elle lui laissait la possibilité de se réconcilier avec son meilleur ami de longue date. Ce n'était pas rien.
En d'autres circonstances Leslie aurait sauté sur l'occasion, bien sûr ! Mais quelque chose dans le regard et l'expression générale de la jeune Serdaigle la stoppa assez vite. Elle non plus, malgré toute la chance qu'elle avait d'être adulée à ce point de tout le collège, y compris et surtout de James, n'avait pas l'air dans son assiette. Du tout, même.

- Je pensais que tu étais comme Victoire, commença-t-elle, sans penser une seule seconde qu'il s'agissait de la cousine de la jeune Delacour, avant de s'en rendre compte, assez soudainement, euh, je veux dire, c'est une fille... comment te dire... c'est une fille, voilà, c'est pas mal du tout, et... et tu es différente d'elle...

Merci, Emer. Super discours !

- Ce que je veux dire, c'est que tu en vaux la peine, pas comme V... pas comme d'autres-êtres-humains-mais-je-ne-pense-à-personne-bien-entendu-comment-t'es-tu-mis-une-idée-pareille-en-tête ?... Et James t'aime vraiment bi... il t'aime vraiment, quoi... J'ai déjà eu la chance de passer plein de temps avec lui, et il me manque comme personne ne m'a jamais manqué ! Sauf que voilà, je veux dire, il a le droit de changer, il paraît qu'on doit tous grandir, même si dans mon cas je pense demander une dérogation aurprès du bureau concerné, si jamais je trouve où Merlin l'a fourré...

Journaliste Nombre de messages : 234 Age : 31 Date d'inscription : 27/12/2007

Elle allait passer l’encadrement de la porte d’Astronomie, se laissant embarquer dans la foule d’étudiant, mais son élan fut ralentie par la voix d’Emer qui bien que faible, arrivait à se faire entendre par la jeune Serdaigle. Elle se retourna, plongeant ses grands yeux bleus dans ceux de sa camarade. Elle avait pensé que Leslie se serait sur l’occasion que lui offrait Abi, mais elle se trompait. Elle écouta le petit « discours » d’Emer sans faire paraitre un seul sentiment. En fait, à cet instant, la fille de Gabrielle Delacour ressentait pour son ex-ennemie, un certain respect, et même un certain attachement à cette tête blonde. Lorsque cette dernière fit référence à Merlin et à une dérogation qu’elle comptait avoir, ne put qu’arracher un sourire à Abi se rappelant ses souvenirs d’enfance.

***

-Maman ?
-Oui, ma puce.
-Tu crois que moi aussi je pourrais rejoindre les enfants perdus, Peter, et Wendy ?

Gabrielle posa le livre qu’elle venait de lire à sa fille, lecture habituelle que Abigaël et Gabrielle avait inséré dans leur rituel du soir. Ce livre était le préféré de la petite blondinette.

-Tu partirais vraiment, ma puce ? Tu me laisserais ici, derrière la fenêtre à attendre ton retour comme l’a fait Mme Darling avec Wendy et ses frères ?

La petite Abi enfouit sous ses couettes en sortit pour enlacer sa mère caressant ses longs cheveux blonds qu’elle avait hérité.

-Non ! Je ne quitterais jamais, Maman.

Gabrielle déposa un baiser sur le front de sa fille en rajustant la couette pour que sa fille n’ait pas froid. Depuis ce jour, Abigaël n’a plus jamais parlé de cette envie de partir au pays imaginaire, grandissant en France au coté de sa mère, mais rêvant toujours qu’un jour, elle trouverait comme Wendy, un Peter.

***

Abigaël revit à la réalité. Elle avait presque oublié cet épisode de son enfance, surtout le moment où elle s’était promis de trouver un Peter. Elle reporta son attention sur Emer, attendant quelques instants avant de répondre de sa voix douce.

-Tu sais si James m’aimait vraiment comme tu le dis, il serait déjà venu me parler... Pour le moment, je me suis donnée une raison, et je préfère que vous régliez vous différent avant. Et puis, qui sait, après deux mois de vacance, il a peut être changé, et il pense peut être que je ne vaux pas mieux que ma cousine comme tu le pensais...

Elle haussa les épaules. James lui avait donné l’impression qu’elle était autre chose que la cousine de Victoire, mais s’il ne voulait plus attendre parler d’elle, soit. Elle tenterait de l’oublier, surement en vain, mais si c’était son choix, elle ne pouvait pas l’obliger comme la première fois... Elle remonta son sac en bandoulière sur son épaule et après avoir adresser un sourire à Emer, elle dit.

-Tu es une fille hors du commun, Leslie ! C’est ce que j’aime beaucoup, et que j’idolâtre chez toi ! Tu es si différente de moi et de... Elle leva la main indiquant les étudiants qui passaient à leur niveau et qui la dévisageait de haut en bas.

Elle ne savait pas quoi rajouter. Elle n’aurait pas su trouver les mots exacts qu’elle voulait dire à sa camarade, alors elle se contenta de lui sourire de nouveau. Elle se tourna ensuite massant sa tête qui bourdonnait, mais elle s’arrêta avant d’entrer, se retournant vers Emer, l’attendant, mais se ravisa, pensant que la jeune Gryffondor ne voulait peut être pas être vu en sa compagnie. Elle s’avança donc dans la salle de cours, et s’assit à une table qu’elle trouva vide à distance raisonnable du professeur et des autres élèves.

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