Nineteen Years Later
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 "Things it yearns to remember..." [Aby !]

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Victoire Weasley
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Victoire Weasley


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MessageSujet: "Things it yearns to remember..." [Aby !]   "Things it yearns to remember..." [Aby !] Icon_minitime1Lun 21 Jan - 18:44

6h30. L'heure idéale pour se réveiller en douceur, en prenant garde de ne pas déranger les autres filles du dortoir 6 de Serdaigle, se lever en silence, se diriger vers la petite salle de bain adjacente à la pièce où Victoire et toutes les filles de Sixième Année de sa maison dormaient tout le long de l'année scolaire, et passer un temps fou et mérité sous la douche. A utiliser quatre sortes de savons différents, six shampooings, deux crèmes pour le corps et cinq pour le visage, se limet et re-limer les ongles, se maquiller, se coiffer... Bref, tout cela en deux bonnes heures, le temps de retrouver une perfection digne de celle d'une Weasley-Delacour, à s'adonner à son activité favorite - la recherche de la beauté pour le sublime. Ses camarades ne se réveillant pas avant huit heures, Vic' avait tout le temps nécessaire à sa toilette, et ne rechignait jamais à se lever aux aurores pour être fin prête et de plus en plus belle chaque jour. Son côté Vélane aidant, la jeune sorcière prenait en effet un soin tout particulier à se forger une réputation égale, voire supérieure à celle de sa mère lors de son bref séjour à l'école. Et elle comptait bien arriver à battre son record d'appartenants à la gente masculine séduits, avant de quitter Poudlard - elle en avait déjà déçu largement plus d'un, et ne s'en formalisait nullement.
Ne nous méprennons pas : je suis bien d'accord avec vous, il est strictement impossible d'imaginer une seule seconde que la jupe plissée, le chemisier boutonné jusqu'au ciel, la cravate rayée, les chaussettes immenses et les chaussures vernies entrent dans la catégorie Séduisant A Tous Les Etages ! Et comme de juste, la jeune rouquine était parfaitement consciente de ce fait ; elle ne partageait en effet pas le moins du monde les goûts atroces de McGonagall, et en était plutôt fière.

C'est selon toute vraisemblance la raison pour laquelle notre Victoire, héritière de l'imagination fertile de tout Weasley digne de ce nom, avait inauguré un stratagème lors de sa Deuxième Année d'Etudes au château - rien que ça ! - : tous les jours et quasiment sans exception, elle choisissait avec le plus grand soin une tenue échancrée et simple, qui comme de juste lui allait à ravir ; elle enfilait par dessussa robe de sorcier, usait d'un bête sortilège pour faire paraître l'ensemble "uniformesque" aux yeux des senseignants, et dès que l'un deux rejetait son attention sur quelqu'un d'autre, exhibait ses vêtements moldus dans toute l'école avc une fierté démesurée. Ce sortilège de camouflage, qu'elle avait mis au point pour que tout adulte pense voir un uniforme scolaire à la place d'une mini-jupe, était précisément conçu pour que seuls les non-élèves se laissent berner.
A noter que jusqu'ici, personne n'avait encore dénoncé son stratagème, bien au contraire : Victoire ne comptait plus les filles, âgées de quatorze à dix-sept ans, qui la copiaient et se baladaient elles aussi en décolleté et pantalon moulant dans toute l'école. Manifestement par ailleurs, la gente masculine paraissait se plaire à la regarder démabuler de la sorte dans les couloirs, ce qui ne pouvait que la combler. En l'absence de Ted, Vic' se permettait nombre d'excentricités de la sorte... qui ne signifiaient en aucun cas qu'elle allait plus loin avec les autres garçons - de toute manière, lorsque cette pensée lui effleurait l'esprit rien qu'une demi-seconde, Steven la remettait illico sur les rails. Et il avait raison, en un sens : si Victoire perdait
Ted, elle s'était juré de jeter tout son maquillage. Dans son cas, cela équivalait sans doute à un double meurtre...

Bref, la jeune sorcière mit néanmoins une bonne heure encore avant de touver la tenue idéale, ce qui eut pour seule et unique conséquence de la mettre en retard au cours de neuf heures - Miss Hemley accepterait-elle une excuse du type, "Mon haut noir n'allait pas assez bien avec ma jupe blanche " ? Bizarrement, la fille de Fleur en doutait fortement.



Le seul désavantage à être sublime et consciente de sa beauté, était sans nul doute qu'il fallait bien l'entretenir. Aussi, et sans jamais prendre en compte son maquillage parfait en apparence ("L'habit ne fait pas le moine", comme le disaient si bien les français) , Victoire s'autorisait une virée aux toilettes du rez-de-chausée à chaque inter-cours, pour se garantir un visage impeccable en permanence. Etrangement, cette contrainte ne la dérangeait pas plus que ça... allez savoir pourquoi ! Wink

En sortant de Métamorphose, Vic' se dirigea donc vers le lieu de prédilection de ses retouches de maquillage, en croisant en chemin quelques uns des étudiants les plus cotés de Septième Année - qu'elle salua avec un sourire époustouflant, cela allait de soi. Là, elle entreprit de "très légèrement améliorer" son maquillage : fond de teint, fard à paupières, eye-liner, crayon noir, rouge à lèvres... et enfin, le mascara, qu'elle déboucha et leva au niveau de ses yeux, prête à appliquer une très généreuse couche de noir allongeant sur ses cils déjà fournis.
Elle en était là de ses préparatifs, lorsque la porte des toilettes s'ouvrit brutalement, dans un fracas tel que Victoire sursauta brusquement, et perdit inopportunément le contrôle de sa brosse à mascara. Horrifiée, et très peu soucieuse pour le moment de se renseigner sur l'identité de la maudite intruse, elle jeta un regard affolé à un reflet, dans le miroir au-dessus du lavabo. Et crut défaillir : en faisant un bond de quatre mètres de haut, elle avait lâché sa brosse, et un long trait noir et humide s'étalait à présent de son oeil gauche jusqu'à son front.

Plus que furieuse, et décidée à faire payer ce désastre à l'inconnue, Victoire sortit sa baguette en un geste rageur, et la pointa sur la silhouette féminine qui se tenait devant elle. A peine les premières syllabes d'une incantation particulièrement mauvaise avaient-elles franchi ses lèvres, qu'elle stoppa brusquement son discours : devant elle, ne se tenait pas n'importe qui... Mais était-ce seulement possible ? Etait-ce .......?
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Abigaël Delacour
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Abigaël Delacour


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MessageSujet: Re: "Things it yearns to remember..." [Aby !]   "Things it yearns to remember..." [Aby !] Icon_minitime1Jeu 24 Jan - 16:03

6h30. Dring !!! Le réveil sonna ! Une main blanche et endormie sortit de sous les couettes et s’approcha avec lenteur vers le petit objet noir – objet moldu à noter – pour l’éteindre. Malheureusement la jeune fille se rendormie bien vite : les objets moldus ne sont pas si efficace que ça ^^


8h50.
« Abigaël Delacour ! Debout ! Lève-toi tout de suite il est bientôt neuf heures ! » A ces mots, la jeune Delacour se leva sur son séant de façon si rapide qu’elle s’étonnait elle-même. Entre ses paupières à moitié fermées, elle reconnue sa mère les cheveux ébouriffés de façon peu commune en pyjamas. Elle tourna son attention sur la pendule qui lui servait de réveil. Sa mère n’avait pas rigolé lorsqu’elle lui avait dit qu’il était presque neuf heure, elle pensait que c’était le cas car sa mère utilisait souvent cette méthode en France pour la sortir du lit car elle savait qu’Aby était plus du genre : je-passe-six-heures-dans-la-salle-de-bain-mais-très-peut-m’importe ! Et pourtant cette fois la, ce n’était pas le cas, elle était belle et bien en… Retard !

« Morve de troll ! Saleté de réveil Moldu ! Tu ne sers à rien » Aby sortie du lit en lançant ces injures à son radioréveil, mais comment les Moldus pouvaient inventer des choses aussi inutile cela restera peut être un mystère pour le moment, car il fallait encore qu’elle s’habille, qu’elle coiffe ses longs cheveux blonds, qu’elle fasse sa malle… Enfin programme charger pour cette matinée bien mouvementé, et puis en plus à cette heure ci, elle était sensé entre en cours avec les autres élèves de Poudlard… Mais voilà, la veille au soir, les filles Delacour avait déballé le dernier carton vers once heures du soir presque minuit, et elles n’avaient pas arrêté cinq minutes pendant la journée voulant se sentir chez elles avant de partir chacune à ses occupations qui serait autre que le rangement de la demeure.


9h15.
« Aby, mon ange, tu n’aurais pas vu mon… » Ne lassant même pas sa mère finir, la jeune Aby tendit à sa mère l’eye-liner qu’elle tenait dans ses mains avec lequel elle venait de s’entourer de noir ses yeux bleues ciel. « Merci, ma puce ».
Les deux Delacour étaient dans leur nouvelle grande salle de bain, en train se préparer intensivement. Elles étaient toutes les deux habillées ce qui était déjà bien, Aby n’avait pas mis quatre heures et demi à trouver des habilles qui aillent ensemble. Elle avait attrapé un jean foncé et un chemisier blanc rayé. Un tenu plutôt simple, vous me direz, mais à ne pas oublier qu’elle rajouta deux colliers à son cou et un ceinture orner de perle pour rendre ces habilles pris rapidement en une tenu digne de ce nom.


9h36.
« Maman, tu pourrais venir me donner un coup de main pour faire malle, on pourrait y arriver plus vite à deux ».


9h41. Les deux jeunes femmes venaient de finir de faire les malles d’Abigaël lorsque Gabrielle s’approcha de sa fille en lui tendant un sac. Aby adressa à sa mère un large sourire en le prenant qui s’élargie lorsqu’elle vit le contenu. « Maman, elle est super belle ! C’est celle qui j’avais vu dans les boutiques de Paris… Maman, c’est super gentille ! » A ces mots, elle fonça étreindre sa mère en la couvrant de baiser sur les joues. « Allez, ma puce, tu me remercieras plus tard, pour le moment il faut espérer que Minerva ne nous renvoie pas à coup de pied ! »


9h58. Arriver à Poudlard. Enfin ! Gabrielle monta voir la directrice de l’établissement pour s’excuser auprès d’elle du retard d’Aby. Tandis que cette dernière fonça vers les toilettes à cause d’une envie présente et par la même occasion d’une opération remaquillage car elle avait croisé dés son entrée dans l’établissement des jeunes hommes plutôt mignon – mais surtout ça reste entre nous ^^.

Aby poussa gentiment mais brouillement la porte des toilettes sans chercher d’histoire lorsqu’elle vit une silhouette au coin de l’œil sortir sa baguette. La jeune fille ne comprenant pas, eut le reflex de sortir la sienne de même. Elle plongea ses yeux dans ceux de son adversaire, et voulut murmurer une incantation pour la désarmer lorsqu’elle reconnut les yeux bleus de… De Victoire ! Ce n’était pas possible. Aby rangea en vitesse sa baguette et fonça dans les bras de sa cousine qui avait une jolie trace de mascara qui partait de son œil vers son front, mais ce détaille ne l’importait que peu. Elle n’avait pas revu sa cousine depuis les grandes vacances.


« Vic’ !!! Tu m’as tellement manqué ! Comment vas-tu ? »


Dernière édition par le Sam 26 Jan - 13:13, édité 2 fois
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Victoire Weasley
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Victoire Weasley


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MessageSujet: Re: "Things it yearns to remember..." [Aby !]   "Things it yearns to remember..." [Aby !] Icon_minitime1Jeu 24 Jan - 19:58

- Victoire, Abigaël ! C'est l'heure !

La petite rouquine laissa tomber la brosse qu'elle trnait à la main. Elle avait à peine eut le temps de commencer à coiffer sa cousine ; ses longs cheveux d'un blond éclatant, éparpillés de ci, de là, une moitié tressée et l'autre emmêlée, en témoignaient. Sans compter qu'Abi devait la maquiller... c'était toujours comme ça, à chaque fois le même jeu : pourquoi devrait-il changer, à présent ?
Les sourcils froncés, une moue de déception clairement affichée sur son visage encore poupin, la petite Victoire lâcha un soupir résigné. Elle n'avait aucune envie de laisser sa cousine partir avant l'heure... mais elle connaissait assez sa mère pour savoir que Fleur ne se laisserait pas marcher sur les pieds. Sans compter qu'elle venait de les appeler en français, ce qui traduisait sans doute aucun son impatience.


- Allez, Vic', j'dois y aller... Maman nous a déjà appelées trois fois, et Tatie au moins quinze !

Les bras croisés, Victoire ne répondit pas. Pas tout de suite. Elle ne voulait pas laisser Abe s'en aller, elle ne voulait pas aller jouer avec ses naines de soeurs jumelles, âgées de huit ans et aussi insupportables que si elles en avaient trois, elle ne voulait pas admettre que les vacances de Noël étaient finies, que dans un jour ou deux, elle devrait repartir dans sa petite école moldue d'Angleterre, et Abi en France. Elle voulait rester encore avec elle, la seule à qui elle arrivait à partager sa passion pour le maquillage, la coiffure, les vêtements. La seule qui comprenait pourquoi Victoire redoutait tant son rentrée imminente à Poudlard, à cause de ces uniformes hideux, et qui partageait son incompréhension envers tous ceux qui les portaient sans broncher. Plus encore, Abigaël Delacour était la seule personne au monde à savoir pourquoi Victoire rougissait instantanément quand, aux réunions de famille, le beau Ted Lupin venait à sa rencontre pour la saluer, en lui souriant de telle manière qu'elle pensait pouvoir se liquéfier sur place, ou s'envoler à tire d'ailes. Il avait déjà treize ans... et elle seulement dix ; ce qui ne l'empêchait pas de mettre des heures à choisir ses vêtements, quand elle savait qu'il allait venir... et à chaque fois, Abi était là pour la conseiller, à chaque fois elle était présente. Beaucoup plus que n'importe qui d'autre. D'après son père, elle était égoïste... c'était peut être vrai, après tout... Mais pas envers Ted, ni envers Abigaël, non... Ce qu'elle ressentait pour eux, elle n'aurait pas pu l'expliquer, et ce n'était pas vraiment comparable. Juste fort, très fort.

- J'veux pas que tu partes, Abi... Quand tu t'en iras, ça voudra dire qu'on devra entrer à Beauxbâtons, et à Poudlard... On restera loin, trop loin, pour trop de temps...

Elle leva les yeux vers sa cousine, juste à temps pour la voir baisser la tête, et cacher son visage à l'aide de ses cheveux à demi défaits. Lentement, Victoire s'avança vers elle, la prit dans ses bras. Elles restèrent deux, trois, dix, peut être vingt minutes enlacées de la sorte, leurs joues faisant office de torrents, leurs yeux clairs de sources inépuisables.

- Les filles, vous vous fichez de qui ?

La voix de Fleur se fit clairement entendre au pied des escaliers. La fillette s'apprêtait à lui répondre - plus ou moins poliment - lorsque la tête hirsute et rousse de son père passa par l'entrebaillement de la porte - probablement suivie d'un corps, par ailleurs.

- Les puces, je ne comprends pas grand chose à la langue des grenouilles, mais il me semble percevoir un soupçon d'agacement dans la voix de ta mère, Vicky chérie... Ca ne présage rien de bon !






Et Abigaël était partie. En larmes, comme Victoire, trop vite, loin, mais partie quand même... Et n'était revenue que l'été suivant, pendant une semaine minuscule, pour repartir, ne revenir que quelques jours en juillet, repartir pour la France... Et ce, pendant cinq longues années, sans que Victoire puisse rien y changer. Sa cousine lui manquait atrocement, autant peut être que Teddy... ça n'était pas peu dire, malgré les apparences.

Aussi, quand l'inconnue abaissa sa baguette, Vic' prit d'abord ce geste comme une manifestation de découragement, ou de stupeur marquée devant sa beauté - en faisant abstraction du trait immonde qui lui couvrait le front, cela allait sans dire. Elle s'apprêtait à lancer une réplique cinglante à l'autre fille, lorsque cette dernière se jeta sur elle, faisant tomber la baguette de la jeune rouquine au passage, et lui parla en français, d'une voix qui lui était étrangement familière, bien que plus mûre et féminine que dans ses souvenirs...


- Oh Merlin, Abi !!!!

Elle avait elle aussi répondu en français à sa cousine, et lui adressait à présent un regard stupéfait, assorti d'un sourire naissant, s'angrandissant de plus en plus au fur et à mesure qu'elle dévisageait et observait la jeune Delacour sous toutes ses coutures, en la tenant à bouts de bras, comme un objet fragile.

- Qu'est ce que tu as changé... Tu es magnifique !
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