Attente du train, retrouvailles et malles encombrantes !

Ce matin là, Victoire s'était réveillée plus tôt qu'à l'ordinaire, ce qui n'était pas peu dire. Non pas que ses habitudes matinales se situent aux alentours de midi, ni qu'elle eût coutume de se lever aux aurores pour écouter le doux chant des rossignols. A noter également que la jeune rouquine n'avait en rien décidé ce début de journée si précoce : 5.00 am, n'était pas vraiment selon elle l'heure idéale pour commencer gaiement son quotidien ; elle n'avait guère choisi cet horaire si étonnant, voire même traumatisant à ses yeux - d'un bleu étincellant, au passage, avis aux amateurs . A dire vrai, si Daphné - ou Diane, elle ne savait pas les reconnaître, mais à qui la faute ? On n'avait pas idée, aussi, de ressembler à un tel point à sa soeur jumelle que même sa propre mère ne les distingue pas - n'avait pas débarqué en hurlant "Debout Vic', le train va partir sans toi !" dans un français à l'accent britannique odieusement prononcé, pour repartir en ricanant, fière comme un gnome de sa blague stupide, si donc une de ses soeurs ne s'était pas amusée à ce petit jeu puéril et débile (que de rimes), elle aurait fait la grasse mâtinée jusqu'à environ... huit heures ?
Bon, d'accord, la marge n'était pas énorme. Et au final, peut être bien que sans l'intervention bénie de sa cadette, Victoire, avec son heure et demie de maquillage et de coiffage obligatoire - sa tignasse flamboyante lui interdisait formellement de sortir de la salle de bain sans un brushing impeccable -, aurait en effet transplané jusqu'à la gare de King Cross avec un léger retard. Mais enfin, quand même, cinq heures... !

Sa mauvaise humeur n'avait fait qu'augmenter lorsque, encore en pyjama de flanelle et la mine plus que ravagée par les plis de son oreiller, elle avait appris par sa mère et son accent à couper au couteau que "Le rendez-vous à la gare" avait été avancé, et qu'ils devaient tous, y compris son frère Arthur, nouvel arrivant au château de Poudlard, "Retrouver 'Arry, Ronâlde, 'Ermyone et les ôtres à onze 'eures tapantes".
Son esprit mit un certain temps à assimiler ce que Fleur venait d'énoncer - les français de souche étaient vraiment difficiles à comprendre -, et elle ne put que baragouiner quelque chose comme "C'est la fête, comme diraient les autres mangeurs de grenouilles", puis se ruer hors de la cuisine avant que sa mère n'ait pu l'étriper avec le couteau à pain.

Son temps habituel de préparation physique et surtout esthétique (elle, sortir sans être maquillée ? Vous voulez rire !) fut par conséquent magistralement raccourci par un Bill à l'air encore moins réveillé qu'à l'ordinaire - son père n'avait jamais été une Weasley de seize ans à la beauté ravageuse, mais uniquement avec une couche de fond de teint de trois centimètres d'épaisseur, et au caractère de feu (quoique, elle n'était sûrement pas pire que Molly, Ginny et Lily de ce côté là) . Et c'est la mine boudeuse que la jeune sorcière arriva, sa malle (qui pesait à présent au moins deux millions de livres , nb) portée dans la cuisine à l'aide d'un sortilège de lévitation, la spécialité de Fleur, sa cape de voyage soigneusement mise et plissée sur ses épaules, son visage pomponné autant que possible (Teddy devait la rejoindre dans le train avant son départ (lui, malheureusement, avait déjà quitté l'école depuis deux ans), dans le salon de Loutry Ste Chaspoule, devant la cheminée de pierre qui faisait la fierté de ses parents - pourquoi ? Vous en posez, des questions !

Il ne fallut que quelques minutes aux jumelles et à Arthur pour se rendre, par la Poudre de Chaminette, jusqu'à un petit bar assez miteux situé près de la gare, puis se rendre à pied jusqu'à cette dernière ensuite. Bill et Fleur transplanèrent en même temps avec les bagages, et Vic, comme d'habitude, se retrouva seule à devoir fermer la maison, éteindre les lumières (à présent, tous les sorciers avaient l'élek... l'éclt... l'élektrk... enfin, bref, ce truc avec les ampoules) et toutes ces choses qu'elle affectoinnait particulièrement, comme de juste, avant d'enfin pouvoir transplaner à son tour dans les toilettes publiques de King Cross - il ne fallait surtout pas que les moldus la voient apparaître, n'est ce pas ?

Et c'est toujours en pensant à son maquillage à moitié bâclé et à son brushing quasiment défait, quoique toujours à peu près présentable si l'on considérait que tout était atrocement et horripilament relatif, que la jeune Weasley rejoignit les membres de sa famille, et probablement les Potter et les autres Weasley (que de complications !) sur le quai 9 3/4, avec bien entendu de joyeuses et affectueuses retrouvailles en vue : ses cousins et cousines lui avaient manqué, malgré tout !
C'est cependant avec une surprise non dissimulée puisque non dissimulable qu'elle constata que, contrairement à son habitude, Rose n'avait pas dû faire un forcing pour obliger tout le monde à partir des heures plus tôt, pour être sûre d'être à l'heure.


HJ : Je ne raconterai pas l'arrivée de Victoire dans le train, puisqu'il faut pour cela que James la surprenne avec Ted Lupin... en théorie donc, il nous manquerait un Ted pour cela, et nous pouvons en conclure que les cousins et cousines de notre sympathique héroïne ne pourront pas monter en même temps qu'elle dans le Poudlard Express !

Ce matin là, Lily était encore dans les bras de Morphée lorsqu'elle sentit sur son visage d'enfant le doux baissés de quelqu'un. Intriguée, la petit avait doucement ouvert les yeux pour entrevoir entre ses paupières encore à moitiés clos le visage de grand yeux bleues qui se tenaient à quelques centimètres d'elle, reconnaissant à l'instant son père, Harry.

"Allez, mon ange, Maman nous attends dans la cuisine avec de bon pancakes !"

Alors que Harry parlait d'une voix douce et pleine d'amour, Lily noua ses bras autour du coup de son père enfouissant son visage dans le coup de cette homme pour ne pas se faire éblouir par les rayons qui traversaient sa chambre.
Arrivée dans la cuisine, Lily put humer une bonne odeur de pancakes comme lui avait promis son père. Elle se fit poser au sol par Harry, puis elle se dirigea dans la direction de Ginny, sa mère, pour déposer sur sa joue à long baiser, et enfin elle s'assit à coté de son père qui était plongé dans la Gazette du sorcier, mais ne négligea pas pour autant son rôle de père de famille, car après avoir lu qu'une seule page, il se leva pour aider sa femme à la cuisine.

"Mumm...", émit Lily, lorsqu'elle eut fini de prendre son petit-déjeuner. "C'était très bon, maman !"

"Merci, ma chérie ! Pourrais-tu aller t'habiller mon ange, il faut que nous allions emmener ton frère à la gare à onze heures pour qu'il soit avec ses cousins." demanda Ginny qui avait adressé à son marie un large sourire en prononçant le nom de leur fils qui n'était d'ailleurs pas encore levé.

"Oui ! Je réveille James en même temps, si vous voulez."

Ginny et Harry n'eurent même pas le temps de répondre à Lily qui était déjà parti en courant vers les escaliers qui menaient au premier en hurlant le prénom de son frère. Lorsqu'elle fut dans le couloir, elle entrouvrit la porte de la chambre de son frère et dit d'une voix pleine d'énergie : "James, le train va partir sans toi, si tu ne te lèves pas !". La petite esquiva avec justesse un cousin que lui envoyait James puis elle partit se changer dans sa chambre. Sa mère lui avait déjà préparé ses affaires, elle enfila son pantalon jean et une chemise à carreau qu'elle adorait bien que deux fois trop grande pour elle.

Une heure après, la famille Potter étaient fin prés. James avait décidé à se lever sans étrangler sa sœur au passage, et puis c'était sa journée : il entrait dans la célèbre école de Poudlard dont Ginny et Harry leur parlaient si souvent, et Albus. Lily et ses frères s'avancèrent vers la cheminée, James et Albus laissèrent passer leur petite sœur en première regardant leur parents transplanés avec la grosse male de James vers l'un des pub près de King Cross, endroit où Lily atterrit après avoir dit très distinctement : "King Cross ".
Après quelques minutes passées à marcher le long des rues de Londres, la famille Potter arrivant enfin à la gare pour ensuite trouver le quai 9 3/4. Lorsqu'ils passèrent entre le quai numéro 9 et 10, ils arrivèrent sur le quai qui était déjà envahi par les familles de sorcier qui conduisait comme eux leur enfant pour leur première année à Poudlard. Lily se demandait à chaque fois comment les Moldus ne pouvaient pas remarquer le monde qui passait.
Alors que son regard se perdait dans la foule, Lily vit un longue chevelure rousse à quelques mètres de la famille Potter. Cela ne pouvait être autre que Victoire, sa cousine. Avec un large sourire jusqu'aux oreilles, Lily se mit à courir dans la direction de Victoire sautant dans ses bras pour lui déposer un baiser sur ses joues roses.

"Victoire, tu m'as manquée !"

Sa lourde et imposante malle était posée à ses pieds ; sur son couvercle, ses initiales, V.M.W : Victoire Molly Weasley ; la jeune fille avait hérité du prénom de sa grand mère paternelle, et le portait avec une certaine fierté, admirative depuis sa petite enfance des actions selon elle démentielles de ses grands parents. La branche française de ses origines, elle, était restée calme et inactive pendant la célèbre Guerre de Poudlard... pensa-t-elle avec un soupir désappointé : Fleur avait raison, les britanniques l'emportaient toujours ; mais dans ce cas, pourquoi avait-elle donc été obligée d'apprendre la langue maternelle de sa mère, alors que personne d'autre que sa famille ne la parlait au Royaume Uni ? Bien sûr, sa tante Gabrielle ne comprenait pas un mot d'anglais, et Madame Maxime, la vieille, sénile et à moitié sourde enseignante de Fleur, se plaisait à l'entendre lui parler en français lorsque la famille Weasley lui rendait visite, une fois par an, dans la petite maison de repos spéciailisée dans les soins des professeurs magiques retirés. Mais à part elles, personne ne s'intéressait au fait que Victoire fût bilingue, pas même Ted, qui lui de toute façon était largement trop fier de son don de Métamorphomagie pour se soucier des aptitudes de la jeune rouquine. Non, décidément, quelque chose échappait à la jeune sorcière. Quelque chose dont à part elle, le monde se fichait éperdument, et à vrai dire, elle ne pouvait lui en tenir rigueur : au fond, le fait qu'elle se soit forcée à apprendre une langue étrangère qui ne lui servait à rien n'était pas si dramatique que ça !

C'est donc la tête pleine de toutes ces pensées profondément philosophiques que Vic croisa les bras sur sa poitrine, secoua sa lonue crinière flamboyante en un geste volontairement agacé et assez prononcé pour obliger tous les représentants de la gente masculine à se retourner vers elle et elle seule sur leur passage, et soupira à nouveau, pour montrer son impatience cette fois. Teddy aurait dû arriver plusieurs minutes auparavant, et il ne restait qu'un petit quart d'heure avant que le train ne parte, comme le lui firent "gentiment" remarquer ses frères et soeurs, déjà montés à bord depuis longtemps, et occupés à lui adresser de grand ssignes moqueurs depuis le compartiment qu'ils occupaient. Pour sûr, elle ne les rejoindrait pas dans le wagon numéro 14, leur compagnie lui nuirait profondément !
Elle s'assit sur sa malle, et se mit à regarder les passants d'un air rêveur. Ses parents venaient de quitter la gare après leur avoir à tous les quatre fait subir de longues et embarrassantes embrassades émues, et elle était manifestement la seule élève à rester sur le quai, la mine triste et déconfite.

Déçue et peinée, la jeune fille se leva d'un air résigné, rejeta sa longue et scintillante chevelure derrière elle en un mouvement toujours aussi provocateur - elle n'avait pas des origines Vélanes pour rien, nom d'un troll ! -, et s'apprêtait à monter dans le train en traînant ses bagages derrière elle, lorsqu'une voix fluette et étrangement familière lui parvint, de derrière elle :

"Victoire, tu m'as manqué !" lui cria une tornade de tâches de rousseur autour de deux perles bleues et d'un sourire à faire tomber un gobelin, en lui sautant si vite dans les bras qu'elle failli en tomber à la renverse.

Victoire se ressaisit pourtant, et serra contre elle sa petite cousine Lily, aveuglée par ses cheveux roux pourtant apparemment attachés en nattes avant qu'elle ne se précipite vers elle comme une furie - à présent, lesdits cheveux formaien tune sorte de masse bouclée et flamboyante, lui fit sourire notre jeune héroïne jusqu'aux oreilles.
Elle n'avait jamais été très proche de ses oncles et tantes et de leurs enfants, en partie parce qu'elle ne les voyait pas beaucoup à cause de la distance qui séprait leurs habitations respectives, en partie aussi parce que Vic était, elle-même en était tout à fait consciente, l'égocentricité même, et que tout ce qui ne tournait pas autour d'elle l'intéressait assez peu - à sa décharge, Fleur lui avait relégué cette part désobligeante du caractère d'une femme : un narcissisme démesuré et fier de l'être. Pourtant, elle adorait Lily, souvent bien plus que Diane, Daphné ou Arthur, qui l'énervaient prodigieusement - eux avaient hérité du caractère nonchalant et, selon la jeune fille, complètement je-m'en-foutiste des Weasley -, et démontrait cette affection en la considérant presque comme sa petite soeur ; les deux cousines avaiet toujours été assez proches, même avec leurs sept longues années d'écart. La chevelure flamboyante, les yeux clairs et vifs, les multiples tâches de tousseur, la peau claire et tout simplement la beauté innocente de la fillette la faisaient littéralement fondre ; même le côté "reine du moi-moi-moi" de Lily l'amusait, sans doute parce que de ce point de vue, comme par son aspect physique, elle lui faisait énormément penser à elle, ce qui ne peut que renforcer l'opinion fortement négative du lecteur à propos de Victoire : son prénom lui va comme un gant, pensez-vous certainement tout bas ; elle n'accorde d'importance qu'à son nombril, cette greluche !
Et vous n'avez sans doute pas tort, à mon plus grand regret ! ^^

Il me faudrait également ajouter qu'en plus de tous ces aspects qui rendaient Lily aussi adorable à ses yeux, la jeune sorcière considérait aussi le caractère de feu de la fillette, si semblable au sien et à celui de Ginny et Molly Weasley, sa mère et sa grand mère.
Dans cette étreinte folle, Vicky sentit depuis la première fois depuis ce qui lui avait semblé durer des heures un sourire chaleureux et sincère se dessiner sur son visage pâle, dessinant quelques légères fossettes sur ses joues qui, elles, grâce surtout au maquillage, avaient perdu un peu de leurs tâches de rousseur - selon la jeune fille c'était le seul défaut majeur, lorsqu'on était rousse. Elle posa Lily à terre et se baissa pour l'embrasser sur la joue à son tour, avant de lui prendre le visage entre ses deux mains dans un geste affectueux :

- Toi aussi, tu m'as manqué, ma princesse ! lui répondit-elle en s'agenouillant devant la fillette, poiur arriver à sa hauteur.

Décidément, Victoire regrettait de plus en plus de voir sa cousine si rarement ; elle changeait de plus en plus vite, devenait, en tout cas à son avis, de plus en plus jolie, et ce constat ne pouvait être fait par elle que tous les deux ou trois mois.
Certes, la jeune rouquine avait le permis de transplaner, et pouvait donc en théorie rendre visite aux Potter quand bon lui semblait ; mais voilà, entre les cours, la famille, les cours, les devoirs, les vacances passées à Trifouillis-les-Véracrasses, les cours, la famille, Noël à la maison de retraite de Madame Maxime et son pauvre sapin à trois épines et demi, les devoirs, et surtout son amoureux Teddy, elle avait bien du mal à trouver assez de temps libre pour voir sa cousine, ce que Lily lui reprochait régulièrement et amèrement. Elle avait raison, d'ailleurs, pensa la jeune srocière en regardant la fillette de la tête au pieds, heureuse de la voir grandie et changée à un tel point.

*Faites que cet instant dure des heures, que Ted nous rejoigne et que le train ne parte pas... et je serai la plus heureuse des Weasley !* songea Vic, les yeux levés vers le ciel, en pensant le plus fort possiblà à Merlin et à sa clémence sans nom.

Pour Lily, Victoire avait toujours été une sorte d'idole. Elle s'était promis que lorsqu'elle serait grande comme sa cousine, elle aussi aurait de long et luisant cheveux roux - et c'était bien parti pour - Depuis un certain moment maintenant, Lily avait trouvé en Victoire une sorte de grande soeur n'ayant personne comme elle à la maison à part Ginny, mais c'était différent. Bien que Vic' ne venait pas souvent voir les Potter, Lily gardait toujours au fond d'elle ce lien imperceptible qui rejougnait les deux cousines, et elle aimait souvent lui rappelait qu'elle ne venait la voir que rarement, mais Lily savait bien que Victoire avait une vie en dehors de sa famille et elle ne lui en voulait jamais. Au contraire, elle préférait passer le plus de temps à parler à la jeune rouquine que lui reprocher ses visites de moins en moins fréquante et puis elle aimait avoir une écoute fémine qu'elle ne trouvait pas en ses frères - celà est surement normale : James lui envoyait des cousins dans la tête lorsqu'il n'était pas d'humeur.

Après une entreinte qui dura un moment, Lily ressentit le sol sous ses pieds, puis elle sentit les lèvres de Victoire se déposer sur ses joues roses, et à ce moment elle afficha un large sourire déjà bien présent sur son visage d'enfant. Plongeant ses yeux bleues, Lily prit un grand souffle et articula avec un accent français qui se tire vers l'anglais, une question entrecoupée de mots anglais :

- Tu t'es bien amusée pendant ces... vacances ?

Au moment où le petite Potter réussit non sans mal à prononcer sa phrase à l'intension de Victoire, elle entendit la voix curieusement familière d'une homme. Un sourire vint se coller sur le visage de Lily lorsqu'elle reconut le visage fatigué de son oncle, George, et de son cousin, Frederick.

- Oncle George !!! Frederick !!!

Lily ne put retenir cette exclamation face à ce grand homme qu'elle n'avait pas vu de toutes les vacances où qu'une fois pendant un diner organiser par ces parents.

- Pour la part, elles se sont bien passés ! Je me suis entréné à éviter les cousins de James ^^ Et toi, oncle George ?

-Et toi, Fred ? rajouta-elle en adressant à son cousin un large sourire

Harry Potter ouvrit les yeux, comme chaque matin, bien des heures avant les autres résidents de sa demeure. Il embrasse sa femme sur le front, sortit de son lit et quitta la chambre sans faire de bruit. Il s’assit sur une chaise à la cuisine, la tête entre les mains, et constata que lui-même avait sans doute plus peur que Albus, qui rentrait pour la première fois à Poudlard. Pourtant, tout allait bien se passer, il le savait, tout se passerait bien..


Après quelques temps, Ginny arriva. Harry l’embrassa, et pendant qu’elle préparait des pancakes, un hibou vient toquer à la fenêtre du salon avec un journal dans les serres.
Harry ouvrit, la fenêtre, prit le journal et donna trois noises au hibou. Puis il monta réveiller Lily.

Il lui embrassa le front, puis, voyait qu’elle ouvrait faiblement les yeux, il lui dit :

-Allez, mon ange, Maman nous attends dans la cuisine avec de bons pancakes !

Il la porta dans ses bras jusqu’à la cuisine, puis la posa délicatement sur le sol. Il prit la gazette du sorcier, mais dès la première page, il renonça. Il n’y aurait pas de nouvelles intéressantes aujourd’hui. Pas plus que les autres jours.

Il se leva et aida sa femme à cuisiner, et il apporta les pancakes à table. Il n’entendit pas ce que lui dit Ginny, mais il lui rendit son sourire radieux, puis il vit Lily courir dans les escaliers pour réveiller son frère.




Les Potter marchaient à présent à King Cross. Ils traversèrent la barrière magique, et après quelques secondes à peine, Lily se mit à courir en criant :

- Victoire, tu m’as manquée !

Harry sourit , et se tourna vers sa famille. James avait lui aussi disparu.

Harry remarqua George, et il s’avança vers lui .

–Salut George, salut Fred ! ,Leur dit-il en souriant, Vous avez passé de bonnes vacances ?

Victoire écouta avec un sourire de plus en plus large sa petite cousine tenter de lui parler français, avec un accent typique qu'elle connaissait bien pour l'entendre chez elle à longueur de journée ; à la différence près que sa mère l'agaçait souvent profondément quand elle massacrait de la sorte la langue britannique, et que Lily, au contraire, devenait plus adorable encore quand ses sourcils se fronçaient sous l'effet de l'effort qu'elle fournissait pour éviter les "th".
Assurément, lorsque Fleur se mettait à placer des "s", des "th", là où il n'y en avait jamais eu, ou encore à oublier des dizaines de "h" aspirés par phrase, cela rendait souvent le dialogue difficile - d'où l'intérêt de parler la langue maternelle de la célèbre demi-vélane, si l'on n'avait pas franchement envie d'avoir à se procurer un interprète au bout de cinq minutes de conversation. C'était principalement la raison pour laquelle Victoire s'efforçait, depuis la petite enfance de Lily, de lui apprendre quelques bases de français, pour que la fillette ne fasse pas le même effet en France que Fleur en Angleterre ! ^^

En passant une main dans ses longs cheveux roux, avec un geste gracieux qui une fois encore ne manqua pas de faire tourner quelques regards vers elle et elle seule, Victoire s'apprêta à répondre à sa petite cousine, en français également ; mais au moment précis où elle commençait à articuler la première syllabe d'une courte phrase, l'arrivée tapageuse de Fred Jr et George se fit entendre. Vic soupira, se composa néanmoins un sourire qui se voulait chaleureux, et écouta calmement les cris de joie de Lily. Comment la fillette faisait-elle pour apprécier autant tous ces oncles, tantes, cousins et cousines, quand elle, Victoire Weasley, egocentrique au possible, avait de la peine à rester dix minutes en leur compagnie sans s'ennuyer au plus haut point ?
La jeune sorcière n'aurait probablement jamais de réponse à cette question ; dommage, songea-t-elle, elle était si à l'aise avec sa Lily...

Néanmoins, George faisait partie des membres de sa famille pour qui elle entretenait un minimum d'affection : il avait gardé pendant maintenant presque un an le secret de sa relation avec Ted, et elle ne pouvait que lui en être reconnaissante.

- Bonjour, oncle George ! Salut, Fred, fit-elle donc simplement, avec un sourire.

Elle laissa à sa petite cousine le soin de raconter ses propres vacances à leur oncle : après tout, les siennes n'avaient pas été si passionantes que cela !
L'arrivée de Harry, qu'elle salua rapidement avant d'entendre la célèbre cloche du Poudlard Express retentir, annonçant un départ quasi imminent, fut donc interrompue par les dernières bousculades des retardataires montant dans le train avant la fermeture des portes. Après de rapies au-revoirs, une dernière étreinte avec Lily et un signe de la main à l'adresse de tout ce petit monde, Victoire hissa sa grosse malle à l'intérieur du wagon le plus proche, monta dans le Poudlard Express, et partit pour une nouvelle année, ô combien fatiguante, au château.

Rose venait de monter sur un balai et celui-ci montait, montait, montait,... Rose essayait de le faire redescendre mais impossible. Tout à coup, ce dernier se mit à la secouer dans tous les sens et elle finit par tomber.
-Ahhhhhhh !!!!!!!!
Rose se réveilla. Elle se trouvait par terre dans sa chambre, les jambes emmêlées dans les draps.
-Quel cauchemar !
Elle se leva et regarda l’heure.
-10h ! Personne m’a réveillé ! Je vais louper le train !

Elle s’habilla en quatrième vitesse et fila à la cuisine. Tout le monde était attablé.
Bonjour papa, bonjour maman, dit-elle en embrassant ses parents.
Puis elle passa derrière son frère et lui donna une tape sur la tête.
-Pourquoi personne m’a réveillé ?
Sa mère regarda Hugo :
-Tu devais la réveiller !
Hugo haussa les épaules :
-J’ai oublié !
-Si je loupe le train, je t’étrangle !
Son père baissa son journal et haussa les sourcils :
-Rose parle autrement à ton frère.
Hugo regarda sa sœur, fit un clin d’œil et lui tira la langue.
Ron plia son journal et se leva :
-J’emmène les bagages de Rose à la gare.
Rose vida son bol et se leva très vite.
-Papa, je peux venir avec toi TOUT DE SUITE !
-Alors dépêche-toi, je pars dans 5 minutes.
Rose enfila sa cape et retrouva son père dans le salon.
-Accroche-toi bien à mon bras et ne lâche pas.
Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent sur le quai 9 ¾.
Rose regarda autour d’elle et aperçut ses cousins et cousines.
Elle s’approcha un sourire aux lèvres
-Bonjour tout le monde !

un peu après Rose Hugo arriva avec sa mère, il se frotta la tête car il avait encore un peu mal, sa soeur ne l'avait pas râté^^, mais bon au moin il ne se fera pas étrangler puisqu'elle était à l'heure.

il passa pour la première fois la voir entre le mur 9 et 10 car c'est la première fois que sa soeur y monté, lui il était encore trop jeune pour y aller, et il était tout aussi pressé d'y aller que son oncle harry pendant chaque vacances lorsqu'il était en âge d'y aller...

bonjour tout le monde


dit il avec sa tête d'ange qu'il sait bien faire lorsqu'il a fait une bêtise...