Nineteen Years Later
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 Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre]

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Ted Lupin
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Ted Lupin


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MessageSujet: Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre]   Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre] Icon_minitime1Jeu 22 Nov - 14:23

*Bonjour, ou plutôt bon réveil ! Non, vous ne rêvez pas, il est 6h00 du matin, et c'est bien moi, Lee Jordan, qui vous parle ! Vous êtes sur "RPSD", la Radio Pour les Sorciers en Détresse !*






- Pff... sale hippogriffe, Lee, tu m'as réveillé trop tôt ! J'étais dans le plus beau des rêves...

Ted secoua sa tête, fatigué, en murmurant toutes sortes d'injures destinées à sa radio. Le matin, le jeune homme n'était jamais de bonne humeur, à moins d'avoir reçu le plus beau des cadeaux, celui qu'il attendait depuis maintenant deux ans. Mais voilà, les parents de sa bien-aimée n'étant pas au courant des fréquentations de leur fille, Ted ne pourrait jamais demander la main de celle-ci, bien qu'il attendait impatiemment les 17 ans de la jeune femme. Bien sûr, il savait bien qu'elle était trop jeune, encore à Poudlard, et qu'elle n'accepterait jamais. Mais comme son parrain, Ted avait un certain mépris pour ce genre de règle.
Pourquoi donc fallait-il que le jeune Lupin se lève aussi tôt ? Personne ne venait, dans cette boutique, le Mercredi, surtout lors des vacances de Toussain. Alors qu'est-ce que George pouvait bien lui demander de faire, à part ranger l'arrière boutique...?


- Oh, non... encore une journée dans les cartons ! murmura-t-il, d'une voix endormie et irrégulière. Manquait plus que ça ! Sale scroutt !

Pendant un instant, il crut apercevoir quelqu'un devant la porte de sa chambre entrouverte, et son coeur se mit à battre plus vite que d'habitude. Serait-ce... ? Il avançait d'un pas lent, les yeux à demi-clos, incapables de distinguer le moindre objet. Son visage s'éclaircissant à mesure qu'il marchait, Ted pensait, comme tous les matins, voir apparaître sa bien-aimée. Mais non, ce n'était pas Victoire, mais un porte-manteau. De toute façon, il avait rêvé d'elle, et cela signifiait pour lui une rencontre prochaine... En plus, étant donné que c'était les vacances, il avait encore plus de chance de la revoir... et s'il la revoyait, sa journée ne serait pas ennuyeuse, et si sa journée n'était pas ennuyeuse, Ted serait de bonne humeur... Donc, Ted devait se débrouiller pour que Victoire vienne. Mais comment ?

- Bon... d'abord, faut aller à la Boutique, sinon, George va me renvoyer... et finit les cadeaux d'anniversaire et de St Valentin... murmura-t-il en prenant sa douche. Oui, il faut que je me dêpèche...

Il s'habilla plus vite que l'éclair^^, et marcha jusqu'à la boutique, située à quelques rues de son appartement. Là, il entra dans le magasin, et annonça d'une voix forte - sans se soucier de la porte restée ouverte -, aperçevant George devant son comptoir, en train de lire un de ses livres fétiches, qu'il relisait vingt fois de suite dans une seule journée :

- George, je veux voir Victoire !

Il referma la porte en un claquement, et se dirigea vers son patron. Mais à peine avait-il eu le temps de faire deux pas que la cloche sona pour laisser apparaitre un inconnu, que Ted dût observer longuement avant de la reconnaitre... était-ce possible ?
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Violett Hemley
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Violett Hemley


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MessageSujet: Re: Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre]   Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre] Icon_minitime1Jeu 22 Nov - 18:17

- "I"m singing in the rain, just singing in the rain...."

Violett fit un tour sur elle même, sous la pluie glaciale que Merlin avait décidé de laisser tomber, ses cheveux bruns et son corps recouverts d'une longue cape noire imperméable. La jeune Hemley sétait levée tôt, ce matin là : elle avait l'intention de passer au chemin de traverse, où elle chercherait un cadeau pour le fils de sa demi-soeur, Nicholas, un peu trop farceur pour son âge. Le jeune gredin avait pris pour habitude d'acheter le plus de produit provenant du célèbre magasin "Farces Pour Sorciés Facétieux", dirigée par George Weasley. Or, l'anniversaire du garçon approchant à grand pas, Violett avait décidé de trouver un cadeau original, cette fois, pour son demi-neveu. Bien sûr, elle ne pouvait plus lui acheter de cape invisible ou de crèmes canaris, mais la jeune métamorphomage espérait que Mr Weasley l'aideait à trouver le cadeau idéal.
La boutique se trouvait à quelques pas de l'endroit où elle se trouvait. Mais le fait était tel que Violett était depuis déjà un quart d'heure sous la pluie à danser et chanter comme une dingue une chanson que son père adorait plus que tout au monde (exepté sa fille, bien heureusement !). Bref, la jeune femme mit un temps fou à se décider à rentrer dans le magasin, ses habits trempés jusqu'aux os (s'ils en avaient...^^). Elle passa donc la porte, et eu la grande surprise de voir que Ted Lupin était aussi présent. Elle enleva sa cape, et lança sur un ton joyeux, les yeux pétillant, comme toujours :


- Mr Ted Lupin ! Quelle bonne surprise ! Je suis si heureuse de vous voir enfin ! Sachez que j'ai pris un malin plaisir à parler de vous dans mon cours, vous êtes si intéressant !

Elle s'arrêta, puis éclata de rire avant de rajouter, d'un ton légèrement plus calme :

- Je suis désolée, je me présente : Violett Hemley, professeur de métamorphose à Poudlard. Vous connaissez Poudlard, n'est-ce pas ? C'est une magnifique école, ne trouvez-vous pas ?

Elle reprit son souffle, puis après avoir souri au jeune Lupin, se dirigea vers le patron de la boutique, puis lui annonça d'une voix enjouée, d'un regard un peu plus sérieux q'à son arrivée :

- Bonjour, Mr Weasley ! J'ai baucoup entendu parler de vous ! Je suis très heureuse de vous rencontrer enfin... Je venais pour mon demi- neveu, j'aurais besoin d'un cadeau pour son anniversaire, et il est fan de vos inventions ! Pourriez-vous m'indiquer quelque chose qui pourrait lui faire plaisir ?
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Ted Lupin
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Ted Lupin


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MessageSujet: Re: Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre]   Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre] Icon_minitime1Sam 24 Nov - 11:17

Le coeur battant, Ted regarda la jeune femme entrer dans la boutique avec une joie qu'il ne pouvait gâcher. Enfin, il allait la revoir ! Depuis si longtemps il attendait ce moment ! Il avait tant besoin de pouvoir la serrer dans ses bras, lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur, et entendre parler de Poudlard, et des nouveaux arrivants ! Et pour une fois, ils pourraient passé la journée ensemble, sans avoir à se soucier des parents de la jeune fille. *Au moins,* pensait-il souvent, lorsqu'il se sentait déprimé, *moi je n'ai pas ce problème, mes parents ne peuvent rien me reprocher...* Oui, ses parents ne pourraient jamais rien lui reprocher : ils étaient morts, pendant la guerre, et Ted ne les avaient presque pas connus. Bref, ceci était une autre histoire... Sous la cape n'était pas caché Victoire, mais une certaine Violett Hemlet, professeur de métamorphose à Poudlard. Ted ne l'avait jamais vu, et fut étonné par son caractère. Elle semblait être tout le temps de bonne humeur. Elle lui sourit en disant, d'une voix enjouée : "- Mr Ted Lupin ! Quelle bonne surprise ! Je suis si heureuse de vous voir enfin ! Sachez que j'ai pris un malin plaisir à parler de vous dans mon cours, vous êtes si intéressant !" Ted lui sourit, légèrement véxé de s'être fait avoir, mais content d'être apprécier, et la regarda un instant. Elle avait des cheveux noirs, et de grands yeux bleux, et possédait une fine bouche. Il lui répondit, impressionné et fier de savoir qu'il était encore connu au château :

- Enchanté, Mrs Hemley...

Il n'eut pourtant pas le temps de la saluer plus, car la jeune femme partait déjà vers le comptoir pour demander des conseils au dirigeant. Ted s'avança, écouta les requêtes de Violett, et répondit, ne laissant pas le temps à George de répondre :

- Je peux peut-être vous proposer différents produits ! Tenez, ça, dit-il en montrant une oreille, c'estune oreille à rallonge : elle premet d'écouter n'importe quel conversation, que ce soit dans une autre pièce où à plusieurs mettres. Ou ceci : ce sont des petiits fours Toundeloeil, qui déclenche l'évanouissement de la personne qui le prend. Qu'en pensez vous ?



[Désolé, je sais que mon message est très court, mais j'ai eu du mal à trouver l'inspiration nécessaire pour répondre... :/]
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Victoire Weasley
Directrice de Poudlard
Directrice de Poudlard
Victoire Weasley


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MessageSujet: Re: Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre]   Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre] Icon_minitime1Sam 24 Nov - 22:03

Le réveil avait été rude, ce matin là. Peut être parce que, comme à chaque début des vacances de la Toussaint, le froid devenait nettement plus engourdissant qu'à l'ordinaire auquel la gente humaine avait eu le temps de s'habituer. Ou peut être aussi, et c'était presque plus probable, que Victoire avait tout simplement perdu les pédales en réussissant à se convaincre qu'on était lundi, qu'il était au moins 7.00 heures, qu'elle n'était ni lavée, ni maquillée, et que son devoir de Métamorphose était à rendre pour le lendemain, déjà, sans qu'elle ait eu le temps de seulement le commencer. Du fond de sa somnolence quasi comateuse - le voyage de Pré-au-Lard jusqu'à Londres pour le départ des vacances avait été excessivement long et laborieux, cela allait sans dire -, les yeux encore clos, Vic' s'imagina donc être toujours et inlassablement allongée dans son lit à baldaquin, les rideaux aux couleurs de Serdaigle tirés autour d'elle, prêts à être écartés pour laisser rentrer un soleil éclatant dans la pièce, annonciateur d'un retard sans précédent en cours. Le coeur battant, la jeune sorcière s'imagina déjà inventant une excuse bidon à l'intention du professeur Malefoy, pour justifier un quart d'heure inacceptable de retard inexcusable. Non, elle ne s'en remettrait pas !
Fort heureusement, Merlin sembla faire preuve d'une clémence plus flagrante qu'à l'ordinaire envers la jeune fille : il ne se contenta donc pas de la laisser se lever en trombe, se prendre un mur en voulant ouvrir la porte de son dortoir - inexistante par définition à Loutry Ste Chaspoule, ni de la voir nouer sa cravate avec le plus grand mal alors que rien ne l'obligeait à porter un uniforme chez elle, il ne manquerait plus que ça, d'ailleurs. Non, qui qu'il fût, l'être qui veillait sur elle depuis déjà seize glorieux printemps fit preuve de générosité en lui accordant d'entendre la "douce" voix d'Arthur, occupé à hurler des instructions à Fleur depuis le second étage à propos d'une autorisation de sortie quelconque à Pré-au-Lard la semaine suivante.

- Et je doy signer hoù, Arty ?

- En bas, maman, c'est pas si compliqué !!

- Hoù çâ ? Ah, oui... Est ce queuh ton pêre doit signer aussy, mon ange ?

- Mais j'en sais rien, on s'en f...

* Grand bien lui fasse, faites-le simplement taire ! * songea la jeune sorcière, en ouvrant piteusement un oeil encore ensommeillé. Jusqu'à ce que l'information lui parvienne. Enfin.

* Mais si l'autre gnome raconte sa vie au voisinage... sans que Minerva ne l'oblige à récurrer les pots de chambre de l'Infirmerie... ça veut dire qu'on est... *

- En vacances, oui, je sais, maman, mais je veux que tu signes ce papier à deux noises avant que tu oublies de le faire, j'ai une réputation à tenir, et je VEUX aller à Pré-au-Lard le week end après les vacances !

* Vas-y, crétin, parle encore plus vite, comme ça maman mettra encore plus longtemps à piger ce que tu radotes, ce sera grandiose... *


L'annonce de sa non-obligation de se lever pour aller en classe - bien qu'en tant que Serdaigle assidue et fière de l'être, la jeune rouquine apprécie grandement les cours, entendons-nous bien -, mit Victoire d'une humeur étonnament bonne. D'abord, parce que la salle de bain adjacente à sa chambre lui était réservée, que tous ses produits de beautés - et Merlin savait que ses étagères croulaient dessous - l'attendaient avec impatience, et qu'aucune de ses camarades de chambre ne viendrait toquer à la porte toutes les demi-heures pour l'obliger à finir vite. Ensuite, parce que, même si les magasins étaient toujours ouverts pendant les vacances scolaires, et que leurs personnales étaient bien obligés de travailler malgré tout...

- Je vais voir Teddy, chantonna-t-elle, en tournant sur elle-même au milieu de la pièce, un large sourire aux lèvres, ses longs cheveux roux ondulant derrière elle avec grâce à chacun de ses soubresauts. Je vais lui faire la surprise...

Oui, mais voilà, pensa très soudainement Vic', en s'arrêtant, méditative, au milieu d'un nouveau pas particulièrement raté : qui disait surprise, disait aussi... tenue, maquillage, coiffure, masques, parfum, arrivée sur le Chemin de Traverse avant midi de préférence, tout ça dans un désordre monumental, forcément ; amoureuse, et donc en retard perpétuel ! Razz

Comme une furie, Victoire enfila un peignoir en quatrième vitesse par-dessus sa chemise de nuit - courte, cela allait sans dire -, chaussa ses pantoufles, se rua au rez-de-chaussée, embrassa sa mère sur les deux joues (ces français, vraiment !), salua son père, passa devant les jumelles sans les voir, câlina son chien Mad-Eye au passage, et s'attabla devant son petit déjeuner. Frugal, certes, mais bien mérité.
Un bol de céréales et un verre de jus d'orange plus tard - le jus de citrouille, c'était bien mignon, mais mauvais pour la ligne -, elle se leva à nouveau, repartit comme une furie vers sa chambre, au second étage de la maison, et étala devant elle les vêtements qui, selon son savoir-faire quasiment imperturbable, seraient le plus susceptibles de plaire à son amoureux. Autrement dit, un bon millions de jupes, de hauts, de pantalons moulants, de talons hauts, de bijoux, et d'accessoires en tous genres entremêlés dans une pagaille monstrueuse.
Le choix de sa tenue serait remise à plus tard, pensa-t-elle, en constatant qu'il était déjà neuf heures trente, et que qu'une bonne heure et quart ne serait pas de trop pour sa toilette - comme d'habitude, certes. La jeune fille se dirigea donc vers la salle de bains, d'où elle ressortit, fraîche et parfumée, une douche, trois masques, deux soins pour le corps, quatre pour les cheveux, et un brushing plus tard.

Il était à présent dix heures quarante-sept, comme le lui indiqua, avec une précision tout à fait louable, la pendule magique accrochée au mur de sa chambre - en guise de don surnaturel, lui était accordée la faculté de faire défiler des photographies mouvantes de Ted et Vic' sur le cadran, ce qui, selon l'humeur de la jeune sorcière, lui redonnait le sourire ou la plongeait dans une profonde mélancolie. Bref : elle n'avait pas le temps de s'attarder à cet exposé de faits, de toute manière.
Une heure serait encore nécessaire au choix définitif de sa tenue vestimentaire, et le temps, lui, n'était pas assez dupe pour se laisser plier à la volonté de Victoire, pas comme tous les garçons qu'elle attirait à Poudlard. Cette pensée lui arracha un sourire amusé : en partie Vélane, oui, et pas pour rien !

Plusieurs essais plus tard, Victoire se plaça devant le large miroir qui occupait une bonne partie d'un des murs de sa chambre, et contempla son reflet, satisfaite d'elle-même : oui, Teddy allait sûrement apprécier ses efforts... Au moins, cete fois, elle avait tenu compte de la météo désastreuse ; la pluie ne l'arrêterait pas, et elle n'aurait probablement pas froid : elle enfila un pull over et une cape, vert émeraude, faisant ressortir la couleur flamboyante de ses cheveux, par-dessus son haut satiné, du plus bel effet, selon elle. Et Vicky se trompait rarement...


Il ne lui fallut que peu de temps pour prévenir sa mère d'une soi-disant sortie entre copines à Pré-au-Lard ("Si, si, c'est purement éducatif, ne t'en fais pas, je rentrerai tôt") - Fleur devait, grâce à cet imbécile de James, tout savoir de sa relation avec Ted, à présent ; mais tant qu'elle n'en était pas sûre, l'heure des aveux se verrait repoussée !-, puis pour se saisir de son sac à main, et lisser une dernière fois ses longs cheveux roux et brillants à l'aide d'un sort habile - cet effet faussement négligé était décidément une réussite !
Enfin, la jeune sorcière transplana, et arriva juste devant la boutique de George Weasley, le "patron" en réalité plutôt "cool" de son amoureux. Après une profonde inspiration et un sourire surexcité à l'intention de la vitrine, sans pour autant s'étonner du peu de réaction de cette dernière, la jeune fille entra, provocant à nouveau la mise en marche de l'habituel carillon du magasin.

Elle s'était probablement attendue à ce que Ted lui saute quasiment dessus, à ce qu'il l'accueille comme une reine, comme à l'accoutumée ; ou peut être au sourire radieux de George, à sa voix grave appelant Teddy à l'autre bout du magasin, pour voir la tête du jeune Lupin éberlué surgir de derrière une pile de cartons dans larrière boutique. N'importe quelle marque de joie à sa venue l'aurait satisfaite, à vrai dire, n'importe quel accueil. N'importe quoi... sauf une indifférence profonde de la part de Ted et George, trop occupés à renseigneravec allégresse... Mrs Hemley, la nouvelle professeur de Métamorphose du château.
Un sentiment de déception tout à fait inattendu, et très désagréable d'ailleurs, acueillit donc Victoire à la place de Ted ; elle resta là, immobile, debout sur le seuil, la capuche de sa cape de sorcier encore ruisselante de la pluie froide et typiquement anglaise qui régnait au-dehors...

Malgré tout cependant, Vic' reprit du poil de la bête ; et abaissa sa capuche, de façon à découvrir son beau visage, pour une fois très légèrement maquillé - Ted aimait aussi le naturel, elle commençait à le savoir. Puis, en décidant de prendre la situation avec humour, elle se racla la gorge, et fit, de la même voix que prenaient les haut-parleurs de la gare de King's Cross (ou plus précisément, de la voix que prenaient les femmes, pas les machines, bien entendu) :

- Mr Ted Lupin est demandé à l'entrée, je répète, Mr Ted Lupin, merci !
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Ted Lupin
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Ted Lupin


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MessageSujet: Re: Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre]   Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre] Icon_minitime1Mar 11 Déc - 18:38

- Mr Ted Lupin est demandé à l'entrée, je répète, Mr Ted Lupin, merci !

Le regard du jeune descendant de Remus et Nymphadora mit un certain temps avant de reconnaitre la voix de son interlocutrice. Son visage se crispa, et il laissa tomber tous les articles qu'il portait dans ses bras, avant de se retourner lentement, pour aperçevoir celle qu'il attendait, celle qui l'attendait. Son coeur commença à battre tellement vite qu'il eut peur de faire une crise cardiaque, et il hésita un long moment avant de se diriger vers elle, d'un air agaçé, un sourire gêné dessiné sur ses fines lèvres. Il s'avança donc vers elle, d'un pas lent, et mumura des excuses à peine audibles. Mais que lui arrivait-il, bon sang ! Etait-il le fils du plus courageux des hommes, oui ou non ? Il n'allait tout de même pas se conduire ainsi devant tant de temoins, et surtout pas devant George !
Il prit donc son courage à deux baguettes et prit Victoire dans ses bras, en caressant ses longs cheveux roux d'un air rêveur. Après son étreinte, qu'il pensait être suffisamment longue, il releva la tête de la jeune Serdaigle et l'embrassa avant de lui murmurer à l'oreille, d'une voix douce et calme, un sourire peint à présent sur ses lèvres :


- Je t'aime.... Je suis désolé, mais tu sais, il fallait que je m'occupe de la femme, là bas... Elle est professeur de Métamorphose à Poudlard, et.... Et ça m'a rappeler de bons souvenirs... Je ne savais pas que tu viendrais si tôt... enfin je veux dire... Je suis désolé....

Il serra un peu plus fort la jeune fille, puis lança de loin à George, avec un sourire moqueur :

- Hey, George, tu t'occupe de Mrs Hemley ? J'ai une autre cliente qui a besoin de mes services ! Ca te gêne pas si je lui fait visiter les étages ?

Puis il attendit la réponse de son patron, conscient de sa demande qui aurait pu paraitre obsène. Mais où trouver un endroit pur parler dans un magasin de Farces et attrapes aussi bruyant ?
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MessageSujet: Re: Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre]   Dans la boutique, la tête dans les cartons...[Libre] Icon_minitime1

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