Daphné suicidaire ? nan !

Invité

C'était la fin de l'après midi, un peu avant le diner. Il faisait plutôt beau dehors. Le temps était clément. Mais plutôt que de sortir, Daphné avait préféré rester à l'intérieur. Dans le chateau, elle ne savait pas trop ce qu'elle allait faire... Aussi elle se mit à errer dans les couloirs sans but. Croisant quelques visages connus et agréables, d'autres qu'elle aurait préféré ne pas voir. Finalement, après avoir errer pendant longtemps sans but, elle décida de monter à la volière, afin de prendre un peu l'air par la fenêtre.

Elle monta calmement les escaliers et sans grande hâte. Une fois arrivée à la tour, elle fut heureuse de remarquer qu'il n'y avait personne. Elle allait pouvoir regarder Poudlard de haut, sans qu'on l'embête. Elle s'approcha de la fenêtre, elle s'y accouda et regarda tout d'abord tranquillement. Le vent soufflait doucement dans ses longs cheveux qui semblaient flotter étrangement au vent.

Une chouette s'approcha de la fenêtre. C'était Gwen la chouette de Daphné, elle la regarda arriver, elle tenait dans ses pattes une lettre. Sauf que, cette chouette décida de jouer un petit peu avec Daph'. Elle se posa sur le toit, rendant la lettre innaccessible à la jeune Poufsoufflette ^^. La jeune fille commenca alors à s'énerver. Elle cria à son oiseau de revenir, qui semblait totalement ignorer la jeune femme.

"Rah, j'ai pas envie de jouer à ça, aujourd'hui !" murmura t'elle doucement, en fronçant les sourcils.

Aussi au lieu de crier contre la chouette, elle décida de la chercher. Elle regarda autour d'elle pour vérifier que personne ne pouvait la voir, et elle monta sur le rebord de la fenêtre. Debout elle se pencha en avant, heureusement elle n'avait pas le vertige. Elle essayait d'attrapper sa chouette qui était bel et bien décidée à ne pas bouger et à laisser sa maitresse se débrouiller. A la voir ainsi de dos, on pouvait croire que la jeune femme voulait se suicider, heureusement ce n'était pas du tout son intention. Mais la personne qui venait de monter allait peut-être croire au suicide ^^'

Cela faisait maintenant des semaines que Victoire n'avait pas eu de nouvelles de Ted ; ce qui, à ses yeux, passait presque pour un crime contre l'Humanité - ce n'était en effet pas parce qu'elle passait son temps à faire les yeux doux à tout membre de la gente masculine de son entourage que son amoureux ne lui manquait pas atrocement, voyons !
A dire vrai, la jeune sorcière en avait bien eu, il n'y avait pas si longtemps que cela... peut être le week end précédent, le jour où elle avait enfin réussi à finir cet horrible devoir de Potions pour le professeur Malefoy... ou bien au début de la semaine...
Bon d'accord, il lui avait écrit la veille. Et alors ? La lettre de son amoureux était à présent soigneusement cachée sous son oreiller, légèrement froisée à force d'avoir été lue, relue et re-relue, et couverte de rouge à lèvre pourpre, le préféré de la jeune Weasley. Et pour une fois, Vicky était parvenue à s'avancer de manière assez efficace sur ses devoirs pour pouvoir lui répondre en cette fin d'après midi ensoleillée et calme... ce qui ne pouvait que la ravir au plus haut point, bien entendu !

C'est donc avec un sourire paisible, toujours autant maquillée, coiffée et parfumée que d'habitude - quitte à ce qu'elle traverse tout le château, autant qu'elle le fasse de manière élégante, non ? -, que Vic décida de monter à la Volière pour envoyer sa missive fraîchement écrite sur un parchemin teinté de rose à l'aide d'un sort de sa propre invention et, noyée sous le parfum.
Sa mère était à demi-Vélane, et cela se sentait généralement dans le comportement quotidien de la jeune fille : en montant les escaliers qui menaient à la Tour où elle se rendait, par exemple, Victoire croisa ce fameux groupe de Septième Année qui ne cessaient de la regarder depuis la rentrée... et ne se priva pas de leur adresser un sourire largement plus chaleureux que nécessaire.
Enfin, quoi ? Elle était belle et intelligente, en était consciente, parlait un français parfait, possédait tout ce dont une fille de son âge pouvait rêver... pourquoi ne pas s'amuser un peu, une fois toutes ces données en main ?

Quelle ne fut pas pourtant la surprise de la jeune rouquine en constatant que la Volière n'était pas, comme elle l'avait vaguement espéré, vide ! Une autre élève, qui, de dos, ressemblait étrangement à ses soeurs, se tenait près de la fenêtre, et semblait prête à... attendez un peu... à sauter ?!?

- Daph... Di... Diph... Truc ! Arrête, qu'est ce que tu fais ? s'écria-t-elle, la voix teintée d'une panique indubitable, en s'élançant pour empêcher sa cadette de se jeter dans le vide.

Certes, Vic ne supportait pas ses frères et soeurs en général, en particulier les jumelles - Arthur ne comptait pas vraiment, après tout -, mais cela n'empêchait pas que Bill l'étranglerait si elle laissait Dia... Daph... enfin, une de ses cadettes sauter de la Tour la plus haute du château sans rien faire ! ^^

Invité

Daphné était toujours penchée en avant sur le rebord de la fenêtre à tenter désespérément d’attraper sa chouette de malheur qui semblait vraiment s’amuser de la situation. Daphné quant à elle ne sentait pas le danger, elle est plutôt inconsciente les yeux fixés sur la lettre que tenait l’oiseau. Elle se demandait qui pouvait bien leur écrire. En effet Gwen n’était pas seulement sa chouette mais également celle de sa sœur, Diane. En essayant de se pencher encore plus, la main tendue vers l’oiseau elle cherchait qui aurait bien put leur envoyer une lettre… Sa mère ? Possible mais bon… elle leur avait déjà envoyer la lettre de le semaine et comme les filles lui avait interdit d’en envoyer plus ça ne pouvait pas être elle. Peut-être ses cousins ? Ca serait bien ça mais comme la plupart étaient avec elle à Poudlard le choix était restreint. Et puis ça ne pouvait pas être un garçon les deux jumelles étant désespérément célibataires bien qu’un certain nombre de prétendants leur courraient après dans l’école de sorcellerie.

Cette ignorance donnait encore plus à Daphné l’envie d’attraper la chouette. Elle tendit sa main le plus possible. Ses cheveux volaient derrière, le vent les agitait et quelques uns fouettaient son visage pâle.

Elle s’adressait à la chouette doucement pour ne pas l’effrayer. Elle murmurait en français. Qui sait peut-être que Gwen comprenait mieux cette langue que l’anglais.

Gwen s’il te plait donne moi cette lettre !

Aucune réaction de la part de la chouette qui la regardait d’un air hautain. Elle se fichait d’elle comme du dernier vers de terre qu’elle venait de manger. Soudain Daph’ eut un sursaut qui faillit la faire tomber dans le vide. Un fille s’était mise à crier derrière son dos et Daph’ ne l’avait pas entendu entrer.

- Daph... Di... Diph... Truc ! Arrête, qu'est ce que tu fais ?

Elle fut projetée en arrière par son aînée la ramenant sur la terre ferme et odorante de la volière abandonnant tout espoir de récupérer sa lettre. Elle se retourna pour regarder Vic’ d’un air sombre.

- Je peux savoir ce qui te prend ? A cause de toi je n’aurai pas ma lettre !

Elle passa une mèche de cheveux derrière son oreille d’une manière élégante et repprota son attention son aînée.

- Et puis je peux savoir pourquoi tu m’as rattraper ? D’habitude tu n’en as rien à faire de nous, ça ne te ferait pas un peu de vacances de ne plus nous avoir dans tes pattes ? Pourtant c’est ce que tu nous répètes à longueur de journée …

D'après ce que son père lui avait souvent raconté, lorsqu'elle était encore petite, jeune et innocente - si, si -, les frères et soeurs Weasley s'entendaient tellement bien dans leur jeunesse qu'ils ne connaissaient pas le sens du mot dispute. Bizarrement cependant, à chaque fois que Bill lui avait râbaché la même rengaine, c'était après une dispute quasi gurrière entre elle et ses deux soeurs ; à dire vrai, Victoire avait le plus grand mal à le croire. Comment avait-il pu tenir sans jamais ressentir l'envie d'en coller une à ses cadets, alors qu'ils étaient sept enfants chez lui ? Réellement, la jeune sorcière ne pouvait se résoudre à accepter ce fait. Et si encore elle avait eu une quelconque preuve de ce que son père avançait... mais là encore, toutes les fois où elle avait etenté d'obtenir une quelconque confirmation de la part de ses oncles et tantes, ils se contentaient d'éclater de rire jusqu'à s'en plier en deux. Sa mère, elle, lorsqu'elle abordait le sujet, lui répondait inlassablement - en français, l'anglais n'étant décidément pas sa tasse de thé - "Tu sais, ma chérie, je n'ai connu ton père que tard, je n'en ai pas la moindre idée...".
Et puis, d'après ce qu'elle en savait, Bill était tout de même largement plus âgé que la plupart de ses frères et soeurs... il n'avait pas eu à vivre au quotidien avec des pré-adolescents en pleine crise bien longtemps, lui !
Seulement, voilà : lorsqu'elle lui en faisait la remarque, il se contentait de hausser les sourcils d'un air réprobateur. Ce qui n'empêchait Vcky de douter sérieusement de l'entente éternellement cordiale entre les Weasley en général, bien au contraire ; selon elle, ces bagarres incessantes étaient inscrites dans leurs gènes, et ils auraient bien du mal à vivre sans !

De manière générale, la jeune rouquine ne supportait pas l'air supérieur qu'abordaient les jumelles, à deux ou en solo, chaque fois qu'elle se trouvait dans leur entourage : elle était de deux ans leur aînée, mais c'était une donnée qui n'entrait manifestement pas dans la ligne de compte de ces deux pestes.
Ce qui expliquait assez bien le fait suivant : si par miracle, Vic' avait diposé de pouvoirs surnaturels lui permettant de voir à travers les poutres, elle aurait tout de suite deviné que Diane, ou Daphné, en tout cas une des deux, jouait à cache cache avec un hibou de manière tout à fait grotesque. Ou mieux, elle aurait eu une prémonition phénoménale et aurait décidé de monter plus tard à la Volière, pour ne surtout pas croiser sa gnomette de cadette. Mais voilà, elle avait beau être sorcière, elle n'en était pas voyante pour autant, à son grand dam...
Et comment aurait-elle pu deviner que sa soeur ne faisait qu'essayer de rattraper son oiseau de malheur ? L'autre était penchée au-dessus du vide, rien n'aurait pu lui laisser croire qu'elle ne projetait pas de s'y jeter pitoyablement !

C'est donc avec une pointe indubitable d'énervement dans la voix, en secouant la tête de manière à faire onduler ses longs cheveux roux, en un geste agacé, que la jeune fille rétorqua à Daph', sur un ton cinglant :

- Navrée, Miss Bonne Humeur 2016 ! Figure toi que si j'avais une vie aussi captivante que la tienne, moi aussi j'aurais envie de me jeter de là haut !

Elle croisa les bras sur sa poitrine, se redressant de toute la taille de son petit mètre soixante trois ^^, et reprit, avec une nonchalance tout à fait déplacée en de telles circonstances :

- Il se trouve que si ça ne tenait qu'à moi, je t'aurais bien laissée... mais je tiens à ma propre survie, et maman ne m'aurait jamais laissée revoir Ted si j'étais restée à te regarder sauter !

Sa lettre toujours soigneusement coincée dans sa main droite, Vic' continua de jauger sa cadette du regard... d'ailleurs, comment s faisait-il que l'autre jumelle ne soit pas avec elle ? Elles qui étaient pourtant comme deux pots de super glue, d'ordinaire !

Invité

Daphné était face à sa sœur aînée, les bras croisés la fixant de ses grands yeux bleus d’un air méchant. Cet air là, les deux jumelles avaient l’habitude de le lancer à Victoire leur « fabuleuse » sœur aînée qui ne savait faire qu’une seule chose dans sa vie, regarder son nombril. Elles ne la supportaient pas mais cela ne datait pas d’aujourd’hui et c’était tout à fait réciproque. C’était même pour ça que Daphné s’était étonnée de la réaction de Vic’, elle se doutait bien qu’il y avait quelque chose derrière.

Sa sœur la regardait, visiblement agacée, voire même énervée secouant sa tête pour faire onduler ses cheveux roux. C’était probablement un geste qui faisait baver tous les garçons qui la croisaient mais ce geste donnait envie de vomir à la jeune blondinette qui se trouvait en face d’elle. Comment pouvait-on être aussi pitoyable ? (Super l’ambiance entre les sœurs ^^)

Cependant, Daph’ regrettait que Diane ne soit pas avec elle. C’était tellement plus amusant de se disputer avec Vic’ lorsqu’elles étaient à deux contre une.

- Navrée, Miss Bonne Humeur 2016 ! Figure toi que si j'avais une vie aussi captivante que la tienne, moi aussi j'aurais envie de me jeter de là haut !

Daphné laissa échapper un petit rire ironique en regardant sa sœur.

- C’est sûre que j’adorerai avoir la même vie « captivante » que la tienne… Flirter avec tout ce qui bouge ça doit être pas mal…

Elle regarda sa sœur d’un air dégoûté tandis que Victoire se redressait de toute sa « hauteur » ce qui la mettait maintenant à la hauteur de sa cadette. ^^

- Il se trouve que si ça ne tenait qu'à moi, je t'aurais bien laissée... mais je tiens à ma propre survie, et maman ne m'aurait jamais laissée revoir Ted si j'étais restée à te regarder sauter !

Daphné eclata d’un rire cinglant, elle n’en croyait pas ses oreilles.

- Je me disais bien que tu ne faisais pas ça pour moi, tu te fiches des autres tu ne penses qu’à ta petite personne.

Elle montra du doigt la lettre de Victoire tenait fermement à la main.

Et puis tu lui écris quoi à ton Ted ? « Tu sais Teddy je sors avec au moins dix mecs à la fois à Poudlard mais t’inquiète pas Tedinouchet, entre chacun de mes rencards je ne pense qu’à toi ! »
Et puis je suis sûre que t’as du mettre des tonnes de parfums dessus… Il va avoir mal à la tête le pauvre…

HJ : Pardon pour le retard, soeurette ! De retour pour une ambiance méga "peace and love" chez les Weasley ! ^^

Si Victoire avait décidément appris une chose en quatorze ans d'existence en compagnie de ses deux furoncles de soeurs cadettes - car, grâce à Merlin, ses parents lui avaient tout de même accordé deux ans de tranquillité pendant son enfance -, c'était bien de ne pas prendre au sérieux ce que Daphné ou Diane lui racontaient. Elles étaient certes bonnes comédiennes, avaient un don inné pour se maquiller, se coiffer et battre des cils (merci, maman Fleur ! ^^) , mais la jeune sorcière savait pertinnement que les deux Weasley n'avaient pas la moindre aptitude à se montrer vraiment méchantes. Bien sûr, elle et ses soeurs se balançaient régulièrement des remarques cinglantes et glaciales, et ne pouvaient pas se voir de manière générale ; mais après tout, si Vic n'avait pas été là, les jumelles auraient eu un modèle de peste-attitude en moins ! Razz

- C'est dommage, hein ? En effet, il se trouve que mon nombril me semble bien plus intéressant que la plupart des êtres déplaisants qui m'entourent.. Ca doit vous vexer, toit et Daph - ou Diane, aucune idée et je m'en moque -, de sentir que même à deux vous ne m'arrivez pas à la hanche, non ? fit-elle avec un rire moqueur.

Un sourire plus que satisfait à présent peint sur ses lèvres teintées de pourpre, la jeune fille regarda un instant sa soeur cadette, sans vraiment se soucier de sa réaction. Au lieu de rester immobile, dans une attitude furieusement inutile comme elle l'avait fait jusqu'alors, Vic' se dirigea d'un pas lent vers un des hiboux de l'école, perché non loin d'elle, lui attacha sa lettre à la patte en un mouvement rapide puisque quasi automatique à présent, et le laissa monter sur son épaule, dans l'intention de l'amener jusqu'à la fenêtre. Devant laquelle se tenait toujours Daphné, surveillée de près par un hibou perché plus haut, à l'air prodigieusement ahuri et stupide.

La jeune rouquine bouscula sa cadette sans ménagement, se frayant un chemin entre les fientes et les plumes qui recouvraient presque entièrement le sol déjà poussiéreux de la Volière, et regarda son propre volatile d'emprunt s'envoler et disparaître au loin, en un temps qui lui parut record. A nouveau, la jeune fille se passa la main dans les cheveux et adressa un regard hautain à Daph', avant de reprendre, toujours sur un ton nonchalant mais non moins mesquin et glacé.

- Ca relève d'un quotient intellectuel ultra élevé, ce que tu me racontes... D'ailleurs, je suppose que toi, tu n'as pas ce problème, n'est ce pas ? Tu ne croules pas littéralement sous les rencards, hein ?

Elle marqua une pause, laissa un sourire en coin se dessiner à la commissure de ses lèvres, et continua, l'air de rien :

- Mais non, rassure toi, je suis assez grande pour savoir ce que j'ai à faire... et puis, je croyais que Ted t'était tout à fait indifférent, pourquoi est ce que tu te soucies de sa santé, soudainement ?

Invité

[désolée du retard ^^' Mon inspiration était partie en vacances quelques temps xD]

Garder son calme, Daphné se concentrait sur cette idée, même si elle avait une envie irrésistible d e sauter sur sa sœur aînée et de lui tirer les cheveux de toutes ses formes, il fallait qu’elle garde son calme, qu’elle se contrôle. Il fallait être relax, take it easy !!! Hum… je m’égare… Elle devait donc se maîtriser et ne pas sauter sur Victoire premièrement parce que c’était une réaction tout à fait moldue d’en venir aux mains, et deuxièmement, Daphné soupçonnait certains prétendant de la rousse d’attendre à la sortie de la volière et bien que Daph’ n’eut rien à envier à sa sœur aînée du point de vue beauté, une sixième année était toujours plus attirante qu’une simple quatrième année. Donc si Daph’ attaquait Vic’ plusieurs garçons allaient venir aider l’aînée… C’était donc perdu d’avance !

- C'est dommage, hein ? En effet, il se trouve que mon nombril me semble bien plus intéressant que la plupart des êtres déplaisants qui m'entourent.. Ca doit vous vexer, toit et Daph - ou Diane, aucune idée et je m'en moque -, de sentir que même à deux vous ne m'arrivez pas à la hanche, non ?

Bien que ce fût difficile, elle répondit d’une voix posée, sans aucune perception de la colère qui commençait à bouillir en elle, à la réplique de la jeune femme.

- Nous vexer ? Parce que tu crois qu’on veut être comme toi ? T’es loin d’être un modèle ma pauvre ! Une petite allumeuse qui jouie avec les mecs et les fait languir pour après les jeter comme tu jettes tes vielles chaussettes… Jusqu’à preuve du contraire être une prétentieuse, et le mot est bien faible, n’a jamais été une très grande qualité alors c’est sûr qu’à ce niveau on ne t’arrive pas à la cheville. Et franchement c’est vraiment loin de me déplaire.

Daphné fixa avec un sourire méprisant la fille qui lui serait de sœur aînée qui d’ailleurs avait un sourire quelque peu satisfait. Comment pouvait-on être aussi déplorable ? Bonne question, elle n’a toujours pas trouvé la réponse d’ailleurs… ^^ Cette dernière alla attacher la fameuse lettre à la patte de son hiboux et traversa de nouveau la pièce, bousculant sans ménagement la jeune blondinette qui était resté au milieu de la pièce. Elle jura furieusement à ce contact se retournant vers sa sœur qui était maintenant près d’une ouverture dans le mur, regardant s’envoler l’animal.

- Ca relève d'un quotient intellectuel ultra élevé, ce que tu me racontes... D'ailleurs, je suppose que toi, tu n'as pas ce problème, n'est-ce pas ? Tu ne croules pas littéralement sous les rencards, hein ?

- Nan c’est vrai, je n’ai pas le même don que toi. Les mecs ne tournent pas autour de moi juste pour me mettre dans leur lit.

Elle sourit, d’un air hautain à la rouquine.

- Mais non, rassure toi, je suis assez grande pour savoir ce que j'ai à faire... et puis, je croyais que Ted t'était tout à fait indifférent, pourquoi est ce que tu te soucies de sa santé, soudainement ?

- J’apprécie beaucoup Ted et c’est bien cela qui me chagrine. Sauf si on t’a kidnappé pendant la nuit et remplacé par une nouvelle Victoire plus « humaine » mois égoïste, je suis sure que tu vas lui briser le cœur tout simplement parce que tu ne penses qu’à toi… J’le plains c’est tout, j’espère qu’il se rendra compte de l’erreur qu’il est en train de faire rapidement.

Et cela était vrai, elle ne supportait pas de voir sa sœur s’amuse avec tout plein de garçons alors qu’elle sortait avec Ted Lupin. Bien que les jumelles et lui ne se voient pas souvent Diane et Daphné

- Mais bon comme je sais que tu te fiches littéralement de ce que peuvent penser les autres et en particulier Di’ et moi…

Mais la jeune blondinette fut coupée dans sa phrase par Gwen, sa chouette qui avait enfin décidé de se montrer raisonnable et d’apporter sa lettre à Daphné. La jeune Weasley se dirigea vers elle sans même prêter attention à sa sœur, dans tous les cas, une chouette était bien plus intéressante que sa peste de sœur. Elle regarda Gwen d’un air méchant, c’était de sa faute si la dispute entre elle et sa sœur avait commencé même si elles se seraient disputés dans tous les cas. Elle détacha la lettre de la patte de la jolie chouette et fit un large sourire lorsqu’elle reconnut l’écriture de l’expéditeur. Elle la mit dans sa poche et caressa l’animal avant de reporter son attention sur la rousse. Elle avait hâte de lire sa lettre et de s’éloigner le plus possible de sa sœur…

Je vais te laisser à ta vie passiiiionaaaante Victoire !

Elle se dirigea vers la sortie, croisant le regard de Vic. Elle se retourna tout de même une dernière fois avant de s’en aller.

Ah oui, au fait, Je vais bien ! J’pense que ça aussi tu t’en fiches mais bon j’te le dis au cas où tu voudrais savoir si ta sœur n’ rien de mal alors qu’elle a failli tomber par la fenêtre… Pff…

Victoire laissa sa cadette déblatérer des inepties à tout bout de champ sans même la regarder. Occupée à se limer les ongles à l'aide d'un sort (qu'est ce que la magie pouvait vous être utile, parfois ! Razz

), elle se contenta de grommeler un vague "Cause toujours, tête de scroutt", suite au long et ennuyeux monologue de Daph'. Non mais vraiment, si sa soeur pensait tout ce qu'elle racontait, elle devait avoir une bien piètre opinion d'elle même, étant donné que, quoiqu'elles puissent en penser, Daphné et Diane ressemblaient en tous points à Victoire. Et toc !
Quoique, à la réflexion, est ce que les jumelles pensaient vraiment... ? Hum... à méditer ! ^^
Quelques mouvements de ses cheveux flamboyants, un haussement de sourcils et un regard hautain plus tard, Victoire se décida, remise d'aplomb, les onlges manucurés à la perfection, à relever la tête vers sa soeur, juste à temps d'ailleurs pour percevoir les mots "mettre dans leur lit". Elle éclata d'un rire méprisant, leva ses yeux maquillés au ciel, et reprit, fixant cette fois Daph' droit dans les yeux :

- Ma pauvre amie, ce n'est pas parce que tu as un manche de Nimbus 2000 dépoli à la place du corps que tu dois te venger sur moi ! Et si ça peut te consoler, je ne connais d'autre dortoir que celui des filles de Serdaigle, fort heureusement pour la santé cardiaque de Minerva !

Tiens donc, et voilà que Daphné - ou Diane, de toute façon Victoire n'avait jamais été pour le clônage ^^ - faisait l'éloge de ses sentiments mornes et inutiles envers Ted Lupin. Ce qui ne put que rendre plus large encore le sourire déjà bien présent sur les lèvres de la jeune rouquine. Ainsi, ses soeurs ne considéraient pas son Teddy comme aussi imbu de lui-même et arrogant qu'elle.. elle le lui dirait, à l'occasion, cela lui ferait certainement plaisir ! Rolling Eyes

- Le futur nous le dira, fit-elle simplement, pour le simple plaisir de faire crorie de son bon jugement à sa cadette. Peut être qu'un jour, si tu croises un type dingue des planches à repasser, tu comprendras mieux ce que je vis avec Ted, soeurette !

Sur ces bonnes paroles, la jeune Weasley se dirigea d'un pas supérieur vers la porte de la Volière, sans un mot ; et se heurta plus ou moins brutalement à sa cadette, qui elle aussi avait manifestement eu l'idée de quitter le voisinage des hiboux grincheux. Non sans lui jeter un regard noir - à sa soeur, pas aux hiboux -, et après avoir excuté un énième mouvement de ses longs cheveux roux, Vic' força le passage et descendit en sautillant gracieusement les marches des escaliers menant à la Volière.