Mission n°3 : Qu'importe aux coeurs unis ce qui change...

Nombre de messages : 38 Age : 31 Date d'inscription : 15/02/2009

Bonjour à tous !

Bienvenue dans notre troisième Mission, "Qu'importe aux coeurs unis ce qui change autour d'eux."

Le temps est venu pour nos courageux étudiants d'apprendre la différence entre pratique et théorie...

"La DCFM est à présent formée. Abigaël, James et Victoire ont assisté à l'élévation des voix de leurs camarades, tous ou presque résolus à lutter contre les mystérieuses puissances qui affluent sur Poudlard. Convaincus que seule l'union de leurs forces pourra déjouer les plans de leurs ennemis, les trois sorciers convoquent leurs camarades dans le but de les initier aux bases magiques qui leur permettront de contrer les attaques à venir. Tout comme Harry Potter à son époque, ils se font professeurs... Le temps est venu pour les étudiants de dépasser les bornes rassurantes fixées par leurs manuels !"

A nouveau, je vous fournis ci-dessous un ordre de passages précis qu'il vous revient de respecter.

Cette Mission n° 3 commencera par l'arrivée de Victoire Weasley, suivie de près par David Goldstein. James Potter et ses camarades, puis Abigaël Delacour et les autres participants, interviendront par la suite.

Comme les inscriptions ne sont pas encore closes, des ajouts seront probablement faits à cette liste par une ou plusieurs éditions. Ouvrez l'oeil, et le bon ! Wink

Ordre de passage :
Victoire
David
James
Emer-Leslie
Justin
Abigaël
Emelyne

Je vous souhaite un bon jeu... n'oubliez pas, votre destin est entre mes mains ! Mission n°3 : Qu'importe aux coeurs unis ce qui change... Icon_twisted

La question de savoir comment la DCFM allait pouvoir subsister avec un moyen de communication rapide, discret et à sens unique entre ses membres était restée un mystère pendant longtemps. L'idée d'Owen avait été ruminée une semaine durant par Abigaël et Victoire, qui avaient d'abord pensé utiliser les manuels de Défense Contre les Forces du Mal des membres de l'armée en les ensorcelant de manière à ce que chaque fois que James, Abi ou Vic' notent quelque chose dans leurs manuels respectifs, l'information apparaisse sur tous les autres exemplaires et passe ainsi des fondateurs aux adjuvants. Mais à trop vouloir user de l'abréviation DCFM, ils risquaient de se faire prendre facilement, du fait que Joshua Caldwell allait sans doute trouver un tel regain d'intérêt pour sa matière assez intriguant. Aussi Victoire avait-elle éradiqué cette première idée de son esprit déjà très sollicité par les ASPIC imminents, pour tenter de trouver autre chose. Ils auraient pu, évidemment, reprendre l'idée d'Hermione Granger-Weasley qui à son époque avait ensorcelé des gallions d'or... mais après tout, si eux se souvenaient de l'idée brillante de la jeune sorcière, pourquoi leurs ennemis ne s'en rappelleraient-ils pas eux aussi ?

La belle Préfète n'aurait probablement pas trouvé le moyen de contourner ces difficultés sans l'intervention impromptue et pour le moins bien tombée du Professeur Clarté. Alors que Violett Hemley, partie en congé maternité depuis déjà plusieurs mois, avait fini par leur trouver une remplaçante fraîchement diplômée, les cours de Métamorphose avaient repris leur cours et se déroulaient à intervalles réguliers sans pour autant raviver l'enthousiasme des étudiants à qui le dynamisme de Miss Hemley manquait cruellement. Les Cinquième et Septième Années, stressés par l'approche de leurs examens respectifs, avaient pris l'habitude de travailler ensemble la matière à la Bibliothèque et arrivèrent à leur premier cours de Métamorphose sans trop y croire - jusqu'à ce que Desdemona Clarté fournisse à Victoire la clé de son problème.

- Je ne sais pas comment votre ancienne professeur vous enseignait la matière, et pour tout vous dire je n'ai pas beaucoup d'expérience dans le domaine de l'enseignement, avait commencé Miss Clarté, à demi assise sur le bureau professoral. J'ai pensé que puisque vous, en particulier, êtes sur le point de passer votre examen de fin d'études, il serait de bon ton que je vous aide à réviser ou à voir ce dont vous aurez nécessairement besoin pour vos ASPIC. Je me suis procuré une quantité raisonnable de ces carnets - elle les avait désignés, empilés par centaines dans un coin de la salle de classe. Je vous demanderai d'y répertorier tous les sortilèges et phénomènes magiques que vous aurez rencontrés au cours de votre scolarité dans ma matière. Il vous aidera à les mémoriser... Soyez sûrs qu'il n'y aura pas de piège à l'examen de Métamorphose, compte tenu de la période importante pendant laquelle vous n'avez pas eu cours. Toutes les autres années y auront droit aussi, bien entendu ; ils auront d'ailleurs un avantage sur vous, puisqu'ils pourront remplir leurs carnets au fur et à mesure, alors que vous n'avez pas fini de bachoter !

Comme dans un rêve, Vic' avait reçu son petit carnet d'une simplicité étonnante, en réalisant à quel point il serait facile de les ensorceler pour y faire passer tous les messages du monde, et ce sans que le corps enseignant y voit le moindre comportement suspect. Une semaine après cet épisode , la jeune femme avait encore peine à croire que ceux qui voulaient de toute évidence lui faire obstacle lui aient fourni une arme aussi efficace !

La veille du soir où Abi, James et elle-même s'étaient tous trois mis d'accord pour commencer à enseigner leur savoir aux futurs combattants de la DCFM, la jolie rousse avait donc rédigé une note au crayon à papier à la fin de son carnet de Métamorphose, pour l'ensorceler de manière à ce que tous les membres de l'armée le reçoivent à leur tour. Ses deux cousins étaient heureusement tombés d'accord avec elle - trop fréquenter la salle vide du quatrième étage reviendrait à attirer les soupçons des professeurs ou élèves, et il devenait nécessaire de changer de lieu pour pratiquer leurs activités. Aussi s'étaient-ils décidés pour la Salle sur Demande, qui aurait le mérite de pouvoir contenir plusieurs matelas et autres accessoires utiles pour la pratique des sortilèges tels que le Stupefix...

Ce samedi soir, Victoire sortit de sa Salle Commune en avance, et faillit se prendre David Goldstein de plein fouet alors qu'elle franchissait l'entrée de la Salle des Serdaigle. Avec un mince sourire à son intention, elle le salua brièvement sans trop oser rentrer dans une conversation poussée - le souvenir de sa dernière soirée passée en compagnie de Dave était encore frais dans son esprit, probablement un peu trop pour qu'elle ait pu prendre le recul nécessaire à une véritable introspection. Heureusement pour la jeune femme - pour eux deux ? - la réunion du jour les empêcherait d'avoir à subir une de ces conversations dont on ne tire rien de bon.

Toujours rêveuse, Vic' passa à trois reprises devant l'entrée supposée de la Salle sur Demande, en pensant le plus sérieusement possible à ce qui pourrait ressembler à une salle d'entraînement. Au bout d'une minute ou deux, la porte en bois si inlassablement décrite par James à son intention, selon les récits de Harry et Ginny, fit son apparition - porte qu'elle franchit silencieusement, pour jeter un regard satisfait aux étagères pleines de grimoires, aux matelas et aux chaises posés contre le mur, et au très large espace vide laissé dans la pièce par la Salle enchantée. D'un coup de baguette magique la jeune sorcière aligna les chaises en trois rangées parfaites, de manière à ce qu'elles fassent face aux trois siège qu'ils occuperaient, avec James et Abi. La belle Préfète prit un grimoire de Défense Contre les Forces du Mal un peu au hasard parmi ceux que contenaient les étagères pleines à craquer, prit place sur une des trois chaises d'intevenants, et commença sa lecture. Elle en fut interrompue par une voix masculine qui, pour lui être largement familière, la fit sursauter...

En observant ma montre pour énième fois de la soirée, je me dis qu’il me faudrait bientôt dénicher un sortilège de dédoublement si je voulais pouvoir encore espérer mener à bien tout mes projets (et Merlin savait qu’ils étaient nombreux !). Alors que je quittais les cachots, je pestais de tout mon soul contre le Professeur Malefoy qui avait jugé bon de m’infliger une heure de retenue durant la soirée la moins propice. D’après lui, cela n’était qu’une juste punition de mon manque d’assiduité et de la négligence qui m’avait fait omettre de lui rendre un devoir, la semaine passée. De mon point de vue, il avait besoin de quelqu’un pour récurer ses vieux chaudrons rouillés et j’étais apparu à ses yeux brillants de sadisme comme la victime idéale ! D’ordinaire, j’aurais probablement protesté et crié à l’injustice ! Mais je connaissais suffisament ce vieux crapaud cornu pour savir que face à la moindre forme de rebellion, il n’aurait pas hésité une seule seconde à me priver du match contre les Gryffondor. De toute évidence, dans un tel cas de figure, si les cachots moisis et sombres ne m’avaient pas poussé au suicide, Abigaël se serait chargé de m’exécuter en public, au beau milieu de la salle commune !

Souriant à cette pensée et alors que je montai les escaliers quatre à quatre, je songeai que cela faisait deux fois en seulement quelques jours que j’imaginais une Abi furieuse après moi et prête à me tuer. Quoique la première fois, cela n’était pas seulement un fait de mon imagination ! Je n’avais pas eu l’occasion de me retrouver seul avec mon amie depuis que celle-ci avait été témoin du baiser que Victoire et moi avions échangé quelques jours auparavant. Et à vrai dire, je m’en félicitais ! Vic’ et moi n’avions pas reparlé de cette étrange soirée. L’espace d’un instant, j’avais songé que cela ne représentait rien pour elle, en définitive, et qu’elle ne m’en détesterait que davantage. Mais son comportement vis-à-vis de moi avait radicalement changé ce qui me poussait à croire qu’elle avait simplement besoin d’un peu de temps, chose que je respectais. Après tout, la situation était loin d’être facile pour elle ! Le meilleur moyen de lui témoigner de mon affection était sans nul doute de ne pas la précipiter dans ses décisions.

Moi-même étonné par la sagesse dont je faisais preuve ces temps-ci^^, je regagnai enfin la tour des Serdaigle. Avant de répondre à l’énigme de la statue, je plongeai une main dans mon sac pour en sortir le carnet que nous avait distribué notre professeur de métamorphose quelques jous plus tôt. Je l’ouvrai à la dernière page et y retrouvai l’écriture appliquée de Victoire qui vint confirmer mes craintes. Dans quelques minutes à peine, je serai en retard à la nouvelle réunion de la DCFM (puisque le nom proposé par Leslie semblait finalement avoir été adopté) ! Pestant encore davantage contre Malefoy, je répondai précipitament à l’énigme de la statue avant de me précipiter à l’intérieur de la Salle Commune pour me heurter de plein fouet à Victoire, rencontre fortuite qui me destabilisa quelque peu. Bredouillant quelques vagues excuses avant de répondre au sourire de la jeune femme, je décidai de ne pas m’attarder plus longtemps. En deux temps trois mouvements, je gagnai mon dortoir pour quitter rapidemment mon uniforme pour revêtir un jeans et un manche longue afin d’être plus à l’aise.

Le lieu du rendez-vous avait changé depuis la dernière fois. Aussi, je regagnai le septième étage et me fiait aux indications que m’avaient donné Abi afin de trouver la fameuse Salle sur demande dont je franchis le seuil, inquiet à l’idée d’être en retard. Ce fut donc un véritable soulagement pour moi de n’y trouver que Victoire. Après avoir jeté un coup d’œil impressionné aux inombrables bibliothèques, matelas et chaises disposés un peu partout, je m’avançai dans la salle, silencieusement, avant de rompre le silence et de troubler ainsi la lecture de la jolie préfète.

-Si tous nos professeurs étaient aussi séduisants, j’obtiendrais probablement un Optimal dans chaque matière pour les ASPIC ! plaisantai-je avec un clin d’œil à l’attention de Vic’.

Après quoi, je pris mon air le plus naïf en levant les mains en signe d’innocence, signifiant par la même que je ne m’étendrai pas sur le sujet de peur de la mettre mal à l’aise. J’avais pris la décision de ne pas la brusquer et je m’y tiendrai. Aussi, je vins prendre une place en face d’elle avant m’exclamer, amusé :

-J’espère que vous ne donnerez pas trop de devoirs ! J’ai encore 50cm sur le philtre de paix à rendre à Malefoy pour demain !

Quidditch Nombre de messages : 202 Age : 31 Date d'inscription : 07/10/2007

Du point de vue de James, la première réunion de la nouvelle AD avait été un échec. Certes, la plupart de leurs camarades (pour ne pas dire la totalité) s’étaient montrés favorables à leur projet et avaient certifié souhaiter y participer ! De plus, ils avaient même réussi à donner un nom à leur organisation secrète, sur une bonne idée de Leslie : Défense Communautaire des Forces de Minerva. Mais le jeune Potter avait réalisé à quel point Abi, Vic’ et lui s’étaient mal préparés aux questions de leurs amis qui soulevaient des problèmes essentielles comme leur sécurité à tous. Il était vrai que, l’espace d’un instant, le préfet avait été tenté de faire taire David Goldstein une bonne fois pour toute !^^ Mais il fallait bien avouer que le batteur était en droit de s’interroger quant aux motivations des trois illuminés qui s’apprêtaient à l’embarquer dans une aventure périlleuse sans queue ni tête qui, dans le meilleur des cas, les conduirait à Ste-Mangouste, et, dans le pire des cas… Mieux valait ne pas aborder cette question ! De ce point de vue, il était vrai que la DCFM apparaissait comme un projet irréaliste et bien trop risqué. Mais le jeu n’en valait-il pas la chandelle ? N’était-il pas plus utile de prendre des risques ensemble que de s’isoler encore davantage en se laissant diviser par trop de soupçons ? C’était finalement ce qui était ressorti de cette première réunion qui, certes, n’avait pas réellement abouti au résultat escompté mais qui laissait tout de même de bons espoirs pour la suite des évènements.

La suite des évènements, Abigaël, Victoire et James avait prit la décision de la provoquer rapidemment de façon à ne pas perdre le peu de troupes qu’ils avaient réussi à motiver, au prix d’efforts surhumains ! Aussi, ils avaient très vite fixé une nouvelle date de réunion afin de rentrer immédiatement dans le vif du sujet en commençant à pratiquer tous les sortilèges qui pouvaient leur être utile pour se défendre. Mais un problème s’était bien vite imposé à eux : comment communiquer au sein de la DCFM sans que les professeurs ne soient au courant ? James savait que du temps de leurs parents, sa tante Hermione avait mis au point un stratagème plutôt brillant reposant sur l’utilisation de faux gallions. Malheureusement, Minerva McGonagall ne pouvait ignorer, vingt ans après, les techniques mises au point par ses anciens élèves. Aussi, il aurait été risqué de développer le même procédé. Découragé, le jeune Potter avait songé, l’espace d’un instant, à abandonner ce projet fou qui, chaque jour, leur présentait un obstacle toujours plus difficile à franchir. Il s’était donc bien vite désintéressé de la question, persuadé que la DCFM s’en trouverait tuée dans l’œuf.

Fort heureusement, l’archarnement de Victoire (que James avait l’habitude de considérer comme un défaut) vint les sauver. En effet, la jeune fille parvint bientôt à ensorceler les carnets qu’ils avaient reçus de leur professeur de métamorphose afin de transmettre les informations à tous les membres de façon sécurisée. Lorsqu’elle écrivait un message sur son propre carnet, chacun pouvait le lire sur le sien. Grâce à ce petit stratagème, James retrouva bien vite toute sa motivation et ce soir-là, c’est avec une impatience non dissimulée qu’il appella Justin et Leslie depuis la salle commune des Gryffondor afin qu’ils se rendent tous les trois dans la Salle sur Demande, nouveau point de rendez-vous. Lorsque les deux irlandais descendirent du dortoir (des garçons, naturellement Wink

), hurlant à tue-tête leurs histoires 100% leprechauns qu’eux seuls étaient en mesure de comprendre, James retint un sourire en priant Merlin pour qu’il ne vienne jamais à l’idée de ses deux comparses de parler de la DCFM avec autant d’entrain et, qui plus est, devant autant de monde.

Durant le chemin, très court, qui les séparait de la Salle sur Demande, le préfet ne prêta qu’une oreille distraite aux bavardages de ses deux amis, gardant les yeux rivés sur la Carte du Maraudeur. Josh Caldwell était dans ses appartements et Minerva McGonagall n’avait pas quitté son bureau depuis le début de la soirée. Personne à l’horizon si ce n’est Abigaël qui se rapprochait d’eux. Tout allait bien. Satisfait, James pénétra le premier dans la salle où il trouva Victoire et David visiblement en grande conversation « Amour foire et mocheté » ou équivalent (le jeune homme n’y prêtait pas grande attention, cela ne l’intéressant guère).

-Salut vous deux ! s’exclama-t-il, faisant preuve de bonne humeur pour la première fois depuis deux millénaires au moins avant de rajouter, plus sur le ton de la plaisanterie que du reproche : Alors, Goldstein ! Tu viens jouer les héros avec nous, finalement ?

Après quoi il vint prendre place sur une des chaises que Vic’ avait prévu pour eux, prenant tout de même garde à ce qu’Abi vienne s’asseoir entre les deux cousins ! Razz

Après quoi, il balaya la salle du regard avant de s’exclamer à l’attention de la Serdaigle, fier de lui, comme à son habitude :

-Tu vois, je t’avais dit que la Salle sur Demande était le point de rendez-vous idéal !

- Et c'est là que Connie a violemment flashé sur le pied gauche du type, et il 'a regardée giga bizarrement en sortant "Quel hasard, j'ai un serpent dans ma botte !". Et il a giclé de là vite fait en chantant Molly Malone, pendant que ma cinglée d'autorité parentale en vigueur se grattait l'oreille droite sans faire attention à Bob qui s'est perdu sur le trottoir. Et tout ça le jour de l'anniversaire de Terry !
- Trop plein de fabulositude, Emerounette. Me voilà tourneboulé par autant de poésie mâtinée totale merveillositude par le fait.
- Et comment ne pas l'être, Justinou d'amuuuur mâtiné affectionnitude à toutes les sauces ? Franchement, quand elle m'a raconté ça, j'ai limite voulu lui dégoiser que j'avais changé d'avis au rayon bonne soeur.
- Quid ? Songerais-tu à en adopter une tel le Nifleur de compagnie ?
- Que nenni, camarade entréflé. Je cogite encore à présent et en ce moment même de le devenir pour cause de totale impossibilité de mézigue à trouver le frère battant ou "âme soeur" comme le dirait si bien Miss Moi-Moi-Et-Mes-Cent-Dix-Conquêtes-A-La-Minute.
- Roooooh, petite leprechaun chère à mon coeur, ne t'égare pas en de si givrés chemins ! Moi je t'adule et te vénère !
- Euh... tu sais, mettre le feu à un bout de rideau Gonnien pour le fumer après, c'est mal, mon jeune poteau.

Réplique ô combien bourrée d'humorisitude 700% givrissime qui déclencha aussitôt le fou rire de toute première envergure chez les deux irlandais, ce qui eut le mérite sans faille de détendre l'atmosphère étrangement Victorienne de la seconde précédente. Fichtre. Just' était vraiment trop étrange et bizarre par le fait - raison pour laquelle il était d'une indispensabilité incohérente et virulente à Emer-Leslie, trèfle professionnelle de renom au pied des arcs-en-ciel. Charmante scène rythmée par les ronflements de Terry, évidemment emmêlé dans le pyjama de James, qui prit soudainement fin avec les cris limite vigoureux dudit quidam. Diantre, depuis quand le gus s'entraînait-il à brailler de la sorte ? Des millénaires, voilà la réponse.

Alors qu'ils descendaient les escaliers du dortoir-des-gus-et-autres-salles-de-bain-sans-option-incrustage-de-vernis-à-ongles, à une vitesse as-tro-no-mi-que (comprendre, à 0,1 miles par heure), les deux bizarissimes amis continuèrent de déblatérer des inepties sas queue ni caboche pendant encore plusieurs trilliards d'années. Voyez plutôt :

- Non mais sérieusement et le plus stoïciquement du monde, Emerounette, je t'assure que Joshie Caldwell m'a demandé si les leprechauns enterraient vraiment leur chaudron au pied des arcs-en-ciel ! Promis, juré, craché, vomi !
- Cesse ces follâtreries sans patronyme, petit être naïf que tu es ! Depuis quand les gugus qui vivent dans cette Ecole de tarés sont-ils aussi candides ? Pourquoi nos poteaux leprechauns iraient-ils se farcir des zilliards de miles pour ne jamais arriver au pied des arcs-en-ciel alors qu'ils n'ont justement pas de pied ?! C'est d'une illogicitude de toute première catégorie, m'en voilà outrée ! Tout un chacun sait bien qu'ils se planquent tels les ornithorynques moyens dans les buis taillés en forme de moutons, et les trésors avec !
- Que veux-tu, petite blondinette que tu demeures, l'homme est parfois sot. Regarde James, quand il est avec Ab... Oups, tu es là, Jamie. Hey, content de te voir, vieille branche, c'est fou ce que tu respires l'intelligence !

De l'art de se payer la tranche de poilade la plus violente du siècle - sans méchanceté aucune, Just' était lui-même giga horripilé par le monde Amour, Foire et Mocheté dans lequel évoluait James de temps à autre et carrément trop souvent par le fait - en compagnie de ses deux meilleurs poteaux en lice. Sans compter que depuis le temps que James était en marche, avec leurszigues, vers la Salle sur Question - sur Interro... non, non, sur Demande ! - le cerveau de Justin devait tenir de la méga amnésie à roulettes pour en arriver là. Et allez savoir pourquoi, cette idée ne put que renforcer l'hilarité sans bornes d'une Les' méga contente d'avoir un autre irlandais avec elle. Allègre humeur qui, au lieu de la mener pile poil à l'endroit où son demi-neurone était censé la guider, la fit louper l'entrée de la Salle susdite - entrée que Just' eût fissa la joyeuse idée de lui faire passer par le biais d'une prise par les épaules témoignant de son affectionnitude - ou juste du fait qu'il avait des facultés cervicales en réserve, peut être.

Sans arrêter de rire telle la bossue, Leslie salua vaguement Victoire et un de ses mille trois cent sept fiancés et s'assit à côté de Justin. Haha, la soirée s'annonçait poilogénissime. Non pas, si l'on prenait en compte le nombre de bouquins ennuyogènes à souhait que Miss Moi-Moi-Moi avait manifestement voulu voir dans cette fichue salle.

Gryffondor Nombre de messages : 24 Age : 32 Date d'inscription : 16/09/2009

Tel un irlandais pur jus, Justin était assis sur son lit faisant face à son irlandaise d’amie favorite, Leslie pour ce qui n’avait pas tout suivi et qui vienne de nous rejoindre, pendant que celle-ci monopolisait le lit de James. Ces derniers temps, le dortoir des garçons de Gryffondors étaient devenu un repaire à irlandais en dérive et giga-triste de ne pas trouver des trèfles digne de ce nom dans la pelouse d’Angleterre et de Poudlard. Justin s’était à plusieurs reprises retenu à la première chose qui lui passait sous la main – la plupart du temps Leslie - pour ne pas porter plainte auprès de leur grand manitou, j’ai nommé McGonnie pour le manque réel de trèfle dans le parc. C’était inadmissible !
Enfin bref, nous nous égarons les enfants, revenons à nos moutons irlandais qui skouataient donc le dortoir des gars – Leslie et Justin, pas les moutons ! James aurait fait un infarctus si ses camarades s’étaient transformés en mouton, il serait devenu chèvre, le pauvre ! (Chèvre/Mouton, vous avez suivi ?!). C’est donc méga-intéressé par les histoires de Leslie que Justin écoutait son irlandaise préféré.

- Et c'est là que Connie a violemment flashé sur le pied gauche du type, et il 'a regardée giga bizarrement en sortant "Quel hasard, j'ai un serpent dans ma botte !". Et il a giclé de là vite fait en chantant Molly Malone, pendant que ma cinglée d'autorité parentale en vigueur se grattait l'oreille droite sans faire attention à Bob qui s'est perdu sur le trottoir. Et tout ça le jour de l'anniversaire de Terry !
- Trop plein de fabulositude, Emerounette. Me voilà tourneboulé par autant de poésie mâtinée totale merveillositude par le fait. Dit-il amuser par le fait qu’il était le seul à pouvoir appeler la jeune fille Emer sans qu’elle devienne aussi rouge que Bob, le poisson rouge.
- Et comment ne pas l'être, Justinou d'amuuuur mâtiné affectionnitude à toutes les sauces ? Franchement, quand elle m'a raconté ça, j'ai limite voulu lui dégoiser que j'avais changé d'avis au rayon bonne soeur.
- Quid ? Songerais-tu à en adopter une tel le Nifleur de compagnie ? Demanda-t-il penchant la tête tel le cocker moyen qui ne comprend pas ce qui se passe avec la blondinette.
- Que nenni, camarade entréflé. Je cogite encore à présent et en ce moment même de le devenir pour cause de totale impossibilité de mézigue à trouver le frère battant ou "âme soeur" comme le dirait si bien Miss Moi-Moi-Et-Mes-Cent-Dix-Conquêtes-A-La-Minute.
- Roooooh, petite leprechaun chère à mon coeur, ne t'égare pas en de si givrés chemins ! Moi je t'adule et te vénère ! Répondit-il en abandonnant son air de cocker pour celui du trèfle moyen et irlandais par le fait avec un large sourire que Leslie lui connaissait si bien.
- Euh... tu sais, mettre le feu à un bout de rideau Gonnien pour le fumer après, c'est mal, mon jeune poteau.

A ces mots, Justin s’effondra de rire sur son propre lit manquant de le prendre la vieille barre en bois qui devait servir à rien, mais qui était là, pour être là et profiter de la conversation des deux irlandais. Mais le ronflement de Terry qui rythmait la conversation attira l’attention de l’irlandais qui se releva pour observer son ami à quatre pattes se débattre dans le pyjama à carreau bleu de James. Ce dernier avait vraiment des goûts étranges ! Justin lui avait son pyjama avec des leprechaunes dansant autour de trèfle géant, ça c’était plus joli et champêtre par le fait ! Taquinant Terry en lui chatouillant de ventre, la voix hurlante de James coupa cette scène d’affection sans précédant. Diantre, qu’avait-il à hurler de la sorte ?! Puis, le neurone en activité de Justin fit « tig ! » et il se souvint d’avoir découvert avec un étonnement leprechaunesque dans son carnet de Métamorphose un mot de Victoire lui annonçant une prochaine réunion de la DCFM qu’il s’était promis d’y aller pour soutenir son irlandaise blonde !

Descendant à vitesse grand V, non pas, les escaliers qui menaient des dortoirs à la Salle Commune où attendait James, Justin reprit à l’attention d’Emer alors qu’il luttait pour descendre correctement les marches et fixé son amie. Trop de demande à son cerveau en même temps, fait beuger les circuits et il se bloque momentanément.

- Non mais sérieusement et le plus stoïciquement du monde, Emerounette, je t'assure que Joshie Caldwell m'a demandé si les leprechauns enterraient vraiment leur chaudron au pied des arcs-en-ciel ! Promis, juré, craché, vomi !
- Cesse ces follâtreries sans patronyme, petit être naïf que tu es ! Depuis quand les gugus qui vivent dans cette Ecole de tarés sont-ils aussi candides ? Pourquoi nos poteaux leprechauns iraient-ils se farcir des zilliards de miles pour ne jamais arriver au pied des arcs-en-ciel alors qu'ils n'ont justement pas de pied ?! C'est d'une illogicitude de toute première catégorie, m'en voilà outrée ! Tout un chacun sait bien qu'ils se planquent tels les ornithorynques moyens dans les buis taillés en forme de moutons, et les trésors avec !
- Que veux-tu, petite blondinette que tu demeures, l'homme est parfois sot. Regarde James, quand il est avec Ab... Remarquant la présence de James à moins d’un mètre de lui, Justin détourna la conversation. Cerveau, tu aurais pu le savoir ! Oups, tu es là, Jamie. Hey, content de te voir, vieille branche, c'est fou ce que tu respires l'intelligence !

Bien rattrapé neurone ! Mais le prochaine prévient à l’avance de la présence de James, ça évitera à Cerveau de faire des gaffes grosses comme lui, bien qu’il soit petit !
Lorsque James se tourna pour ouvrir la marche vers la Salle sur Demande, Justin ne put retenir un fou rire commun à Leslie. Les deux irlandais continuèrent à rire jusqu’à leur arrivé quelques minutes plus tard devant la petite porte entrouverte. Alors que le jeune Finnigan se dirigeait d’un pas sur. Enfin aussi sur que peu l’être un pas irlandais, il vit Leslie continuer son chemin. L’attrapant par les épaules masquant l’inattention de sa camarade de cueillage de trèfle par un geste affectif digne d’un irlandais pur sang, il l’emmena à l’intérieur de la pièce. Pendant un cours instant, Justin se crut à la Bibliothèque, bien que la bibliothécaire est rajeunie de soixante-dix ans et qu’elle soit devenue rousse.

-Salut la compagnie ! C'est bon la fête peut commencer, les irlandais sont là !

Tout sourire, Justin retira son bras des épaules de Leslie, et lança un signe de tête aux deux Serdaigles présents dans la salle : Victoire et David. Prenant place aux cotés de son irlandaise, au premier rang : et oui, ils devenaient sérieux !
Qui a rigolé ?!

Journaliste Nombre de messages : 234 Age : 31 Date d'inscription : 27/12/2007

La Défense Communautaire des Forces de Minerva. Abigaël commençait doucement à se faire au nom qu’ils avaient donné à la nouvelle AD suite à la proposition plutôt intéressante de Leslie. Les étudiants pouvaient facilement en parler entre eux sans que la direction et le corps enseignant de sachent qu’une nouvelle génération d’élève de Poudlard avait mis un place un groupe de défense de Poudlard et d’eux-mêmes. DCFM. Elle en avait tellement parlé avec sa cousine qu’elle s’embrouillait elle-même entre la matière et le nom de leur armée. Il faut dire que ces derniers temps, les deux françaises avaient butté sur un point sensible : le mode de propagation d’information concernant les réunions à venir : lieu, heure, date. Etant donné qu’ils devaient trouver un moyen pour que les adultes ne les repèrent pas et pour qu’il n’y ait que les étudiants membres de la DCFM qui soient mis au courant. L’idée qu’Hermione Granger avait utilisée à son époque aurait bien marché, mais elles doutaient que Minerva soit amnésique à ce point là. Non, il fallait qu’ils soient inventifs et perspicace. Au bout d’un moment, Abigaël avait baissé les bras ne trouvant aucun moyen discret de mettre au courant tous les étudiants au même moment sans fuite, préférant utiliser son cerveau afin de retenir des formules de Métamorphose, des préparations de potion, plutôt que de chercher jour et nuit une solution pour l’armée qu’ils avaient crée. Heureusement pour eux-tous, Victoire n’avait, elle, pas baissé les bras et malgré une attente et des réflexions interminables avait trouvé une solution grâce à Desdemona Clarté, la remplaçant de Violett Hemley. Etonnant, non. Un membre du corps enseignant avait donné, sans le vouloir, une solution aux étudiants qui formaient une résistance à la menace toujours inconnue qui planait sur Poudlard.
La fille de Gabrielle avait félicité pendant toute une journée sa cousine. Ils allaient enfin pouvoir mettre au courant les autres étudiants d’une prochaine réunion qu’il fallait qu’ils mettent en place sans plus tarder. L’ancienne avait soulevé des questions et des doutes que Victoire, James et Abigaël avaient peu qu’ils leur fassent défauts aux yeux de leur camarade, et lors de la dernière réunion, ils n’avaient pas été prêts à faire face à autant de doute et de question de la part de leur camarade. Mais Abigaël avait réfléchi après coup, et il était normal qu’ils avaient tous réagit de cette façon : n’avait-elle pas eu autant de question qui lui rodaient dans la tête les premiers temps ? Si.

-Abi, tu dors ou tu fais semblant de réviser ?
-Hein ?!

Se redressant dans le grand fauteuil des Serdaigles, la française était plongée dans ses songes fixant les flammes du feu avant que Chris ne lui sorte. Tant de chose trottait dans sa tête depuis ces derniers temps qu’elle n’arrivait presque pas à se concentrer plus d’une heure de suite sur ses vieux parchemins immaculés de son écriture. En particulier la scène troublante dont elle avait été témoin quelques semaines plus tôt. Victoire n’avait pas voulu s’éterniser sur le sujet le jour même, mais Abigaël allait bientôt remettre l’histoire sur le tapis. Elle voulait en savoir plus et surtout être sure que sa cousine faisait le bon choix, pour elle, pour Ted et même pour David.
D’ailleurs en parlant du loup, elle entendit sa voix grave s’élever plus loin derrière elle. Se redressant pour regarder son ami, elle lui adressa un large sourire. Bien qu’elle se pose de nombreuses questions, elle ne lui en voulait pas pour ce qu’il s’était passé entre Victoire et lui. Premièrement ce n’était pas vraiment ses affaires, et puis, pouvait-elle vraiment le blâmer pour répondre à son attirance envers sa cousine ? Et d’un autre coté, elle ne voulait pas se brouiller avec David, c’était un merveilleux ami et un batteur d’exception au Quidditch ! Elle ne voulait pas perdre ces deux David, pour rien au monde !

-Tu as fait tout ce qu’il fallait pour la DCFM ? demanda Chris qui attira le regard océan d’Abigaël sur lui.
-Euh, oui, j’ai marqué tout les sorts à apprendre sur un parchemin que je vais donner à Vic’ tout à l’heure ! Répondit-elle avec un large sourire complice et amusé par la question de son ami.
-En réalité je parlais du devoir à rendre pour demain, Abi !
-Ohhhh, reprit-elle avant de lancer tomber sa tête contre le fauteuil, elle ne s’y fera surement jamais. Oui, je l’ai recopié et il est rangé avec mes affaires de DCFM.
-D’accord !
-Tu as fini, toi ?
-Nop...

Grimaçant elle ne conclut qu’il n’allait pas venir à la réunion qu’ils avaient mise en place avec James et Victoire. Dommage ! Elle pensait pouvoir s’amuser un peu avec son camarade. Cela devra attendre un prochaine se dit-elle en rassemblant ses affaires pour partir. Si elle continuait à trainer, elle allait être en retard pour de bon. Adressant un sourire encourageant à Chris, elle lui fit signe de la main et sortit de la Salle Commune des Serdaigles.
Quelques minutes après elle fut au Septième étages. Marchant instinctivement vers la Salle sur Demande, Abi reconnut de loin James, Justin et Leslie. Lorsqu’elle fit son entrée dans la Salle, elle fut émerveillée par ce qu’avait mis en place Victoire. Des livres, des cousins, un espace spacieux... Voilà tout ce qu’ils leur faillaient. Adressant des sourires à toutes les personnes présentes, elle s’assit entre James et Victoire. A cet instant, elle se pencha vers James pour le saluer plus personnellement. Par la suite, elle se redressa et lançant un regard complice à sa cousine, elle attendit l’arrivée des autres sans pouvoir se retenir d’un commentaire à l’adresse de Victoire.

-Cet endroit est magnifique Vic’, tu as fait un bon boulot !

[ Sur les ordres de Minerva je passe le tour d'Emelyne ... Wink

]

David. Evidemment, pensa Victoire, alors qu'elle refermait le grimoire posé sur ses genoux pour pouvoir reporter son attention sur le jeune homme. Il avait eu l'excellente idée de troquer son uniforme scolaire contre un jean et un tee shirt, et elle-même, vêtue en "toute simplicité" ^^ d'un jean et d'un chemisier, songea qu'elle aurait dû demander aux autres d'en faire autant : lorsque viendrait le temps de lancer des sorts à la ronde et d'atterir, pétrifiés, sur des tapis de sol, ils risquaient fort de ressentir tout le déconfort provoqué par les jupes plissées et autres cravates nouées...

En parlant des autres membres de la DCFM, d'ailleurs, la belle Préfète ne pouvait qu'espérer qu'ils arrivent bientôt : Vic' n'avait nulle intention de commencer sa réunion par des explications complexes avec Dave, et à vrai dire la jeune femme n'avait pour le moment rien à lui dire de décisif... après de longues et parfois houleuses discussions avec sa cousine, elle en était venue à la désagréable conclusion qu'elle ne pourrait pas échapper à une petite conversation avec Ted. Mais ceci, pensa Victoire en grimaçant légèrement, était une autre histoire qui en cet instant ne concernait pas David. Aussi décida-t-elle d'ignorer sa première remarquer pour lui adresser un sourire mi-moqueur, mi-complice, en ayant toujours du mal à croire qu'il ait pu opérer une transformation aussi radicale chez elle en si peu de temps...

- Si tu avais prêté attention aux questions qu'Abi m'a posées ce matin dans la Grande Salle, tu aurais toutes les clés pour lui rendre un devoir impeccable, fit-elle avec un haussement de sourcils évocateur.

Distraite par le bruit de la porte de la Salle sur Demande s'ouvrant sur un James à l'air particulièrement joyeux, Victoire fit un effort surhumain pour adresser un signe de la main à son cousin. Elle le regarda s'installer le plus loin possible d'elle-évidemment, et lui répondit, tout en lançant au grimoire emprunté par ses soins un habile Wingardium Leviosa qui le transporta jusqu'à sa place d'origine, sur les étagères bondées :

- C'était surtout mon idée, James, mais je suis ravie que ça te plaise autant !

Ah, le plaisir de reporter toute la gloire sur soi ! ^^ Pourquoi Vic' s'en serait-elle privée ? La jeune femme assista à l'entrée plus que remarquée d'Owen et Finnigan, toujours perdus dans un monde qu'elle ne pouvait trouver qu'infantile et stupide. Heureusement pour la jolie rousse, l'arrivée d'Abigaël l'empêcha de révéler le fond de sa pensée à un Justin bien trop en forme, et c'est avec un rire cristallin que, tout en montrant sa chaise à Abi, elle lui répondit en français à son tour :

- Merci Abi ! Tu pourras dire à ton cher et tendre que c'est la conception française de notre armée, il n'en croit pas un mot !

Sur ces piques spirituelles ^^, Victoire se leva, et, tournant le dos à l'assemblée, fit apparaître un tableau noir derrière les chaises du trio animateur. A l'aide de sa baguette elle s'appliqua à former une liste de sortilèges soigneusement écrits sur le tableau, d'une écriture ronde et assez large pour être vue de tout le monde.
　

Citation :: - Présentation et pratique des sortilèges de défense basiques : Protego, Impedimenta, Incartable
- Présentation et pratique des sortilèges d'attaque : Petrificus Totalus, Immobulus, Furonculose, Rictusempra, Foloreille, Fourrure, Incarcerem, Stupefix.

Une fois son programme rédigé, la belle sorcière s'avança à nouveau vers les membres de la DCFM en faisant claquer ses talons sur le sol.

- Bonsoir à tous, commença-t-elle avec un bref sourire à l'intention des autres. Comme vous avez pu le comprendre, cette réunion est destinée à vous faire apprendre les bases magiques qui vous serviront à vous défendre, puis à attaquer l'ennemi si besoin est lorsque les choses à Poudlard deviendront plus... concrètes.

Vic' marqua un temps d'arrêt, prit quelques secondes pour scruter les visages dans l'ensemble attentif des étudiants et lancer un regard noir à ceux d'Emer-Leslie et Justin, incapables d'une quelconque forme de concentration.

- Nous nous doutons bien, continua-t-elle en haussant légèrement le ton, que les plus âgés d'entre vous pensent posséder assez de connaissances dans ce domaine pour pouvoir briller sur le terrain... Mais détrompez-vous. Ce qui est inscrit dans vos précieux manuels n'est qu'un léger reflet de ce qui vous attend lorsqu'il n'y aura plus que vous, votre baguette, et votre adversaire. Le but de la manoeuvre, et vous l'aurez sans doute deviné, est de nous entraîner à savoir mener à bien une guerre - imminente, je peux vous l'assurer - tout en sachant protéger nos arrières !

Dans son dos, les mots "Sortilèges d'attaque" et "Sortilèges de défense" s'illuminèrent subitement, comme pour souligner ses propos.

- J'aimerais commencer, fit-elle donc en faisant signe à tous les élèves de se lever, par un exercice de Petrificus Totalus / Protego. Formez des binômes...

Le temps de repousser en un mouvement de baguette toutes les chaises contre un mur et d'installer à leur place, à intervalles réguliers, des matelas assez épais pour amortir les chutes des futurs pétrifiés, Victoire avait déjà en tête les duos à venir :

- James avec Abi, Owen et Finnigan et... David, viens avec moi, reprit-elle, avec une confiance toute venue de son statut de Préfète. Pendant les cinq premières minutes James, Owen et moi-même allons lancer des Petrificus à nos partenaires en essayant de les faire tomber sur les tapis, bien entendu. Pour les libérer il vous suffira de leur lancer un "Finite Incantatem". On inversera par la suite...

Je voulus accueillir la boutade de Vic’ avait un air faussement vexé mais un sourire amusé vint bientôt me trahir. Alors que je m’apprêtai à répondre, de peur que nous ne nous enfermions dans un silence gêné, James choisit ce moment pour faire une entrée remarquée dans la pièce. Alors que je l’observais d’un œil perplexe, un peu surpris par cet élan de bonne humeur que personne ne lui connaissait, je lui adressai un vague signe de la main en réponse à son salut. Dans ma grande clémence, je décidai d’ignorer la remarque de mon camarade, sachant pertinemment que si je me mettais à accélérer le mouvement, le jeune Potter et son cerveau partiellement amputé et cabossé par de trop nombreuses chutes au Quidditch ne pourraient pas me suivre ! Plutôt bon joueur de nature, je ne tenais pas à entrer dans l’arenne et à me battre contre un infirme : à vaincre sans périls, on trimphe sans gloire et la gloire seule m’importait ! Razz

Aussi, je me contentais de lui adresser un sourire un peu trop forcé pour paraître naturel, en suppliant Merlin de me permettre d’essayer sur lui quelques sortilèges d’attaque d’ici quelques minutes.

Emer-Leslie Owen et Justin Finnigan eurent tôt fait de nous rejoindre et à voir leurs mines d’imbéciles heureux (retenez « heureux » et vous verrez à quel point je suis capable de faire des compliments de temps à autre Wink

), je me demandais décidemment s’il fallait vraiment craindre l’équipe de Gryffondor pour le prochain match. Manifestement, il suffisait de raconter une bonne blague à ces deux-là avant le début de la partie pour que Louisiana ne compte plus que quatre joueur sur le terrain en plus d’elle-même !^^ Souriant pour moi-même, je songeai à proposer une nouvelle technique à Abi qui consisterait simplement à s’exclamer « Oh, regarde, Justin ! Un trèfle à cinq feuilles ! » avant de lancer le souaffle à travers les buts.

Les moldus ont coûtume de dire que lorsqu’on parle du loup, il surgit du bois. Pour une fois, je ne pouvais que leur donner raison alors qu’Abigaël franchissait le seuil de la porte, tout sourire, pour venir prendre place entre ses deux acolytes. Enfin, les choses sérieuses allaient commencer ! Ignorant le manque de concentration de mes deux irlandais de voisins de table, je suivais le discours de Victoire en me demandant si maîtriser le Petrificus Totalus était plus compliqué que de bachoter toute la nuit en vue des examens blancs. La jeune femme avait raison sur un point : nous n’avions pas la moindre idée de ce qui les attendait, sur le terrain. Mais elle non plus ! Plus le temps passait et plus je me disais que tout cela, la DCFM, les réunions, les pseudos cours de défense n’étaient en réalité qu’un moyen de nous rassurer les uns et les autres. En nous retrouvant ici toutes les semaines, nous aurions la sensation de faire quelque chose de concret ! Mais ils ne fallaient pas qu’ils se bercent d’illusions : face à nos ennemis, nous n’en serions pas plus compétents. Et ça, une fille aussi intelligente que Victoire Weasley ne pouvait pas l’ignorer.

Je ne voulais pas leur causer de nouveau du souci par une de mes interventions hasardeuses. Aussi, je décidais de me taire et de jouer le jeu, en songeant tout de même à en toucher un mot à Vic’ lorsque l’occasion se présenterait et qu’il n’y aurait plus la moindre forme de gêne entre nous. Je fus quelque peu surpris en l’entendant désigner les binômes. J’avais pensé qu’elle travaillerait avec Abi et me laisserait l’honneur et le plaisir d’amocher son gentil cousin. Malheureusement pour moi, Potter ne mourrait pas de ma main ce soir.^^ Heureusement pour moi, je partagerai un petit moment avec elle. A moins que ce ne soit une lâche façon de se débarasser de moi pour éviter tout problème avec Ted ? oO. Mytère.

Tout sourire, je vins prendre place prendre place devant un des matelas, sortant ma baguette et attendant qu’elle me rejoigne avant de fermer les yeux et d’écarter les bras, dans un geste théâtral.

-Vas-y, je suis prêt ! Et si je meurs, sache que je suis fier d’avoir contribué à ta protection, d’une certaine façon, en te servant de punching-ball vivant ! C’est dommage parce que j’avais encore plein de choses à faire dans ce monde mais pour toi... je veux bien avoir le sens du sacrifice !

Retenant mon fou rire à grand peine, je tentai tout de même de me concentrer et de me préparer à l’attaque de la jeune femme.

Quidditch Nombre de messages : 202 Age : 31 Date d'inscription : 07/10/2007

Effaré par la mauvaise foi dont faisait preuve sa cousine en refusant d’admettre toute l’étendue de son talent (^^), James resta quelques minutes, estomaqué, la bouche légèrement entrouverte sous l’effet de la surprise. Ainsi donc, il proposait l’idée de créer une nouvelle AD, de s’entraîner à la pratique des sortilèges pouvant leur être utile, de se réunir dans la Salle sur Demande pour plus de facilité et Victoire décidait de s’attribuer tout le mérite de cet exploit ?? Depuis le début, le Gryffondor s’était dit qu’un groupe où le chef n’était pas clairement identifié était un groupe voué à l’échec !^^ Aussi, sa jauge de bonne humeur en prit un sérieux coup alors qu’il s’enfermait dans un silence buté, en bon adolescent colérique et boudeur qu’il était !

Fort heureusement, Abigaël ne tarda pas à faire son entrée pour éviter le déclenchement de la Troisième Guerre Mondiale. Certes, elle ne put s’empêcher de faire un compliment à Vic’ (même en français, James flérait les compliments à plusieurs kilomètres à la ronde, surtout lorsqu’ils ne lui étaient pas adressés ! ><) mais son sourire suffisait à pardonner toutes ses fautes. Reprenant quelques points de sociabilité, le préfet des Gryffondor parvint à feindre d’écouter sa cousine lorsque celle-ci se confondit en explications ennuyeuses. En cet instant, James la soupçonnait presque d’en dire plus que nécessaire avec pour seul but de se mettre en avant et de montrer à son cousin à quel point elle était plus douée que lui pour diriger la DCFM. (Paranoïa, quand tu nous tiens !). Exaspéré mais bien obligé de faire l’effort, le jeune Potter attendit donc que Victoire annonce enfin l’objet de la réunion, ce qu’elle finit par faire au bout de quelques millénaires de bavardage inutile.

Lorsqu’elle eut enfin annoncé la composition des différents binômes et la nature du sortilège sur lequel ils devaient s’exercer, James se leva d’un bond et tira sa baguette de sa poche avant de venir prendre place en compagnie d’Abigaël en face de l’un de matelas que Celle-qui-prévoyait-tout-et-qui-avait-toujours-raison avait disposé au préalable. Un peu inquiet, le jeune Potter se tourna vers ses deux leprechauns, priant Merlin de toutes ses forces pour qu’ils se montrent de 700% de concentration, au moins, de façon à ce que Victoire ne perde pas patience. Car de toute évidence, si les choses se passaient mal pour cause de débordements irlandais, James en serait tenu responsable et sa cousine se ferait une joie de répéter à qui veut l’entendre (comprenez « Abi » Wink

) qu’il n’était qu’un bon à rien tout juste bon à ruiner tous leurs efforts.

Inspirant profondément, James reporta son attention sur Abi, une attention qui fut bien vite détournée par les pitreries de Goldstein. Décidemment, ce nigaud n’avait toujours rien compris. Victoire n’affectionnait que son nombril et, de temps à autre, son Teddy chéri. Il avait beau être le batteur des Serdaigle, pitre par excellence et tombeur de ces dames, il n’avait pas la moindre chance ! Alors qu’il se tournait de nouveau vers Abigaël, le jeune Potter leva les yeux au ciel en désignant vaguement David, avant d’adresser un sourire complice à la jeune fille.

-Allons-y, alors ! s’exclama-t-il avant de lever sa baguette pour s’exclamer : Petrificus Totalus !

- Non mais qu'est ce qu'elle compte combattre, avec trente mètres de talons hauts ? Les égéries de ses boutiques de luxe moldues, qui la dépassent toutes de soixante centimètres ?! Les gussettes, hein, pas les boutiques.

Prise d'un nouveau fou-rire convulsif, auquel se joignit Justin tel le seul homme, Leslie pouffa telle la dératée moyenne dans l'épaule de son irlandais de compatriote. De son côté droit, David Goldstein semblait prêt à braver monts, vaux et talons aiguilles pour se jeter dans les bras de Victoire - manoeuvre que la fille de Connie ne pouvait pas comprendre, étant donné que le gus se perdrait forcément au milieu des trois cent couches de fond de teint qui abritaient le faciès de la donzelle. Les chuchotements et les éclats de rire vraiment très mal cachés (et ce, volontairement bien sûr) des deux leprechauns semblèrent horripiler Miss Moi-Moi-Moi et Les' leva illico sa main vers Just' pour un high-five bien mérité.

Même James, qui pourtant semblait avoir fumé-le-calumet-de-la-paix-et-ce-sans-décéder-d'asphyxie avec sa quiche de cousine, avait l'air profondément ennuyogéné par le discours sans fin de ladite Victoire. Un peu plus et elle retrouverait James plongé dans les tréfonds du coma, ce qui fausserait certainement un peu son délire de binômes. A propos desdits duos, d'ailleurs, inloupables pour cause d'affection éternelle de Miss Moi d'asseoir sa pathétiquissime autorité un peu partout sur la planète, Leslie craignait fort de se retrouver en binôme avec Victoire. Nul doute que la rousse imbécile viendrait à bout de ses chétives forces irlandaises, et entamerait une danse de la victoire (c'est le cas de le dire Razz

) mâtinée distribution gratuite de whisky-pur-feu pour fêter la gloire de l'Angleterre. Et le pauvre Justin finirait sans doute esclave dans le placard à chaussures de l'héroïne du jour, dans lequel il se perdrait forcément du fait que ladite armoire atteignait bien les proportions de Dublin. Au moins.

L'espace d'une micro-seconde les pensées de la petite irlandaise se dirigèrent vers le programme de Victoire Weasley, avant que sa jauge d'énervement ne soit méchamment titillée par le fait que manifestement Miss Moi était assez amnésique pour oublier deux syllabes : Les-lie. C'était si compliqué que ça, à sortir ? Même pas le prénom entier, que Les' trouvait elle-même assez rasoir pour endormir un troupeau de Ronflaks Cornus en deux minutes trente ! Non, juste Leslie. Nom d'un caleçon Merlinesque rétréci au lavage divin ! L'apprentie leprechaun en bonne passe de devenir la meurtrière sauvage d'une rousse aux cils de douze miles de long hésita à se lever pour prendre la palabre à son tour et donner un mêêêrveilleux cours de prononciation à l'assemblée. Mais à peine eut-elle fait part de son projet à Justin que tout le monde se leva, geste qu'elle accomplit avec treize siècles de retard mais dans la bonne humeur. Non pas.

L'annonce des binômes en vigueur lui rendit un tant soit peu la risette, puisque Miss Moi avait quand même eu la bonté de faire une équipe Irlande. Chose que les deux représentants de la gent entréflée s'empressèrent de fêter à grands cris, avant que les regards noirissimes des autres loupiots de la DCFM (oh, quelle riche idée, ce nom ! Wink

) ne les rendent coits.

- Si je comprends bien c'est le moment où je te pétrifie, mon brave poteau, fit une Leslie méga excitée par l'annonce de l'imminent bazar. Tu as le droit de lancer un Protego mais avant, laisse-moi te mettre la pâtée-jelly juste une seule fois, je t'en supplie, plie, plie !

Sur ces bonnes paroles la petite irlandaise sortit sa baguette, lança un sourire giga ravageur à son leprechaun de meilleur ami, et commença l'activité poilogènissime à grands mouvements théâtraux :

- Petrificus Totalus !

Chou et crousti-fondant comme l'était Justin, il n'avait même pas essayé de se défendre pour ce premier essai, remarqua une Les' de totale bonne humeur alors qu'elle libérait ledit trèfle du maléfice saucissonal à grands renforts de "Finite Incantatem". Mais il serait sûrement carrément plus apte à faire preuve de toute sa puissante magie pleine de sériositude (non pas) lors des essais suivants... et surtout lorsque l'instant du changement de rôles viendrait, d'ailleurs.

Gryffondor Nombre de messages : 24 Age : 32 Date d'inscription : 16/09/2009

Pris d’un fou rire méga convulsif et extrêmement mal en ventresque, Justin se retint à forte penser pour sa camarade leprechaune qui riait dans son épaule, de ne pas se plier en deux sur sa chaise. Emer se serait retrouver la tête à moitié dans le dossier de la chaise de Justin, pendant que ce dernier aurait surement atterri sur le sol par les lois de la Gravité. En y pensant, Just’ ne savait pas qui était ce de la Gravité, mais cet imbécile de bougre avait inventé des lois qui vous faisiez forcement tomber ! Complètement inutile à soit ! Inventé des lois qui font que les trèfles à quatre feuilles s’illuminent quand tu les cherches dans l’herbe : ça c’est de la loi ! Le neurone de Justin était absorbé par des pensées plus que phylosophitique, il reporta son attention divinement lepreuchauniesque vers sa camarade qui lui tendait une main fière et petite par le fait. Souriant façon trèfle enneigé, Justin lui en tapa cinq ! L’Irlande était en méga-forme ce soir, à deux ils allaient rendre cette réunion barbante et monotone en giga fête irlandaise avec option petit lutin vert et couronne de trèfle.

Continuant à parler tel le moulin à parole national et reconnu de Poudlard, Victoire continua à parler. Mais heureusement pour la jauge de sommeil et de patience de Justin, elle avait écrit le sujet de cette réunion sur un tableau noir derrière elle. Chose qu’il put lire et relire et rerelire pendant que la rouquine parlait et parlait et parlait... Quelqu’un pouvait l’arrêter ? Au prix d’un grand effort, l’irlandais n’apostropha pas James pour qu’il retire les piles de Victoire et pour qu’ils puissent tous enfin respirer !

Alors qu’elle continuait inlassablement à parler, Justin se posa une question intelligente. Non pas. Si cette séance de DCFM ( hihi, nom que son irlandaise de camarade et amie avait proposé et qui avait été gardé !) portait sur des sorts, ils seront obligé de se mettre en binôme, et voyant que la Weasley monopolisait la parole, elle choisirait les duos. Justin voyait déjà ça d’ici : Victoire serait avec sa cousine pour ne pas supporter l’humeur pourtant changé de James pour cette soirée (Justin le soupçonnait d’avoir trouvé la cachette où Minerva rangeait sa machine à remonter toutes les jauges d’humeur, de fatigue, d’intelligence... au maximum ! Même pas il aurait partagé sa découverte !), elle mettrait surement Leslie avec David, et il finirait avec un James prêt à se venger d’un Justin pour innocent et gentil à soit ! Le coup de coude de Leslie pour attirer son attention les fit perdre le fil de la réunion. Enfin était-ce vraiment grave ? En effet, alors que les leprechaunes déblatéraient assis, tous les autres étaient debout suite au geste de Victoire.

Heureusement, elle ne se remit pas à tchater pendant six siècles : elle mit en place les binömes. Victoire eut la charmante et grandiose idée – Justin se retint d’ailleurs de lui sauter dans les bras – de mettre les irlandais ensemble. La fête allait pouvoir continuer ! Lançant un cri de joie accompagné d’une tape amicale et rieuse à Emer, Justin se tut instantanément. Les regards noirs de sens posés sur eux disaient tous.
Se dirigeant vers un matelas avec sa camarade irlandaise, Justin s’installa devant écoutant avec un grand sourire la remarque d’Emer.

-Ma chère potesse, si je deviens une statue pour le reste de mes jours lepreuchauniens, promets-moi au moins de m’apporter un bouquet de trèfle fraichement cueillit tous les jours !

Agrémentant sa remarque d’un sourire typiquement Finniganien, il se prépara à l’attaque de sa potesse irlandaise adorée. Après que la douce voix à fort accent irlandais de Leslie l’éleva, Justin sentit ses bras se collaient le long de son corps et il ne put plus bouger. Il aurait bien voulu se voir à cet instant précis, il devait être ma-gni-fique ! Puis à cause de ce vieux Gravité, il tomba durement sur le matelas posé afin que personne ne sorte de cette séance avec des bleus. Lorsqu’il ressentit ses membres, il se redressa toujours assis sur le matelas.

-Arrrrhhh, commença-t-il en se tortillant de tous les cotés. C’est désagréable à soit ! Attention petite irlandaise leprechaunienne par le fait, j’ai été trop gentil sur ce coup ! Et la vengeance est un plat qui se mange chaud !

Euh... Pas sur, cerveau ! L’expression n’est pas : « la vengeance est un plat qui se mange froid ! ». Non, mais ce serait idiot ! Tu as déjà essayé de manger un plat froid : c’est ignoble !
Se relevant il désigna d’un geste théâtral et souriant comme un idiot, le matelas. A son tour !

-Ne t’en fait pas, Emerounette ! C’est juste un mauvais moment à passer ! Petrificus Totalus ! Lança-t-il enfin.
-Protego !
-Aaaaahhhh ! Actionnant son uniquement neurone à la vitesse supérieur, Justin eut le reflexe de relancer. Protego !

Le sort s’estompa donc et les deux irlandais-leprechaunes se firent face, Justin avec un air boudeur à faire rire la Toscane !

-C’est pas juste ! dit-il avant de croiser ses bras sur son torse et afficher une grimace à sa camarade sur le point de partir dans un fou rire interminable.

Journaliste Nombre de messages : 234 Age : 31 Date d'inscription : 27/12/2007

Posant son sac a coté de sa chaise, Abigaël écouta le commentaire français de sa cousine et ne put retenir un sourire amusé avant de tourner son regard océan vers James qui bien entendu n’avait pas compris un seul des mots qu’elles s’étaient échangées il y a quelques minutes. Avoir une seconde langue que la plupart des étudiants anglais ne maitrisaient pas était un atout majeur et une source d’amusement pour les cousines qui ne pouvaient jamais s’empêcher de s’échanger des conversations en français lorsque les gens aux alentours écoutaient un peu trop ce qu’elles disaient. Reportant son attention sur Victoire, elle l’écouta parler. Elle avait raison sur un point essentiel : les plus vieux d’entre eux, qui allaient passer leur ASPIC à la fin de l’année, n’allaient pas forcément briller sur le Terrain face à un ennemi. Ils avaient accumulé énormément de connaissance, certes, mais cela avait-il servi à Louisiana Seeds, elle aussi élève de septième année sur le point de passé ses ASPIC ? Non. Les connaissances qu’ils avaient apprises à partir des vieux grimoires n’étaient pas réellement concrètes ! Cela était complètement l’opposer. Ils n’avaient jamais réellement utilisé les sorts appris en cours, et il fallait qu’ils soient prêts si une nouvelle guerre approchée. Et puis, ce ne sera pas Minerva McGonagall qui allait pousser ses étudiants à se défendre en ouvrant une matière spécialement pour perfectionner des sorts d’attaque et de défense utilise face à une menace qui maitrise plus que vous la magie. Puisqu’il semblait que cela soit ainsi. La personne, ou la chose qui avait attaqué Louisiana maîtrisé parfaitement des sorts qu’aucun d’eux n’auront pensé un jour utilisé. La guerre qui s’était terminé il y a plus dix-neuf ans avait rayé de tous les esprits la possibilité qu’une nouvelle force noire vienne les déranger. Pourtant il semblerait que se soit le cas depuis un certain temps. Les choses avaient changés, et ils allaient tous s’y préparer !

Suivant le mouvement, Abigaël se leva et continua à écouter la voix clair et sûre de Victoire. Il était inutile qu’elle ou James rajoutent quelque chose : Vic’ avait tout dit. Lançant un regard complice à James, elle se dirigea jusqu’à un matelas en sa compagnie. Rependant au regard de James par un large sourire ravissant, Abigaël fut attirée par les grands gestes théâtraux de David. Ne pouvant retenir un éclat de rire face à l’attitude de son batteur, elle secoua légèrement la tête en signe d’amusement et après avoir regardé le haussement de sourcil du jeune Potter, Abigaël lui sourit en haussant les épaules. Il avait bien le droit de s’amuser un peu, et puis, David Goldstein restera à jamais David Goldstein, personne ne pourra le changer ! D’aussi loin que remontait sa première rencontre avec le jeune homme, la française retrouvait toujours le même David amusant et blaguer à soit ! Mais n’était-ce pas ce qui faisait tout son charme et qui avait attiré Victoire Weasley dans ses bras ?
Face à James, Abigaël desserra la cravate de son uniforme et sortit sa baguette qu’elle tenait fermement dans ses mains. Lorsqu’elle avait vu Victoire en jean et chemisier, elle s’était rappelé, un peu tard, qu’elle avait voulu se changer avant de venir à cette réunion. En plus d’être laid, les uniformes qu’ils portaient, étaient horriblement inconfortable, mais les révisions avaient pris tout son temps, et au moment qu’elle s’était dit qu’il serait temps qu’elle parte, le temps lui était comptée : elle était en retard ! Se mordant la lèvre inférieur en fixant intensément James, elle se prépara mentalement et physiquement : mentalement pour avoir le réflexe de contrecarré l’attaque du Potter, et physiquement si ses réflexes étaient trop long et si le sort parvenait jusqu’à elle. James fit partir un compte à rebours dans la tête de la française lorsqu’il reprit la parole, et tous ses membres se raidirent.

-Petrificus Totalus ! Au moment où la voix de James s’éleva de nouveau dans la pièce, Abigaël leva sa propre baguette.
-Protego !

Une sorte de bulle protectrice se forma de l’extrémité de sa baguette et s’étala de haut en bas et de gauche à droite pour la protéger. Le sort de James se prit son bouclier invisible et pourtant existant de plein fouet. Tout sourire, Abigaël redonna un léger coup de baguette et sa protection disparue automatiquement.

-Bien joué James ! Reprit-elle en l’un adressant un clin d’œil complice. J’étais à deux doigts de me retrouver pétrifié sur le matelas ! On change ! A ces mots, elle s’approcha de James, et d’un ton rieur reprit. Ne t’inquiète pas, je vais être gentille, et puis il y a le matelas pour adoucir ta chute !

Se positionnant comme l’était James avant elle, Abigaël leva sa baguette adressant un doux sourire à James avant de lancer.

-Petrificus Totalus !

Victoire ne put retenir un rire léger en entendant la réplique pour le moins théâtrale de David. Alors qu'elle se mettait en place, baguette en main, vérifiant que le jeune Serdaigle était bien positionné devant un des matelas au cas où son Protego n'aurait pas d'effet, elle lui répondit avec un sourire - et non sans ironie :

- Quel acte héroïque, Dave, tu as le profil parfait du Prince Charmant !

A lui de méditer sa phrase, songea la fille de Fleur alors qu'elle assénait un "Petrificus Totalus" particulièrement soudain à son ex-petit ami. Contre toute attente le jeune homme ne chercha pas à s'en protéger et aterrit assez lourdement sur le matelas prévu à cet effet. Vic' lui lança un rapide Finite Incantatem, puis attendit qu'il se relève pour se diriger vers lui et les matelas, en pensant qu'il allait lui aussi avancer vers l'endroit où elle s'était trouvée quelques secondes auparavant. Mais il n'en fut rien, et la jeune sorcière se rendit compte de leur proximité avec un peu trop de retard pour qu'elle soit rattrapable !^^ Après un instant d'embarras, elle reprit néanmoins contenance et se plaça devant le matelas. Lorsqu'enfin, Dave se mit en position d'attaque, Victoire n'attendit pas qu'il finisse de prononcer son sort pour lancer un Protego qui l'épargna des effets du Petrificus Totalus. Non sans un sourire plutôt fier, elle se tourna alors vers le reste des membres de la DCFM et constata avec satisfaction qu'ils étaient tous à l'oeuvre, à part les deux irlandais comme toujours enfermés dans une gigantesque et puérile plainsanterie.

Vic' enchaîna les exercices simples, apprenant à ses "élèves" des sortilèges tantôt ludiques, comme l'enchantement de Fourrure ou le maléfice de Foloreille (et quel plaisir de voir James couvert d'une tonsure animale et Finnigan déambuler dans la pièce, comme ivre, aux prises avec ses propres oreilles ! ^^), tantôt sérieux comme l'Immobulus ou l'Incarcerem, qui valut à Abigaël et Owen de se retrouver ligotées pendant que leurs partenaires de duels les défiaient de rester prisonnières aussi longtemps qu'ils le voudraient. Au bout d'un moment, et malgré l'état de fatigue relativement avancé de certains étudiants, la jeune femme décida qu'il était temps de passer aux choses sérieuses... Le temps lui manquait, et l'heure du couvre-feu arriverait comme toujours plus tôt qu'elle ne le penserait.

- Il existe certains sortilèges que nous ne pourrons pas pratiquer aujourd'hui. L'Incartable, par exemple. Il permet de rendre un lieu impossible à localiser sur une Carte - si tant est qu'il ne s'agit pas de la Carte du Maraudeur, bien sûr, James. Il est extrêmement utile, surtout lorsque la bataille se déroule en terrain inconnu : quand l'ennemi ne peut pas se repérer il est nettement plus facile de lui tomber dessus, vous vous en doutez probablement.

Victoire marqua à nouveau un temps d'arrêt, et entreprit d'évaluer le temps qu'il lui restait, et ce qu'ils n'avaient pas encore vu de son programme chargé. De toute évidence ils ne pourraient pas pratiquer tous les sorts ce soir, constata la jeune femme avec une moue de dépit. Aussi reprit-elle, songeant qu'après cette intervention ce serait au tour de James de prendre les choses en main...

- On a tendance à juger de l'efficacité de certains sorts par rapport à leurs effets généraux. Or j'aimerais vous démontrer qu'un enchantement d'une simplicité exemplaire peut se révéler destructeur si tant est qu'il est bien maîtrisé. Je me doute qu'étant donné vos âges et votre qualité d'élèves, vous n'avez jamais eu l'occasion d'utiliser un Sectumsempra ou un des Sortilèges Impardonnables ! Mais je vous assure qu'un Furonculose - dont je vous épargnerai la concrétisation, il est vraiment désagréable - ou un Rictusempra peuvent vous donner l'avantage et l'effet de surprise.

Avec une application méthodique de vieux pédagogue ^^, la jeune sorcière expliqua les effets du célèbre et sous-estimé Rictusempra, le sortilège du rire. En voilà un qui allait plaire à Owen et Finnigan, se surprit-elle à penser en jetant un oeil à ses disciples les plus distraits.

- On va prolonger la récréation avec le Rictusempra, et on verra le Stupefix après, conclut-elle, autant pour les autres que pour elle-même. A vous de jouer !

Lorsque le rire d’Abigaël parvint à mon oreille, je me tournai vers elle pour lui adresser un clin d’œil complice, particulièrement fier de mon petit effet. Ma satisfaction redoubla d’intensité lorsque Victoire entra dans mon jeu en me gratifiant d’une réplique dans laquelle j’aurais aimé trouvé un sens caché. Mais je m’étais promis de rester maître de moi-même sans me laisser distraire par tout ce qui touchait de près ou de loin à la jeune femme. Aussi, décidai-je d’éluder la question en attendant patiemment le moment où nous serions enfin prêts, l’un et l’autre (mais surtout elle) à aborder le sujet, en adultes et sans nous voiler la face. De toutes les façons, même si j’avais souhaité réfléchir plus longtemps à la question, je n’en eus pas le loisir car déjà, la préfète entamait cette séance d’entraînement. Je choisis de ne pas réagir à son attaque, me confondant dans mon rôle de martyr, les bras écartés et le visage tendu.

Lorsqu’elle me libéra enfin du sortilège, je pris tout le temps nécessaire pour me relever, préférant mimer mon agonie sur le matelas avant de sauter sur mes pieds, tout sourire, prêt à inverser les rôles. Je me redressai donc brusquement sans me douter de la présence de Victoire que je faillis heurter. Sentant l’embarras s’immiscer de nouveau entre nous, je décidai de mettre fin à cette épuisante situation en adressant un sourire sincère et confiant à la jeune femme avant de me placer à mon tour en position d’attaque, non sans effleurer innocemment la main de la préfète au passage. Après tout, j’avais déjà vendu mon âme au diable ! Autant me brûler les ailes jusqu’au bout. Et puis, y a-t-il le moindre mal à aimer ceux qu’on aime ?

-Navré, chère demoiselle, je vais devoir m’écarter du flegme britannique et renoncer à singer, même mal, le romantisme et la ganlanterie française, l’espace d’un court instant ! m’exclamai-je, continuant ma petite représentation, imperturbable. Petrificus Totalus !

Je savais que Victoire prenait cela bien trop au sérieux pour se permettre le moindre écart. Quand bien même je n’aurais pas consciemment commis l’erreur d’annoncer mon attaque par avance, elle aurait réagit au quart de tour, de la même façon. Elle était de loin parmi les plus doués de notre promotion, cela n’était plus à démontrer. Alors à quoi bon faire de cette soirée une séance d’exercices des plus sérieuses ? Autant s’amuser un peu et détendre l’atmosphère en cette période d’examens. Les exercices s’enchaînèrent donc sans que je ne quitte mon rôle de pitre. Je me montrais tout de même un peu plus appliqué dans mes sortilèges de défense, peu désireux d’être victime de l’enchantement de Fourrure sous l’œil hilare de James Potter. Je n’avais pas le talent de Victoire, certes, mais je me défendais bien tout de même.

Alors que la séance touchait presque à sa fin, le couvre-feu approchant à grand pas, Vic’ nous interrompit pour nous prodiguer quelques conseils avant de nous demander d’exécuter le sortilège du rire, chose qui me motivait bien davantage. Ravi, je lui lançai un regard amusé avant de m’exclamer :

-Cette fois-ci, je commence ! Vois-tu, je ne pense pas avoir besoin du sortilège du rire, actuellement, je suis à mon maximum !

Beaucoup plus prompt et concentré, je pointai ma baguette sur la jeune femme tout en m’exclamant :

-Rictusempra !

Quidditch Nombre de messages : 202 Age : 31 Date d'inscription : 07/10/2007

Décidemment, la soirée, qui s’était pourtant bien annoncée, semblait s’enfoncer lentement dans les abymes du pitoyablement catastrophique. Dépité, James regarda Abi repousser son sortilège avec une facilité déconcertante. Comment un si petit bout de femme pouvait faire preuve de tant de réactivité ? Le jeune Potter était définitivement blessé dans sa fierté masculine et la Serdaigle n’arrangea pas les choses lorsqu’elle cru bon de lui adresser un clin d’œil complice en le félicitant pour l’exécution d’un sort qui n’avait abouti à rien si ce n’est à son humiliation, partielle ou complète. Abigaël semblait sereine et persuadée d’avoir redonné un peu d’estime de soi à son cher et tendre. Mais c’était oublier que James Sirius Potter était né pour être dans la lumière, sous les feux de la rampe, constament le meilleur parmi les meilleurs ! Ou du moins, s’il n’était pas si bon, il fallait au moins qu’il soit en mesure de le croire ce qui n’était pas le cas en cet instant !^^

Malgré tout, James renonça à l’idée de faire un caprice d’enfant roi pour le moment, certain du fait que Victoire ne manquerait pas de l’humilier puis de le renvoyer fissa dans le dortoir des Gryffondor où il resterait perché pour le restant de ses jours, cloué au lit par une honte monumental. Le préfet rêvait de voir son nom dans l’Histoire de Poudlard, certes, mais il voulait qu’on le mentionne comme le chef de la résistance estudiantine et non pas comme le double-zéro que la brillante Victoire Weasley (Beurk !) avait été obligée d’éjecter du groupe pour le bien de la communauté et pour la réussite de leur projet !^^ La pensée d’une Vic’ de nouveau au centre de l’attention et couverte de tous les honneurs au point que Minerva érige une statue en or massif à son effigie dans la salle des trophées donna à James suffisament de hargne et de courage pour reprendre sa baguette et céder sa place à Abigaël. Attentif aux moindres gestes de la jeune fille, il réagit promptement :

-Protego !

Comme cela avait été le cas pour Abi avant lui, le charme du bouclier fonctionna et repoussa le sortilège. Fier de lui, James sentit son moral remonter en flèche et la suite de l’entraînement s’avéra bien meilleur. Bon, certes, Abigaël parvint à augmenter quelque peu sa pilosité faciale (peut-être le trouvait-elle plus viril comme cela, tout était affaire de goût, après tout ! Razz

) ! Mais le jeune homme réussit tout de même un brillant Incarcerem qui eut pour effet d’immobiliser la Serdaigle quelques instants.
Très satisfait de cette manœuvre pour le moins habile, James ne fut même pas agacé par le discours de sa cousine. Finalement, Victoire tenait le mauvais rôle, celle du professeur et de la rabajoie. Lui, n’avait qu’à rire de Justin qui se débattait toujours avec ses oreilles et de David qui continuait de jouer les chevaliers servants prêt à sa jeter aux pieds de Vic’.

A vrai dire, le plus agaçant chez Goldstein était de voir avec quelle facilité il provoquait l’hilarité de Victoire et, au grand dam de James, d’Abigaël. Dans son injustice sans borne, Merlin avait donné à cet idiot, en plus d’un physique avantageux, le don de faire rire en toute situation.

-Je ne sais pas si le Rictusempra est très utile ! Sans baguette, Goldstein est déjà capable de faire rire la moitié des filles par ses traits d’esprit et la moitié des gars par sa stupidité ! déclara James d’un ton un peu amer.

Craignant de voir s’abattre sur lui le regard lourd de reproches d’Abigaël, le jeune Potter préféra éviter de regarder la jeune fille et lever sa baguette, sans grande conviction, pour s’exclama :

-Rictusempra !

Wow, wow, wow et re-wow par le fait ! Même si l'assemblée toute entière dans sa totalité 100% complète avait l'air de les prendre pour les total-demeurés qu'ils étaient en vérité, nul ne pouvait prétendre nier que Emer-Leslie Owen et Justin Finnigan venaient de faire une démonstration exemplaire de l'utilité sans faille du Protego. Et ce, même si l'irlandais pour beurre, blessé dans sa fierté mâle et ses vélleités meurtrières, boudait pour cause de non-succès de son attaque ô combien inattendue (non pas). Riant de giga bon coeur à l'air buté de Just', Leslie s'avança vers ledit trèfle qu'elle gratifia de l'accolade leprechaun pleine d'affectionnitude à n'en plus finir. Geste qui eut bien entendu l'heureuse et fabuleuse conséquence de remettre le gus de bonne humeur, bien que ladite démonstration d'amuuuur irlandais eût pu paraître étrange aux yeux de tout normal quidam ennuyogène.

La suite des opérations s'avéra carrément giga-poilogène et douée de garantir une soirée haute en couleurs et en trucs improbables à Les', complètement pliée en deux à la vision d'un James perdu dans sa propre pilosité faciale et d'un Justin dont les oreilles parurent prendre une existence perso. Razz

Un peu plus et le gus se trouverait propulsé dans les airs par la force de battements desdits orifices ! Le trop riant par le fait, en vérité. Surtout à l'instant béni de Merlin où Justin, aux prises avec la révolution pur-jus de chaque côté de son crâne, s'emmêla le pied dans la barbe gigantissime de James. Même le fait de se retrouver ligotée pour les sept cent prochains siècles ne parvint pas à faire regretter cet épisode unique à la petite sorcière, ravie d'être dispensée de donner son bain à Terry le soir-même.
Mais les réjouissances ont toujours une fin, et à son grand dam Leslie dut se résoudre à mettre fin au Foloreille de Just' - mais seulement quand l'irlandaise créature eut accepté de la délivrer, ça va de soi.

C'est d'ailleurs le moment précis et exact où Miss Moi-Moi-Moi choisit de se remettre un peu en avant par le biais d'un blablatage d'inepties absolument incohérent - comme si ses trois tonnes de mascara ne suffisaient pas à la rendre aussi inloupable qu'un Ronflak Cornu dans un Rapeltout. Non sans moults soupirs et coups d'oeils remplis de fou-rires sous-esgourdés échangés avec Justin, la petite irlandaise se résolut à (faire semblant d') écouter Victoire Weasley, partie dans un délire complètement irrationnel à propos des sortilèges simplissimes et poilogènes garantissant la victoire (pas la Victoire, heureusement !!) de tout un chacun par effet de stupeur chez l'adversaire. Personnellement et en toute auto-cogitation, Leslie doutait fort qu'un Wingardium Leviosa ou tout autre Ferra Verto puisse relever de la gloire immortelle face à un méchant surentraîné à l'Avada Kedavra, mais la fille de Connie préféra rester coite. Au contraire de son meilleur poteau version Marmite qui, lui, ne s'abstint en aucune façon d'un commentaire bourré de sagessitude rapport au Rictusempra, palabres que Leslie applaudit en guise d'accord total avec leur auteur. James avait gravement raison rapport au fait que Goldstein, Victoire-au-masculin par le fait, n'avait nul besoin de les farcir à la rigolade pour qu'elles tombent toutes à ses godillots. De toute évidence et sans aucune arrière-pensée.

- A tézigue de commencer, Justinou ! Fais-moi voir ce que tu as dans le neurone, lança-t-elle à son compatriote givrissime en repartant telle la surfemme (ou surtèfle) vers les tapis.

Chez les irlandais, le Rictusempra a cela d'inutile qu'il est complètement permanent. Oh, sage, saaaage pensée ! Wink

Gryffondor Nombre de messages : 24 Age : 32 Date d'inscription : 16/09/2009

Malgré l’air boudeur et fier de l’être qu’arpenter Justin à l’attention de sa meilleur potesse première du nom, sa jauge de bonne humeur se remplit d’un bloc lorsque ladite gusette vint le gratifier d’une accolade digne d’un leprechaun de seconde classe avec l’option trèfle intégré. Remonté à 100% de ses capacités rieuses, blagueuses et sorcieuse, Justin gratifia à son tour son irlandaise d’amie une tape amicale et lui laissa galantement la place d’attaquant alors qu’il se plaçait devant le matelas sourire irlandais sur les lèvres tel le Finnigan qu’il était !

La suite des festivités furent encore plus poilante et hilarante par le fait que les premiers sorts qu’ils avaient utilisé. Et pour cause, les deux irlandais se retrouvaient plier en deux à la vue d’un James à la pilosité faciale augmenté grâce au bon soin d’Abigaël. Il avait plus de charme ainsi, se dit Justin tenant Emer pour ne pas tomber de rire sur le sol, sans pouvoir faire part de son commentaire intérieur à son irlandaise préféré de peur de ne plus pouvoir respirer par la suite des opérations. Le Finnigan ne portant pas une grande attention à sa camarade entréflé vit ses oreilles s’agrandir d’une telle façon, qu’il crut qu’elles aillaient s’agrandir jusqu’à faire la taille de l’Arizona, endroit béni (non pas) où son oncle William quatrième du nom avait eu la charmante et détestable idée de déménager. De peur d’imiter l’éléphant que Fiona adorait regarder en DVD pendant les vacances en compagnie de son grand frère adoré, Dimbert, si les souvenirs de l’irlandais était exacte (ce qui risquait de ne pas être le cas), il n’osa pas bouger les oreilles sous peine de se retrouver propulser jusqu’au plafond et de retomber complètement sonné par la manœuvre. Au coté d’une Emer complètement plier en deux à la vue de ses deux poteaux attitrés dont l’un à cause de son champ de vision rétrécit par la grandeur de ses oreilles faillit s’étaler merveilleusement dans la pilosité barbale de l’autre, Justin leva sa baguette vers la blondinette morte de rire et la ligota pour le reste de la soirée à l’aide du sort Incarcerem qu’il maitrisait plutôt ave brio !
Mais l’amusement avec Victoire comme chef de rang prit fin assez rapidement et malgré le fou rire de Justin, il dut se résoudre à libérer Leslie des cordes qui la maintenaient et elle de son coté, de lui rendre la taille normal de ses oreilles.

Ecoutant d’une seule oreille, l’autre était parti en vacance de Arizona ^^, le blablatage sans interruption de Miss-moi-moi-moi-et-ma-cousine reprit. Malgré les regards-empli-de-malice-et-d’envi-de-rire-jusqu’à-faire-rouge-la-robe-de-chambre-de-McGo lancés par Emer, Justin ne retomba pas les profondeurs d’un rire convulsif et éternel.
Lorsqu’elle eut ENFIN (Ouais !!!) finit de parler, la rouquin-adepte-du-mascara-et-des-hauts-dévoltés-jusqu’au-nombril lança ses """""élèves attentifs et discipliné """"" s’amuser avec un dernier sort : le Rictusempra. A ces mots, Justin imagina toutes les membres de la DCFM mort de rire allongé sur le matelas tel les débils mentaux moyens dont Justin faisait partit. La fin de cette réunion s’avérait GEAN-TI-SSIME à soit.

C’est d’ailleurs le moment que choisit la seconde irlandaise de cette armée pour proposer à Just’ de commencer. Mega-sourire qui skouatait le visage, Justin leva sa baguette en commençant déjà à rigoler.

-Je ne suis pas sûr de voir la différence entre maintenant et après le sort Emerounette, mais bon, essayons ! Rictusempra !

A la vue d’une Leslie pliée en deux telle l’irlandaise et leprechaune moyen qu’elle était, Justin accompagne son fou rire sans avoir été visé par le sort. Délivrant sa camarade par un simple sort, Emer continua à rire. L’avait-il délivré ? Mission n°3 : Qu'importe aux coeurs unis ce qui change... Icon_lol

Journaliste Nombre de messages : 234 Age : 31 Date d'inscription : 27/12/2007

Malgré les commentaires qu’elle avait dit pour détendre l’atmosphère lorsque le sort de James n’avait pas atteint sa cible, la française sentait que cela n’avait pas réellement plu au jeune Potter. Descendant d’une lignée de héro, il voulait briller dans tout ce qu’il faisait et malgré de nombreux efforts, Abigaël n’avait jamais compris ce coté de James Potter. Il est vrai que de son coté, la jeune Delacour avait des facilités d’apprentissage qu’une grande majorité des étudiants n’avaient pas, mais elle ne se fixait pas des chalenges aussi pousser que James. Quoique, c’était peut-être typiquement masculin. A voir les regards en coin que David lançait à Victoire quand ils étaient tous dans la Salle Commune des Serdaigles, à la bibliothèque, dans le Grande Salle, ou même sur le Terrain de Quidditch, cela démontrait bien la volonté masculine de vouloir réussir ce qu’il avait en tête. James voulait montrer à sa famille qu’il était digne de porter le nom Potter, et David, David lui voulait récupérer le cœur de Victoire dérobé à son insu par Ted durant un été particulièrement romantique selon les dire de sa cousine. Autant, Abigaël ne pouvait pas blâmer David, autant James, si ! Qu’avait-il à vouloir ressembler à son père ? Si elle l’aimait, sur plusieurs des étudiants de Poudlard le respectait, c’était pour ce qu’il était. Mais allez lui expliquer cela, aussi borné et têtu que James, on ne fait pas !
Le Serdaigle ne put retenir un large sourire à l’attention du Gryffondor lorsque son sort de protection fonctionna avec autant de brio que le sien. Voyant que le moral de James avait remonté, Abi enchaina avec lui les exercices et les sorts. Augmentant avec un fou rire amusé la pilosité de son camarade, Abigaël se résolut à lui rendre son apparence avant de lui adresser un large sourire. Cette soirée s’annonçait plutôt amusante et relaxante. Comme pour se venger, James lança un sort d’Incarcerem qui eut pour effet d’immobiliser la française pendant un long moment si James n’avait pas eu la bonté de lui redonner sa liberté. Toujours un sourire affiché sur le visage, ils continuèrent d’utiliser les sorts que tout deux réussir à stopper par un Protego merveilleusement utilisé. Malheureusement, le temps continuait son avancé rapide alors que les étudiants s’entrainaient et la voix de Victoire se refit entendre. Jetant un rapide coup d’œil à une horloge installé non loin des étagères regorgeant de vieux grimoires, la Serdaigle constata avec regret que le couvre-feu s’approchait à grand pas et qu’ils allaient tous bientôt devoir partir. Au regard de la séance qui s’était déroulée dans l’amusement général, Abigaël regretta la présence de Chris. Lui et David auraient surement été très beau changés l’un en grizzly et l’autre en Dumbo actuel.

Ecoutant les conseils que leur donnaient Victoire, Abigaël acquiesçait d’un mouvement de tête. Elle avait raison : aucun élève présent dans cette salle n’allait pouvoir utiliser l’un des Sorts Impardonnables, mais certains sorts basiques et d’autres plus complexe allaient pouvoir les aider à se défendre et peut-être même à attaquer si besoin est. Lorsqu’elle parla du Rictusempra, Abi esquissa un fin sourire. Elle se voyait mal lancer un sort de ce type à un ennemi potentiel adepte des Sortilèges Impardonnables, mais elle n’osa pas reprendre sa cousine. D’ailleurs, cette dernière dirigerait plutôt bien le groupe, sa facilité à prendre la parole lui était d’une aide impressionnante et son fort caractère l’aide aussi énormément. Ils n’avaient pas encore choisi le véritable chef de bande, mais était-ce vraiment nécessaire ? Que représenterait-il ? La DCFM était tous les étudiants qui la composait et non le Chef ! Et puis, elle savait pertinemment que James et Victoire se disputeraient le rôle, alors la française préférait repousser le plus loin possible l’heure où ils devront aborder le sujet.
Se replaçant face à James devant le matelas, elle lui adressa un large sourire qui s’estompa bien vite lorsque James parla de David d’un ton plus qu’amer. Il savait très bien qu’Abi adorait le jeune homme et il détestait ça. Le pire était surement le comportement qu’il avait vis-à-vis de Chris. Ce dernier et la fille de Delacour étaient réellement proches et James détestait cette idée.
Plongée dans ses pensées, Abigaël n’était pas prête à contrer le sort de James, et elle se retrouva donc coucher sur le matelas à rigoler à tel point qu’elle se demandait comment elle pouvait respirer en même temps. Lorsqu’il libéra la Serdaigle, elle n’attendit pas de se relever et lança à son tour comme pour se venger de l’attaque de James.

-Rictusempra !

La vue d’un James plié en deux arracha à Abigaël un large sourire et toujours assise sur le matelas, elle le libéra avant de lui adresser un sourire juste irrésistible, et qu’elle savait qu’il ne pourrait résister. Se relevant et se plaçant au coté de James, elle observa sa cousine et David se lançaient des sorts que tous deux parvenaient à contrer. Elle allait vraiment falloir qu’elle éclaircisse quelques points avec sa cousine, surtout que la prochaine sortie à Pré-au-Lard approchée et qu’elle comptait bien la passé en compagnie de Chris, David et Victoire : le quatuor d’acolyte était de retour ! Enfin elle l’espérait. Regardant de nouveau l’horloge, l’heure avançait plus vite qu’elle ne le pensait.

-Vic’, le couvre-feu va bientôt arriver ! On ferait mieux de finir cette séance sur ce point si on ne veut pas alerter la direction !

Les réactions des étudiants face à l'annonce du programme qui allait suivre furent pour le moins mitigées. Certains, comme David, Owen et Finnigan, virent en la pratique du Rictusempra une occasion rêvée de prouver qu'ils pouvaient encore plus rire qu'ils ne le faisaient déjà. Quoique dans le cas de Dave, c'était très certainement aussi un moyen de prouver à l'assistance à quel point il maîtrisait ses sortilèges de base et la manière dont il comptait obtenir ses ASPIC haut la main. D'autres, comme Abi et surtout James, parurent penser que face aux plus puissantes forces du Mal, le maléfice du rire ne risquait pas de leur être d'une grande aide ; mais alors qu'Abigaël s'abstint poliment de tout commentaire en préférant voir la suite des évènements, James trouva le moyen d'adresser à Victoire une réflexion acide. Il fallut à la jeune femme une armure de patience pour qu'elle parvienne à se retenir de Stupefixer son cousin pour le restant de ses jours : non mais pour qui se prenait-il ? Il restait là, les bras croisés, à ne rien faire, en prétendant être le chef de la DCFM pendant qu'elle était seule à se démener pour établir un programme et le faire suivre par des jeunes de son âge ! Depuis le début de l'aventure, James Sirius Potter jouait au pacha, et il s'attendait encore à ce qu'elle lui baise les pieds pour s'écarter un tant soit peu de son idéologie ?! Qui plus est, James se permettait de critiquer le comportement de David - bien que Vic' ne puisse pas nier que cette pensée puisse être un terrain dangereux pour elle - alors que lui-même passait son temps à se pavaner avec ses stupides fréquentations, Owen et Finnigan pour ne pas les nommer. ^^
Serrant les poings en se concentrant sur son légendaire (^^) calme olympien, la belle sorcière écouta de manière un peu trop distraite les propos de Dave, et ne se rendit compte que trop tard des intentions du jeune homme.

- Tu trouves vraiment que j'ai besoin d'un Rictus... commença-t-elle, mais le sort la coupa en plein élan.

Soudainement, la situation ne parut plus le moins du monde agaçante aux yeux de la jeune Préfète. Il était plutôt amusant de voir Owen se tordre de rire sur le sol, Abigaël et James se vautrer sur les tapis, et David la regarder d'un air fasciné. Tellement amusant que Victoire en éclata de rire, alors même que son for intérieur lui ordonnait de rendre la pareille à son ex-petit ami. Mais au bout de quelques secondes la jeune femme perdit comme le contrôle de sa volonté, et c'est avec la plus grande difficulté qu'elle leva sa baguette et hoqueta en direction de David, la vision brouillée par les larmes, "Rictu...sempra !"
Victoire ne sut que son sortilège avait marché que lorsqu'elle entendit David, hilare à son tour, se diriger vers elle. Pour éviter de finir comme tous ses camarades, affalés sur le sol et imitant à la perfection les serpillières ^^, la jeune sorcière posa une main sur l'épaule de Dave comme sur un appui.
Alors que les maléfices alentours prenaient fin avec une pluie de "Finite Incantatem", qui n'apaisèrent pas le fou-rire d'Owen et Finnigan, Vic' décida qu'il était temps de mettre un terme aux deux enchantements qui la concernaient. David et elle eurent tôt fait d'annuler leurs sorts respectifs, et une fois sa baguette rangée et ses larmes effacées =), la belle Préfète se tourna vers Abi en écoutant la remarque de la jeune française.

- Je voudrais juste leur montrer quelque chose, avant qu'on parte, c'est important, fit-elle avec un sourire à l'intention de sa cousine. Tu veux bien me servir de cobaye ?

Victoire adressa un clin d'oeil malicieux à Abigaël, qui, haussant les épaules, accepta le défi. Vic' attendit que sa cousine se place devant un des tapis puis parla pour tous les membres de la DCFM, en anglais cette fois :

- Le temps nous est compté, mais je voudrais juste que vous assistiez aux effets du Stupefix... vous pourrez toujours vous y entraîner dans vos Salles Communes en prétextant des devoirs supplémentaires, c'est un sort très répandu. Regardez.... Stupefix !

Une énorme boule de lumière rouge fut projetée de la baguette de Victoire, alors qu'Abi, soudainement inconsciente, tombait lourdement sur le dos. Sa chute fut heureusement amortie par le matelas, et c'est avec un sourire satisfait que Vic' constata avec les autres que la jeune fille était complètement assommée. Afin de se préserver des foudres imminentes de James, Victoire mit fin à son enchantement et commença à ranger le matériel d'un coup de baguette magique. Puis elle adressa un mince sourire à tous les participants, pour conclure leur épuisante mais d'autant plus utile réunion d'un simple,

- Merci à tous. Vous serez tenus au courant de la prochaine réunion par le biais des carnets... Le couvre-feu approche, alors ne traînez pas dans les couloirs en rejoignant vos Salles Communes. Bonne nuit !

La jeune femme regarda Owen et Finnigan partir d'un pas enjoué, et attendit qu'Abi ait dit au-revoir à son borné cher et tendre ^^ pour repartir avec elle et Dave vers la Salle Commune des Serdaigle.

» Mission 4 : L'un conduit au bonheur...