Desdemona Clarté [Professeur]

Professeurs Nombre de messages : 5 Age : 33 Date d'inscription : 13/09/2009

Modèle 2

Desdemona Clarté [Professeur] Fiche

Cela remontait à deux longues années que Desdemona n’avait pas passé une nuit entière dans la maison de ses parents. Après l’obtention de ses ASPIC, elle s’était installée dans son première appartement sous l’œil attristé de sa mère qui voyait son unique enfant partir d’un nid familiale, mais cela devait arriver un jour lui avait dit Desdemona. Cette dernière avait cherché bien vite à avoir une indépendance et évoluer seule, comme elle l’avait toujours fait depuis le terrible accident qui s’était passé dans son adolescence. Une jeune fille ne devrait jamais avoir à supporter une perte telle que celle qu’elle avait du surmonter, mais se dire cela allait-il changer quelque chose ? Non. Alors Desdemona avait pris sur elle, et elle avait continué à avancer, c’était ce qu’il aurait voulu...
Ces pensées lui tournaient dans la tête alors que ses yeux commençaient à peine à s’entrouvrir. Etait-ce parce qu’elle était revenu ici, que ses souvenirs refaisait surface ? Fronçant les sourcils, elle prit quelques minutes à s’habituer aux rayons du soleil qui s’étaient frayé un chemin à travers les volets de son ancienne chambre. Les meubles n’avaient pas bougés depuis son départ. Son lit, son bureau, ses étagères étaient exactement au même endroit, à croire qu’elle n’avait jamais cet univers enfantin. Se relevant sur son séant, elle repoussa lentement ses longs cheveux noirs derrière ses épaules. Elle avait à plusieurs reprises pensées à les couper, mais Il les aimait tant ainsi qu’elle n’avait pas pu s’y résoudre. Puis, elle chercha à tâtons l’interrupteur de sa lampe de chevet. Lorsqu’elle l’actionna, la lumière aveuglante la priva de la vue pendant un court instant, puis ses yeux couleur noisette s’y habituèrent et elle put redécouvrir cette chambre qu’était la sienne. L’unique souvenir que sa mère avait remis après son départ, était une photo sur le chevet de la jeune femme. Une vague de souvenir la submergea lorsqu’elle prit entre ses doigts fins le cadre. Elle était là aux cotés de son père, Julien. Desdemona se força à retenir ses larmes lorsqu’elle se vit, elle et son père, la sourire. Cette photo remontait à l’époque où la jeune Clarté était encore étudiante à Poudlard. Sa mère, Mélissa, avait insisté pour prendre son mari et sa fille tous les deux avant le retour de leur fille à Poudlard. C’était pendant les vacances de Noël, quelques mois avant l’accident. Ils étaient si heureux... Pourquoi fallait-il que cela arrive ? A eux... Desdemona se souvenait trop bien, cette époque, la lettre de sa mère et son retour précipitait dans leur maison de Birmingham. L’image de son père entouré de tous ces tuyaux avait marqué Desdemona à vie. L’accident avait été grave d’après le médecin, et les blessures étaient telle qu’il ne passerait pas la nuit. Comment une jeune fille de 16 ans à l’époque pouvait-elle réagir à ça ? Elle portait encore son uniforme de Poudlard sous son gros manteau noir lorsqu’elle était arrivée au chevet de son père encore conscient. Le temps avait passé tellement vite, il passe tellement vite lorsque les secondes sont comptées. Les larmes perlaient sur le visage encore innocent de Desdemona alors qu’elle tenait la main de son père entre les siennes. Il était devenu difficile pour Julien, son père de parler, mais Desdemona ne voulait pas s’avouer que s’était fini, qu’elle n’entendrait plus la voix douce et pourtant grave de son père l’appeler, lui parler... Son cœur avait arrêté de battre pendant quelques secondes lorsque, assise au chevet de son père, dans cet hôpital Moldu de Birmingham, elle avait sentit l’étreinte de la main de son père sur la sienne diminué lentement, qu’elle avait vu ses yeux se fermer calmement, et qu’un son strident était parvenu à ses oreilles, comme une sonnerie qui lui annonçait que tout était fini.
Il lui avait fallu des mois entiers à accepter le départ de son père. Depuis cela, elle s’était juré de ne plus jamais monté dans une voiture Moldu, à partir elle ne se déplacerait plus qu’en transplantant ou part le réseau de cheminé. Sa mère avait fait pareil. Il faut dire que Mélissa n’avait jamais compris l’utilité de ces voitures. Sorcière de naissant, elle était tombé amoureuse d’un Crocmol français qui plus est, mais son bonheur avait été comblé et elle n’avait jamais sentit une grosse différence entre elle et son mari. Ce dernier partait enseigner en tant que professeur de science, et elle, elle partait au ministère de la Magie. Ils travaillaient comme toute personne normale. Que demandait de plus ?

Les doigts fins de Desdemona frôlèrent doucement la photographie. A l’époque où elle faisait le deuil de son père, elle s’était demandé comment les choses se seraient passées si Julien avait été sorcier, s’il avait travaillé comme sa mère au ministère. Serait-il auprès d’elle aujourd’hui ? Merlin seul le sait... Ravalant sa salive, elle reposa le cadre sur son chevet. Aujourd’hui était un grand jour se dit-elle, elle aurait tant aimé pouvoir être épauler par la présence de son père. Etre rassurer sur les événements qui allaient se passer puisque Desdemona avait décidé de suivre la voix professionnelle de son père et d’enseigner. Après l’obtention de ses ASPIC, il lui avait fallu deux ans pour le découvrir, mais il n’était jamais trop tard. A l’âge de vingt ans donc, elle répondit à l’appel de Minerva McGonagall qui recherchait une remplaçante pour assurer les cours de Métamorphose. Elle allait donc retourné dans cet établissement qu’elle avait quitté deux ans auparavant. Un léger sourire s’esquissa sur son visage qui s’éclaira littéralement à ce moment, elle allait peut être retrouvé des élèves qu’elle connaissait, et elle pourrait enfin arpenter ces longs couloirs dans des habits corrects et non dans ces uniformes qu’elle avait été contente de quitter en septième année.
Ce fut donc avec des pensées moins sombres qu’elle sortit de son lit, et qu’elle alla se laver. Lorsqu’elle ressortit de la salle de bain un bon quart d’heure après, elle portait un jean foncé et une tunique beige à manche longue. L’hiver était encore là, s’était-elle dite la veille au soir au moment où elle avait préparé ses affaires. Une ceinture en cuir marron avait été mise au dessus de sa tunique afin d’accentuer sa taille fine.
Descendant les escaliers, elle arriva dans la cuisine chaleureuse où se trouvait sa mère qui lui lança un doux sourire et lui montra une lettre posée près d’un bol de café brulant. Surprise d’avoir du courir, elle ouvrit l’enveloppe et reconnut l’écrire de son grand-père paternel.

Bonjour ma petite Dess,

D’après ta maman, aujourd’hui est le grand jour, tu vas enseigner ! J’aimerais tant t’y voir, ton père serait tellement fier de toi, mais je sais qu’il te voit, qu’il te guidera dans chacun de tes pas et de tes paroles. Tu as ça dans le sang ma petite.
Embrasse ta mère pour moi,

David, qui t’aime.

Cette lettre fit un bien incomparable à Dess. Etant donné que son grand-père était en France, les vacances étaient les seuls moments où elle pouvait revoir le visage réconfortant de David. Jetant un rapide coup d’œil à la grosse horloge au dessus de la cuisinière, elle se releva en buvant une petite gorgée de café. Elle devait être dans dix minutes devant le bureau de Minerva. Embrassant sa mère, elle la remercia pour l’avoir loger la nuit dernière, puis Dess posa son sac en bandoulière sur son épaule, enfila son manteau et transplanna. Elle arriva dans le parc de Poudlard en dehors du champ de protection mis en place par la directrice. Elle ne put que sourire en retrouvant ces tours, les fenêtres de la Grande Salle, les cercles en acier sur le Terrain de Quidditch, et le petit poste de garde-chasse. Puis, réinstallant son sac sur son épaule, elle marcha d’un pas dynamique vers la Grande Porter. Les étudiants commençaient à arriver dans le Grande Salle pour le petit-déjeuner et Desdemona ne put retenir un petit rire en retrouvant les uniformes de son ancienne maison d’appartenance, Gryffondor. Retrouvant le chemin du bureau de la directrice, elle croisa quelques visages connus. Elle n’avait quitté Poudlard que deux ans en arrière se disait-elle, normale que certains étudiants sont encore là. Au moment, où elle se trouva devant le bureau de Minerva, elle eut un moment d’égarement. Et si elle n’était pas faite pour enseigner. "Tu es la meilleurs, Mona, tu vas y arriver". Ces paroles lui revinrent. Elle venait de son père qui la surnommait Mona, en comparaison avec la Mona-Lisa exposé en France dans le Musée du Louvres. Julien les lui avait prononcé plusieurs années plus tôt, mais c’était exactement ce qu’elle avait besoin d’entendre pour reprendre confiance en elle.

-Perceval, prononça-t-elle devant la gargouille qui garait fermé le bureau de la directrice.

Alors que l’immense statut s’écartait pour la laisser passer, Dess gravit lentement les marches de l’escalier en colimaçon, puis elle arriva bien vite devant une lourde porte en bois. Elle allait frapper deux petits coups sec, mais une voix provenait de l’intérieure l’invita à entrer avant même qu’elle put frapper. Poussant l’énorme porte, elle pénétra dans l’immense bureau où Minerva l’attendait.

-Bonjour, je suis Desdemona Clarté, je viens remplacer l’ancien professeur de Métamorphose.

-Oui, mais je t’en pris, viens t’asseoir Desdemona, je t’attendais...

Une fiche excellente, ma très chère Desdemona, je suis ravie de vous avoir à nouveau à Poudlard ! Smile

En tant que...

Professeur de Métamorphose
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Vous serez également assignée au poste de Directrice de la Maison Gryffondor, et modérerez sa Salle Commune.

Merci de ton inscription, et bon jeu ! Wink

Professeurs Nombre de messages : 5 Age : 33 Date d'inscription : 13/09/2009

Merci, Minerva Desdemona Clarté [Professeur] Icon_biggrin

J'espère être à la hauteur des tâches que vous m'assignez !

Mais je n'en doute pas, chère Dess, je n'en doute pas ! Razz

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