Mission n°1 : Il me semble parfois que le sang coule à flots

Nombre de messages : 38 Age : 31 Date d'inscription : 15/02/2009

Bienvenue à tous pour cette première mission intitulée : « Il me semble parfois que le sang coule à flots »

Je vous en rappelle brièvement le sujet :

"Louisiana Seeds, élève de septième année de la maison Gryffondor, a été sauvagement attaqué et est retrouvée inconsciente dans le couloir du septième étage. Les élèves accourrent de toute part. Chacun a un avis, des soupçons, un coupable. On dit que la jeune fille serait née de parents moldus, on craint le retour de cette guerre pour un sang plus pur…On se méfit de tout et de tout le monde. Poudlard est-il vraiment le lieu le plus sûr au monde ?"

De façon à ce que tout se déroule de la meilleure façon possible, j’instaure ci-dessous un ordre de passage qu’il vous faudra absoluement respecter. Etant donné la rentrée scolaire qui accapare le temps de nombre d’entre vous (ou d’entre nous devrais-je dire ! Razz

) nous serons clément quant au temps de réponse. Tâchez néanmoins de ne pas trop vous faire désirer ! ^^

Ce RP débutera donc par un message de Louisiania. Andrew devra ensuite décrire la façon dont il attaque la jeune fille. Les témoins n’arriveront que par la suite !

Ordre de passage :

Louisiana
Andrew
Louisiana
Vanessa
James
Emily
Haley
Victoire
Scorpius

Bon jeu à tous ! Et n’oubliez pas : votre destin est entre mes mains ! Trrrrrrrembleeeeeez !

Votre fidèle Maître du Jeu.

Il était midi passé et Lucy devait déjà l'attendre à l'entrée de la Grande Salle, réalisa Louisiana en se maquillant en toute hâte, pressée de retrouver sa nouvelle petite soeur et de déjeuner avec elle. En contrepartie de toute l'attention dont Molly l'avait privée, la petite Weasley avait tenu à présenter la Gryffondor à ses camarades, probablement toute fière d'avoir une amie aussi "vieille" et qui plus est, Américaine. C'est donc en toute hâte que la jeune femme s'était préparée après une grasse mâtinée bien méritée en ce Samedi matin de Janvier, sans pouvoir s'empêcher d'espérer voir sa soeur Emily dans la Grande Salle en même temps que les petits Serdaigle. Depuis quelques temps, elle accordait beaucoup plus de temps à Lucy et à son évident besoin de reconnaissance qu'à sa cadette et Mills, devant cette toute nouvelle forme d'indifférence, semblait profondément perplexe. Récemment Louisiana l'avait vue discuter, comme en conspiratrice, avec les frère et soeur McMillan et la jeune Miller, qui ne disait absolument rien à la jeune Seeds. Haley avait un regard parfois un peu vague et évasif et semblait à moitié plongée dans un monde qu'Emily ne gagnerait très certainement rien à découvrir, pensait Liz, un peu agacée par les fréquentations de sa soeur. Comment donc était-elle censée gérer ces deux relations à la fois, alors que, l'une comme l'autre, Lucy et Emily menaçaient de faire un peu n'importe quoi si leur soeur aînée ne s'occupait pas d'elles comme à plein temps ?

Sourcils froncés et consciente de son retard, Louisiana ne s'attarda pas dans son Dortoir et descendit quatre à quatre les marches menant à sa Salle Commune, où bon nombre d'élèves attendaient paresseusement qu'un miracle quelconque les fasse sortir de leur torpeur de fin de semaine. Elle remarqua notamment le fils Potter, assis d'un air presque boudeur dans l'un des immenses fauteuils faisant face à la cheminée, en train d'observer d'un oeil rageur une fillette blonde au rire communicatif, elle-même accompagnée d'un chien noir et blanc et d'un garçon répondant, se souvint Liz, au nom de Justin Finnigan. Eux au moins n'avaient pas la tête aux manigances d'une Poufsouffle à moitié schizophrène, songea la jeune femme avec un soupir. Si seulement sa vie à elle aussi n'était rythmée que par de vagues crises de jalousie, à regarder cette fille en plein fou-rire inexplicable alors que son chien jappait comme un forcené...

*Et dire que tu passes tes ASPIC dans quelques mois, et que tu penses encore à jouer les baby-sitter avec Emily pour l'empêcher de voir Miller *, pensa-t-elle avec une bouffée d'amertume et de colère.

Sortant de la Salle, la jeune fille se dirigea vers le couloir principal du Septième Etage, complètement perdue dans ses pensées, marchant comme au radar vers les escaliers qui la mèneraient en plusieurs minutes et des centaines de marches dans le Hall. Elle ne pouvait qu'espérer que Lucy ferait preuve d'assez de patience pour l'attendre quelques minutes de plus, et après tout, ne l'avait-elle pas tenue au courant de la montagne de devoirs qui l'attendaient depuis plusieurs jours ? Leur nouveau professeur de Métamorphose, notamment, ne s'était pas privée pour les bombarder d'examens blancs, et Louisiana regrettait presque le départ de Miss Hemley, partie en congé maternité, même si elle ne l'avait eue qu'une semaine. Avec elle, au moins, les cours faisaient presque office de récréation !

Elle ne se rendit compte que trop tard qu'une ombre, visible depuis le renfoncement de la Grosse Dame, l'attendait au tournant du couloir, et se prit l'individu de plein fouet sans avoir pu émettre d'autre protestation qu'un "Hé !" surpris et courroucé.

Invité

" Il y a encore beaucoup de Sang-de-Bourbes dans cette école..."

Voilà ce que lui avait soufflé Grindelwald à travers les lèvres de cette frêle jeune fille de Poufsouffle, quelques jours auparavant, lors de l'une de leurs rencontres inopinées. Tom se méfiait fort du mage, et détestait le voir à l'improviste. Cependant, partager le même secret leur assurait malgré eux un certain lien. Et puis, mieux valait être proche de son ennemi pour mieux assurer ses arrières... Quant aux Sang-de Bourbe, il ne pouvait qu'approuver. Tant de temps à oeuvrer avec succès pour la suprématie de la pureté du sang... et, à peine vingt ans plus tard, constater que tout son travail avait été réduit à néant, et l'école de sorcellerie envahie par cette vermine. C'était à pleurer. Il allait devoir remédier à cela, très bientôt. Seulement, il ne savait pas du tout comment s'y prendre... Avant, il avait des armées de fidèles mangemorts à son service. A présent, il était seul. Enfin, bien sur, jusqu'à ce qu'il parvienne à les prévenir de son retour. En attendant, il était intolérable d'être là et de ne rien faire. Intolérable de voir tous ces élèves au sang impur souiller Poudlard. Ou de voir encore des élèves répondant au nom de Potter. Mais il s'occuperait de son vieil ennemi plus tard; il était pour le moment temps de se faire la main sur quelques Sang-de-Bourbe et nettoyer un peu cette école.
Il avait un temps pensé faire son coup classique mais ô combien efficace : le Basilic de Salazar Sepentard pouvait tout à fait exécuter cette tâche. Le fantôme geignard des toilettes du deuxième étage en était la preuve. Il était ainsi très discrètement descendu dans la chambre des secrets, où une très désagréable surprise l'attendait : une horrible odeur de putréfaction émanant d'un squelette de serpent. Le monstre de la chambre n'était plus. Encore un coup signé Potter, comme il n'avait pas tardé à l'apprendre. Oui, en temps voulu il aurait sa vengeance. En attendant, il était privé de son meilleur atout. Tant pis. Il se débrouillerait. Il était un grand sorcier, il était bien capable d'arriver à ses fins de quelque manière que se soit.

Il s'était contenté de répondre à Grindelwald d'un signe de tête. Après un silence, Gellert avait désigné une jeune fille qui passait au loin.

"Regarde. Celle-là par exemple. Elle vient d'une famille de moldus. Elle serait une proie facile, tu ne crois pas ?"

Tom n'avait rien répondu, et les deux mages s'étaient séparés sans aucune parole supplémentaire. Mais, par la suite, Voldmeort avait commencé à s'intéresser de près à Lousiana Seeds. Arrivée en milieu de l'année, issue d'une famille de moldus. Pourquoi pas ? Elle pourrait très bien être sa première victime. Bien sûr, c'était Grindelwald qui lui avait suggéré de s'en prendre à elle, ce n'était donc sûrement pas un conseil à suivre : qui savait ce que ce mage noir avait en tête pour le perdre ? Tant pis. C'était devenu une obsession. Pendant quelques jours, il l'avait suivi, veillant à ne pas se faire remarquer. Il attendait le moment propice pour passer à l'action. Ou de se lasser.

Ce matin-là était un samedi. Le jeune Andrew Bowen n'ayant pour l'instant pas encore beaucoup de liens avec ceux de sa maison, il avait été aisé pour Voldemort de s'éclipser. Caché dans un renfoncement du couloir du septième étage où la jeune Louisiana serait forcée de passer d'un moment à l'autre. Il avait attendu longtemps. Mais il était prudent, et bien camouflé. Personne ne l'avait remarqué. A présent, midi sonnait. Elle n'était toujours pas passée, et Tom envisageait de peut-être laisser tomber. Après tout, il avait quand même des devoirs à faire. C'était assez frustrant de redevenir un élève.
Un bruit de pas interrompit ses pensées. Un coup d'oeil rapide confirma ce qui lui vint immédiatement à l'esprit : Louisiana Seeds, seule, marchait d'un bon pas à travers de ce couloir désert. Cela ne pouvait pas mieux tomber.
Enveloppé dans cette cape noire qu'il avait déniché dans les affaires d'Andrew, sa baguette à la main, il se posta au tournant du couloir. Elle ne l'avait pas vu. Elle le heurta de plein fouet. A peine avait-elle émis un "Hé!" de protestation qu'il la menaçait de sa baguette.
Il avait longtemps réfléchi à ce qu'il pourrait faire. Le Basilic avait vraiment été un outil très pratique, dommage qu'il ne soit plus de ce monde. L'Avada Kedavra, son sortilège préféré entraînerait beaucoup trop de remue-ménage dans l'école... Il s'était alors souvenu d'un sortilège, un sortilège beaucoup utilisé jadis par l'un de ses mangemorts. Un sortilège dont les effets conviendraient assez à la situation.

-Sectumsempra, lâcha-t-il d'une voix froide, dénuée de toute émotion qu'il s'efforça de déguiser afin qu'on ne puisse la reconnaître comme celle d'Andrew.

Une lumière sortie de sa baguette frappa la jeune fille de plein fouet. Tom n'attendit pas plus longtemps : il s'éloigna en vitesse, et jeta sa cape au plus profond de son sac. Après un petit détour dans les couloirs du château, il se mêla à la foule qui accourait déjà pour voir ce qui se passait.

Même en ayant prêté une réelle attention à ses mouvements et à ceux de son agresseur, Louisiana n'aurait pas pu voir ses traits, et encore moins l'identifier ou même reconnaître sa voix. Ce timbre glacial, dénué de toute inflexion, la fit frissonner l'espace d'un quart de seconde avant qu'elle n'entre dans un état second, rendue comme folle par une douleur incomparable. Soudainement, et alors que son attaquant s'éclipsait sans qu'elle ne puisse rien y changer, elle sentit son corps se cambrer sous l'attaque d'un million de lames tranchantes qui la transpercèrent de part en part, la laissant à moitié suspendue au-dessus du sol, une expression de terreur agonisante peinte sur ses traits déformés.

Secouée de spasmes elle ne parvint pas à hurler, aspirant sans succès un air qui se faisait comme absent, sa gorge émettant un long sifflement rauque tandis qu'une souffrance comme elle n'en avait jamais imaginé s'infiltrait à travers la plus fine de ses vertèbres, la plus insignifiante de ses veines. Un lent et mortel poison semblait se mettre à couler en elle alors qu'un liquide chaud et poisseux lui coulait sur le corps - son propre sang, comprit-elle, avant que le maléfice lancé par le mage noit ne la laisse pour à demi-consciente, jetée au sol.

Ramassée sur elle-même, couverte de sang, les cheveux rouges de la mare dans laquelle elle baignait déjà, Louisiana tenta d'appeler à l'aide en portant la main aux multiples endroits où la douleur devait avoir cessé. Elle ne pouvait crier, réalisa-t-elle pourtant avec une panique grandissante : le couloir était désert et la douleur trop importante, et comment pourrait-elle rester assez éveillée pour tenir le coup jusqu'à ce qu'un élève ne la découvre, gisant au beau milieu du couloir le plus reculé de l'Ecole ?

Elle devait descendre retrouver Lucy, arriver jusqu'en bas et prévenir Emily, avant que son agresseur ne la trouve elle aussi et lui inflige le même sort... ou arriver jusqu'à sa Salle Commune et sonner l'alarme, tous les élèves présents lui porteraient secours... Mais comment envisager de marcher alors que bouger la main lui était impossible ?!

Si elle perdait connaissance c'en était fini, se força-t-elle à penser, alors que la douleur s'amenuisait jusqu'à ne devenir qu'une vague sensation au milieu du brouillard de ses sens. Louisiana voulut ouvrir les yeux alors qu'ils n'étaient pas clos, mais l'obscurité pesait sur elle, la forçait à rester tête basse et aveuglée, sourde à tous les bruits qui auraient dû la rassurer.
La jeune fille s'évanouit avant même qu'elle ne puisse réaliser que, tout près d'elle, une silhouette arrivait sur le palier sur Septième Etage et restait immobile, horrifiée à la vue du spectacle affligeant qu'elle offrait aux yeux des autres.

On nous rappelle souvent qu’il ne faut pas lire en marchant. Certains accros du livre s’en moquent royalement simplement parce qu’il leur semble impensable de passer quelques minutes sans leur lecture du moment. Vanessa faisait parfois partie de ceux-ci, et elle avait eu la mauvaise idée d’entamer la veille au soir un tout nouveau livre à propos de la prise d’indépendance des gobelins. Elle n’avait donc pas passé toute la nuit à bouquiner puisqu’elle devait être d’attaque le lendemain, mais dès qu’elle avait été tiré du sommeil par un réveil dans le dortoir, elle s’était jetée sur l’ouvrage pour en reprendre la lecture. Et ce fut grâce à ses camarades qu’elle s’habilla malgré le peu d’envie qu’elle avait de descendre déjeuner. Et puis c’était bientot l’année des ASPICS - à savoir dans un an - donc à tous les coups, elle allait se coltiner un emploi du temps horrible avec toutes les options qu'elle allait avoir.

Avec un soupir, la jeune femme se prépara avant de finalement sortir du dortoir, livre en main. Elle manqua de percuter une petite 2ème année qui se contenta de la toiser avec sévérité sans qu’elle ne le remarque, puis elle sortit de la salle commune en suivant le flot de personnes. Toujours prise dans son livre, elle ne fit pas du tout attention à ce qu’elle faisait, et finalement, ce qui devait arriver arriva. Elle percuta de l’épaule une armure qui eut l’excellente idée de se casser la figure en travers du passage. Et forcément, Nessa n’eut pas le temps de s’arrêter avant que ses pieds ne se prennent dans l’armure. Alors qu’elle tombait en avant juste en haut des escaliers menant au hall, elle n’eut que le temps de lâcher son livre et de se retenir à la rampe de l’escalier pour éviter de partir en roulé boulé dans les escaliers. La journée débutait bien =S.

La demoiselle se remit sur pieds, vérifia qu’elle n’avait pas eu la mauvaise idée de se tordre une cheville ou autre, avant de finalement lancer un informulé sur l’armure pour la remettre en place et qu’elle laisse passer les quelques élèves qui étaient en train de rouspéter de ne pas pouvoir passer. Après s’être vaguement excusée auprès des plus virulents, la Gryffondor chercha des yeux le livre qu’elle avait expédié bien plus bas dans l’escalier et se hâta d'aller le ramasser. Elle le reprit dans ses bras et continua son chemin.

Apres avoir passer un reste de matinée tranquile dans laquelle elle avait passé son temps à lire et à se rendre à la bibliothèque, la demoiselle sortit de la salle en question pour se diriger vers la Salle Commune de Gryffondor. Arrivée au Septieme étage, elle passa par un chemin où elle avait l'habitude d'y trouver Galaad quand il voulait la voir. Mais à la place d'y apercevoir le beau jeune homme, ce fut avec horreur et épouvante qu'elle vit une jeune fille inconsciente par terre, allongée dans un bain de sang.

Vanessa mit sa main devant sa bouche, le visage effrayé par sa vision et accourut pres d'elle. Elle ne savait pas vraiment quoi faire et ne savait pas non plus qui lui avait fait une chose pareille !

A l'aide !

Cria-t-elle alors avant de lui refermer soigneusement ses blessures, du moins ce ne serait que temporaire le temps de la transporter d'urgence à l'infirmerie. Mais il fallait à tout prix avertir quelqu'un ! C'est alors qu'une silhouette arriva pres d'elle ayant entendu son appel.

Quidditch Nombre de messages : 202 Age : 31 Date d'inscription : 07/10/2007

Il y avait de ses jours où la mauvaise humeur vous tombait violemment dessus, vous clouant au lit avec autant de force qu’une dragoncelle aigüe. Ce samedi matin, ce n’est pas couvert d’horribles pustules que James se réveilla, fort heureusement, mais d’une humeur massacrante, ce qui pouvait s’avérer bien pire que quelque maladie contagieuse, du moins pour ceux de ses proches qui auraient la chance (ou pas Razz

) de le croiser au détour d’un couloir ! Emmitouflé dans les couvertures de son lit à baldaquin, le Gryffondor fixait le plafond depuis quelques longues minutes, le visage dénué de toute expression. La semaine avait été éprouvante, une fois de plus, mais cette fois-ci, les cours n’en étaient pas la seule origine ! En vérité, l’aîné des Potter se sentait lâchement abandonné par la plupart de ses proches ce qu’il avait du mal concevoir et à admettre étant donné l’importance que tout un chacun avait l’habitude (et le devoir, aussi Wink

), de lui donner ! Depuis que Victoire avait renvoyé sa bague de fiançailles à Teddy, tout allait à volo dans la vie de notre pauvre James qui se sentait délaissé alors qu’Abigaël passait le plus clair de son temps à offrir son épaule aux fréquentes larmes de sa cousine. Pire encore, Emer-Leslie semblait s’être trouvé un nouvel époux par le truchement de l’inadvertance, ce qui la rendait totalement absente ces derniers temps pour cause de cuillette de trèfles à quatre feuilles et autres activités hautement leprechaun que l’aîné des Potter, bien entendu, ne pouvait pas comprendre !

Profondément agacé par cette situation qu’il estimait ne pas mériter, James se saisit avec rage de son oreiller qu’il envoya valser à travers la pièce, priant pour que le projectile s’abatte violemment sur le lit voisin pour venir fendre en deux le crâne de cet idiot de Justin Finnigan. Mais son camarade avait depuis longtemps quitté le dortoir pour une ballade matinale avec Leslie dans un remake de l’épisode le plus répugnant d’ « Amour Gloire et Mocheté » ! Après avoir fixé le plafond pendant encore quelques minutes suplémentaires (jusqu’à connaître l’emplacement de la moindre imperfection), le Gryffondor fut bien forcé d’admettre que nous, aucun membre de son fan club habituel ne viendrait le tirer de force de son lit. Les supplications et les louanges risquaient de se faire attendre tant et tant qu’il n’était pas impossible que dans quelques trillards d’années, la vieille Minerva McGonagall (qui serait toujours en vie, naturellement, préservée des maladies par sa robe de chambre écossaise) retrouve son squelette sous trois tonnes de couvertures. Après une micro seconde de réflexion, James finit par se dire qu’il ne pouvait accepter d’offrir à la directrice la vision d’horreur de ses restes à l’état de poussière. Et puis, de toute façon, le monde des sorciers avait bien trop besoin de lui ! Si Abi et Les’ ne savaient pas reconnaître son importance et son talent, cela n’était pas son problème, en définitive !

Ragaillardi par cette pensée ultra positive, l’aîné des Potter bondit de son lit et entreprit de s’habiller en quatrième vitesse, bien décidé à se faire voir aux quatres coins du château en compagnie de ses nombreux admirateurs qui riraient, bien entendu, de bon cœur à ses blagues ! Telle était la meilleure façon de se venger de l’indifférence d’Abigaël et de Leslie, en définitive ! C’est donc fier de cette ébauche de plan que James quitta le dortoir, dévala les escaliers et franchit le portrait de la Grosse Dame, non sans ébouriffer davantage ses cheveux dans un grand sourire au passage d’un groupe de filles de troisième années. Bombant le torse, il remonta le couloir d’un pas assuré, prêt à emprunter les escaliers. Mais c’était sans compter le nombre incroyable d’élèves qui bloquaient le passage. Non sans esquisser un froncement de sourcils, le Gryffondor tenta de se mettre sur la pointe de pieds pour voir par-dessus l’épaule d’un grand Poufsouffle. C’est alors qu’il entendit une voix féminine formuler ce qui ressemblait de près à un appel à l’aide. Jouant des coudes pour se frayer un passage, James s’exclama, l’air important :

-Laissez-moi passer, je suis Préfet de Gryffondor ! Laissez-moi passer !

Merlin ! Pourquoi avait-il fallu qu’il hérite de la taille plutôt moyenne, il fallait le dire, de Harry ? James n’eut pas le loisir de s’attarder plus longtemps sur la question. Le badge qui scintillait sur sa poitrine avait fait son petit effet et on s’écarta pour le laisser découvrir un horrible spectacle. L’aîné des Potter qui, quelques minutes aupravant, était si fier et pensait avoir tout vu et tout fait dans sa misérable petite existence ne put réprimer un haut-le-cœur face au corps ensanglanté de Louisiana Seeds qui gisait sur le sol glacé. Pris de panique, le Gryffondor se précipita en avant, pensant tout d’abord que la jeune fille était morte. Ce n’est que lorsqu’il fut suffisament près d’elle pour entendre sa respiration irrégulière qu’il réussit à reprendre ses esprits. C’est alors qu’il remarqua la présence de sa collègue préfète de Gryffondor, Vanessa, à qui il lança un regard angoissé. Le grand James Sirius Potter qui savait tout et n’avait rien à apprendre du monde devait maintenant prouver que tout ses discours n’étaient pas que vantardise ou accepter de mourir de honte devant les yeux ébahis de la moitié des élèves de l’école.

-Ne restez pas planté là ! Allez chercher de l’aide ! hurla-t-il à l’adresse de quelques grands gaillards de Serdaigle avant de balayer la foule du regard. Reculez, faites-lui de l’air, ne restez pas là ! Les premières années de Gryffondor, regagnez la salle commune s’il vous plait !

Mais de toute évidence, il ne faisait preuve d’aucune forme d’autorité. Abandonnant les réprimandes, il s’agenouilla auprès de Lousiania et sortit sa baguette dans l’intention d’aider Vanessa à refermer les blessures. Mais de toute évidence, il n’était qu’un médiocre sorcier. Aussi jetait-il de fréquents coups d’œil dans son dos, priant Merlin pour voir Victoire surgire de la foule. Il était prêt à oublier leur dernière dispute si cela leur permettait de venir à bout de cette situation épineuse.

-Louisiana..., appela-t-il sans grand espoir, serrant le poignet de la jeune fille avant de se tourner vers Vanessa. Tu étais là ? Tu as vu quelque chose ? Qui lui a fait ça ? Merlin, dis-moi que ce n’est pas trop tard !

Assise confortablement en tailleur dans l’un des grands fauteuils de la salle commune des Poufsouffles, Emily était en compagnie de Kevin, Lily, et Haley. Ils parlaient tous ensemble de tout et de rien, alors que la journée venait à peine de débuter. En cette grise matinée de janvier, le petit groupe d’étudiant rassemblait ici avait décidé de ne rien faire de spéciale. Le week-end était parfois fait pour cela, non ? Même si les différents professeurs avaient une manie détestable de vous mettre le plus de devoir à rendre pendant la même semaine ! D’ailleurs, avant de se retrouver échouer dans ce fauteuil, l’américaine avait par avant penser à rester sous ses dix tonnes de couverture jusqu’à ce que l’une de ses camarades vienne l’y tirer de force, mais elle avait tout de même réussi à trouver une raison de se lever : les devoirs (surement pas !), ses camarades (surement, oui, voilà une raison plus valable !). Regardant la façon avec laquelle elle s’était habillée en cette matinée, elle se dit que rester sous ses couettes auraient surement été moins catastrophiques. La Emily, d’ordinaire bien habillé, avait simplement enfilé un jean séré qui dessinait la forme délicate de ses jambes, et un T-shirt blanc déchiré sur le haut à la place d’avoir des coutures bien faite, ce qui le rendait regardable et achetable aux yeux de la jeune Seeds. Elle avait de plus simplement relevé ses cheveux en une sorte de chignon et s’était maquillée d’une façon tellement basique, qu’elle se faisait peur elle-même. Etait-ce l’air de l’Angleterre qui la rendait comme cela ? Il fallait vraiment qu’elle retourne en Amérique durant les vacances sous peine de se transformer en zombi anglais. A ce moment, elle imagina les remarques que pourrait lui lancer Carter, et elle rigola toute seule. Heureusement pour elle, Kevin avait comme à son habitude lancée une blague à laquelle elle pouvait prétendre rire et non avouer qu’elle riait toute seule. Revenant dans la conversation qu’échangeaient les Poufsouffles, elle ne put s’empêcher de regarder d’une façon insistante Lily et Kevin rire ensemble. A combien de temps remontait la dernière fois qu’elle avait rigolé avec sa sœur ? Fronçant les sourcils, elle se souvint que depuis quelque temps, elle passait le plus clair de son temps avec les McMillan et Haley, et non avec Louisiana. Il faut dire que sa sœur avait trouvé une autre "sœur" à consoler et cajoler, mais cela n’enlevait pas le besoin d’Emily de serrer sa sœur dans ses bras, et de l’entendre rire de nouveau. Se souvenant qu’il était bientôt midi, elle se demandait si Louisiana était encore dans sa salle commune et si elle pouvait essayer d’aller la chercher pour qu’elles déjeunent ensemble, comme au bon vieux temps. Se levant, enfin, de son fauteuil, elle s’excusa auprès de ses camarades et leur expliqua qu’elle allait essayer de rejoindre sa sœur. Kevin lui lança un sourire irrésistible qu’elle lui renvoya immédiatement, et Lily et Haley de leurs cotés lui lancèrent un petit signe de la main.

Voilà comment elle se retrouva quelques minutes plus tard à grimper les escaliers qui menaient aux septièmes étages, se demandant comme elle allait savoir si Louisiana était déjà sortit ou non. Au moment où elle arriva au niveau de l’intersection qu’elle prenait habituellement pour arriver pile face au portrait de la grosse dame, une foule indénombrable d’élève commençait à s’y amasser. Que se passait-il, se demanda Emily en tentant de se faufiler à travers la masse. Des élèves de toutes les maisons confondus étaient présentes : étrange, se dit-elle.

-Que se passe-t-il ? Laisse-moi passer, je suis Préfète de Poufsouffle !

A ces mots, un chemin se fraya entre deux murs d’élève. Wouah, ça marche en plus, se dit-elle. On lui avait confié le rôle de Préfète à son arrivée à Poudlard, mais elle n’avait pas encore cerné tous les droits qu’elle avait. Il faut croire que le droit de passage en faisait partie en tout cas. Plongée dans ses divagations personnelles, elle eut un choc brutal et elle sentit un long frisson glaciale compressé l’intégralité de ses membres lorsqu’elle vit enfin la raison pour laquelle autant de monde se trouver au même endroit, au même moment. Quelqu’un était allongé sur le sol, mais ces cheveux qu’elle voyait ne pouvaient appartenir qu’à une seule et unique personne. Louisiana.

-Oh mon Dieu, Liz...

Deux personnes étaient déjà en train de l’aider, mais elle n’y fit à peine attention. La seule chose qui l’importait, était que sa sœur était là, allongée sur le sol froid du couloir du septième étage, entourée de son sang qui semblait couler de toute part. S’accroupissant auprès du corps sanglant de sa sœur, elle ne sut à peine quoi faire. Les blessures étaient tellement nombreuses que ses mains n’arrivaient pas à savoir laquelle panser. Ses mains qui s’étaient automatiquement posé sur les plaies de sa sœur, étaient à présent recouvertes de sang, mais peu lui importer. Un spasme traversa tout le corps de la jeune Seeds, et les larmes lui montèrent aux yeux. Non, sa sœur ne pouvait pas mourir, elle n’en avait pas le droit... Portant le revers de sa main à sa bouche, elle tenta de contrôler ses spasmes en prenant de grande respiration, mais la vue de sa main pleine de sang n’arrangea pas les choses et au contraire ne fit qu’accentuer ses larmes. Essuyant d’un revers de main sa joue mouillée, Emily réussit à enfin détourner son regard du visage de sa sœur, et le portait vers ses deux camarades de Gryffondors qui se trouvaient de l’autre coté du corps de Louisiana, pour articuler ses mots qu’elle espérait compréhensible par cause d’accent américain et tant d’autre chose qui faisait que sa voix d’ordinaire cristalline était devenue faible et tremblante.

-Qu’est-ce qui... s’est passé ? Est-ce qu'elle... Qui a pu...

Poufsouffle Nombre de messages : 12 Age : 31 Date d'inscription : 13/02/2009

Si ce début d’année s’était avéré quelques peu difficile, cela n’était plus qu’un mauvais souvenir que ces dernières semaines avaient suffit à effacer définitivement de la mémoire de Grindelwald. En effet, ce dernier n’avait de cesse, ces dernières temps, de se féliciter de la toute nouvelle tournure que prenait les choses et de la façon de le vent tournait enfin en faveur. L’intégration au sein de cet univers étrange et inconnu qu’était Poudlard était loin d’être aisé ! Mais à en juger par les mines réjouies qui entouraient le visage angélique de Haley Miller, en ce samedi matin, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes à présent. Confortablement installé dans l’un des fauteuils de la salle commune, le mage noir écoutait avec attention les discours et autres plaisanteries de Kevin McMillan (qui semblait avoir décidé d’abandonner un instant son rôle d’amoureux transi), sa sœur Lily et Emily Seeds. C’est avec la plus grande des surprises de Gellert découvrit trois esprits étonamment intelligents et vifs, des ressources inespérées pour sa soif de connaissance à propos du château et chacun des élèves qui l’occupaient. Cette fois-ci, le doute n’était plus permis, le sourire de la douce Haley Miller avait définitivement trouvé (retrouvé ?) sa place au sein de ce petit groupe qui renforçait chaque jour davantage une couverture proche de la perfection.

Non sans une pointe d’amertume, Grindelwald songea tout de même qu’il subsistait une ombre au tableau : Louisiana Seeds, l’aînée d’Emily ne semblait pas accorder son entière confiance à « la nouvelle amie » de sa cadette ce qui pouvait s’avérer potentiellement problématique. En effet, Gellert ne tenait pas à ce que cette fouineuse de Gryffondor ne s’immisce un peu trop dans l’étroite relation qu’il essayait de mettre en place avec Emily, usant chaque jour de sa force de persuasion pour la rendre davantage confiante vis-à-vis de lui ! Fort heureusement, ce « petit problème » ne tarderait pas à être résolu, et de la façon la plus radicale qui soit. Fin manipulateur, le mage noir s’était réveillé quelques jours plus tôt avec un plan machiavélique en tête, une façon on ne peut plus simple de se débarasser à la fois de Louisiana et de son pire ennemi du moment ! Il n’avait qu’à souffler quelques mots à Voldemort à propos des origines moldues des Seeds et le tour était joué ! L’orgueil et la haine de son « collègue » l’emporterait suffisament sur la raison pour mettre un terme à cette menace qui qu’il sentait peser chaque jour davantage sur la précieuse quête des reliques. L’attaque (et la mort, peut-être, avec un peu de chance ?) d’une enfant de moldues mettrait aussitôt la puce à l’oreille de Minerva McGonagall qui verrait là la signature de Tom Jedusor qui deviendrait la cible de tous, même par-delà la mort ! Lui, Grindelwald, se trouverait ainsi lavé de tous soupçons !

Satisfait de ce plan qu’il jugeait aussi génial qu’infaillible, Gellert prenait donc part à la conversation de ses « amis » de Poufsouffle avec un enthousiasme démesuré, riant de bon cœur à tout ce qui pouvait être dit, jetant de fréquents regards à l’horloge magique posée sur la cheminée, attendant l’heure fatidique avec une impatience habilement dissimulée. Lorsqu’Emily se leva et prit congé, le mage noir la gratifia du plus beau sourire de Haley Miller, estimant qu’à présent, le compte à rebourd était enlenché. Il attendit donc que quelques minutes s’écoulent suite au départ de la préfète avant de délaisser lui aussi les McMillan, prétextant un devoir urgent à terminer à la bibliothèque. Une fois qu’il eut quitté la salle commune, Grindelwald se dirigea d’un pas vif vers les étages supérieurs, restant tout de même vigileant de peur qu’on ne trouve sa détermination quant à sa destination un peu trop suspecte. Mais le nombre d’élèves qui affluaient vers le septième étage, probablement alertés par les cris qui se faisaient entendre dans tout le château, le protégeait aisément des regards soupçonneux. Il atteint donc la « scène de crime » sans grande peine.

Avant de plonger dans un affeux bains de foule, Gellert s’offrit quelques minutes de répis, le temps de revêtir son plus beau masque d’hypocrisie (qu’il avait travaillé pour l’occasion), une expression étrange et plutôt réussie, à mi-chemin entre la terreur et le dégoût. Enfin, il joua habilement des coudes pour se frayer un passage parmi les élèves agités et atteint enfin le petit cercle restreint de privilégiés qui avaient pu approcher le corps inerte et ensanglanté de Louisiana Seeds. Reconnaissant de loin la silhouette secouée de sanglots d’Emily, Grindelwald se précipita vers elle dans une imitation parfaite d’une adolescente trop émotive et paniquée avant de l’entourer des bras réconfortants d’Haley.

-Par la barbe de Merlin ! Que s’est-il passé ? s’exclama-t-il, cette même fausse terreur habilement immitée perçant au travers de sa voix de substitution. Mills, écarte-toi, tu ne devrais pas rester là, laisse-les s’occuper d’elle, tu ne devrais pas voir ça...

Si Louisina avait été parachutée illico presto dans l’autre monde, elle devait probablement fulminer de rage face à l’affreuse manipulation de Grindelwald et à la façon dont il avait employé le surnom d’Emily sur lequel il n’avait aucun droit alors qu’il venait, d’une certaine manière, de commanditer l’assassinat de son aînée. Seulement voilà, visiblement, cet idiot de Voldemort n’avait pas eu le cran de terminer ce qu’il avait entreprit ! En effet, il n’y avait pas la moindre chance pour que la Gryffondor perçoive les pensées machiavéliques du mage noir étant donné qu’elle était tout bonnement évanouie, une respiration faible et irrégulière se faisant encore entendre au bout de ses lèvres. Gellert était profondément agacé par la tournure que prenaient les évènements. Pour autant, il ne laissa rien paraître, trop désireux de protéger sa couverture avant tout.

Les dernières lignes de son devoir de Métamorphose, à rendre pour le surlendemain, semblaient se rédiger d'ores et déjà dans la tête de Victoire, qui, la plume à la main, écrivait d'un air incroyablement satisfait ce que ses inombrables recherches qui avaient permis de rassembler et d'analyser sur "Les dernières transfigurations gobelines du milieu du XIIème siècle, entre libre arbitre et authenticité". Manifestement, avait-elle constaté non sans un sentiment de légitime fierté, aucun de ses camarades de Septième Année n'avait eu la même inspiration qu'elle, alors qu'elle entamait déjà sa huitième feuille de parchemin. Toutes les cartes étaient entre ses mains pour impressionner leur nouvelle professeur de Métamorphose, qui n'était arrivée que depuis peu à Poudlard. D'ailleurs, en entendant son nom, Vic' n'avait pu s'empêcher de se demander s'il pouvait s'agir d'un membre de la famille de Dess Clarté, qui avait été sa grande amie pendant les cinq années qu'elles avaient passées ensemble à Serdaigle.

Non sans peine, la fille de Fleur s'interrompit dans sa rêverie lorsque le brouhaha continu et irrémédiable qui animait d'ordinaire la Salle Commune des Serdaigle s'intensifia brutalement pour devenir un chaos sonore de conversations aux intonations paniquées, mêlées les unes aux autres de telle manière que Vic' dut s'y prendre à deux fois pour faire taire ses camarades. Elle ne mit pas longtemps à localiser la cause du désordre, cependant : se tenant debout devant l'entrée de la Salle, deux élèves de Deuxième Année parlaient avec l'excitation de ceux qui savent. Intriguée et surtout agacée par leur petit manège et le cercle de curieux qui s'était formé autour d'eux, Victoire se servit de son insigne plus que de sa corpulence pour atteindre les deux éléments perturbateurs, et attrapa au vol un passage de leur récit animé :

"C'est vrai, elle est là haut, évanouie, toutes les autres Maisons sont réunies autour d'elle ! Il y a du sang partout, c'est immonde !"
"Ouais, et même que j'ai vu Scorpius Malefoy partir dans l'autre sens, je suis sûre que c'est lui qui a blessé la Capitaine des Gryffondor !"

Abasourdie et plus du tout soucieuse de punir les deux enfants pour leur manque de discipline, Vic' atteignit leur hauteur et eut tôt fait de mettre fin à l'agitation générale :

- Tous les élèves entre leur Première et Quatrième Années incluses restent dans la Salle Commune, ordonna-t-elle d'une voix qui ne laissait entendre aucune possibilité de négociations. Les autres restent derrière moi et ne gênent pas les secours si besoin est, continua-t-elle, consciente qu'elle n'avait pas le pouvoir d'empêcher les adolescents de son âge ou presque d'assister à ce qui passerait bientôt pour l'évènement de l'année.

Au moins, pensa-t-elle en montant les escaliers jusqu'au palier désigné, elle avait réussi à canaliser l'afflux de têtes curieuses dans les couloirs du Septième Etage, contrairement aux autres Préfets, de toute évidence. Le couloir était obstrué par des dizaines et des dizaines d'élèves bruyants et avides de participer à l'attraction, une expression d'horreur indiscible peinte sur le visage. Cette observation fit accélérer le pas à la jeune fille, qui d'un geste de la main (accompagné d'un mouvement de cheveux particulièrement travaillé, toujours aussi efficace pour attirer l'attention des garçons =)) interdit aux autres Serdaigle de la suivre plus avant. Elle n'eut pas à attendre longtemps pour arriver devant la "scène du crime", qui lui fut tout d'abord à moitié cachée par les dos de Miller, Vanessa et James. Même sans avoir une vue complète sur le corps inanimé de Louisiana, celui d'Emily, secoué de sanglots au-dessus d'une mare de sang, en disait long...

- Oh, Merlin... fut la seule chose qu'elle parvint à articuler tout d'abord, alors que, les jambes légèrement flageolantes, elle plaquait la main contre sa bouche et se faisait violence pour reprendre ses esprits et s'avancer.

Enfin, Victoire tourna le dos à ses collègues et, faisant face aux autres élèves, tonna - le sortilège de Sonorus et sa baguette magique lui étant d'une grande aide en cette occasion :

- Tous ceux qui ne seront pas retournés dans leur Salle Commune d'ici deux minutes se verront enlever cinquante points à leur Maison !

Et, comme si la menace n'était pas suffisante, et alors même que le couloir commençait à lentement se vider,

- Cinquante points chacun !!

La jeune Serdaigle attendit que ses camarades libèrent le passage pour se tourner à nouveau vers les trois autres Préfets et Miller, qui comme de par hasard ne semblait pas avoir entendu la démonstration d'autorité de Vic' et "réconfortait" Emily Seeds, véritable allégorie du désespoir au-dessus de la silhouette de Louisiana. Bien qu'elle respectât, et même appréciât Haley à ses moments perdus, la fille de Fleur eut un soupir exaspéré en la regardant tenter d'éloigner Mills de sa soeur aînée.

- Vanessa, va chercher McGonagall et dis-lui d'amener un autre prof avec elle au cas où l'agresseur de Seeds serait encore dans les parages. James, accompagne-la et fais un détour par le Premier Etage pour prévenir l'infirmière, ordonna-t-elle, en espérant que pour une fois le jeune Potter ravalerait sa fierté et se soucierait d'abord de la santé de son Capitaine.

Elle se tourna alors vers Miller et se prépara à lui demander plus que sèchement de s'écarter à son tour, considérant qu'Haley ne pourrait rien apporter d'utile à la pauvre Emily... lorsqu'une voix masculine se fit entendre derrière elle, la coupant dans son élan. Scorpius Malefoy.

"Tiens, un peu d'animation..."fit-il, sa voix traînante teintée d'un cynisme insupportable.

Encore au lit malgré l’heure tardive, Scorpius était en train de se demander quand il aurait enfin le courage de se lever. Mais bon, la maison du courage était Gryffondor alors le jeune Malefoy avait une excuse pour rester au chaud encore quelques minutes. Mais apparemment, son hibou grand-duc, n’était pas de cet avis. Il tournait désespérément autour de la tête de son maître en hululant avec colère. Perdant patience, le Serpentard se leva et entrepris de le nourrir. L’oiseau s’envola ensuite par la fenêtre, non sans avoir mordiller affectueusement l’oreille de Scorpius en guise de remercîment.

Furieux qu’on l’ait tiré du lit ainsi, le jeune Malefoy tira d’un coup sec sur sa robe de sorcier qu’il avait soigneusement rangé -par terre- la veille. Il s’habilla en quatrième vitesse, épinglant avec fierté son insigne de préfet sur sa poitrine. Hélas, Merlin avait décidé qu’il n’était toujours pas le moment pour lui d’apprendre à nouer correctement sa cravate. S’avouant vaincu au bout de quelques que minables petites minutes de combat, il décida qu’il avait pu observer sur sa cravate, une tache de gras invisible qu’il avait soi-disant fait la veille. L’hottant de son cou et la jeta à terre. Un Malefoy reste un Malefoy après tout !

Malgré tout, c’est avec supériorité qu’il descendit les quelques marches qui le séparait de la salle commune des Serpentard. Il aperçu Timothy dans l’un des fauteuils vert émeraude qui ornait la pièce. Décidant de le rejoindre, il traversa la salle à grand pas, convaincu que l’un des premières années assis dans les fauteuils, lui ferait place. Malheureusement pour Scorpius et son égo surdimensionné, cela ne fut pas le cas et le jeune homme dut user de son titre de préfet pour chasser l’un d’entre eux, prenant sa place.

Tim et lui parlèrent de tout et de rien. De quidditch, de la récente nomination de Scorpius au poste d’attrapeur. Malheureusement, leur conversation tourna vite au nouveau professeur de défense contre les forces du mal. En effet, Scorpius avait une opinion bien « particulière » à propos de Joshua. Lorsqu’il fût plus de midi cependant, les Serpentard se plièrent aux supplications de leurs estomacs et se levèrent enfin, dans le but de se rendre dans la grande salle. Mais lorsqu’ils eurent atteints la porte de pierre dissimilée dans le mur, ils entendirent une voix qui leur était extrêmement familière siffler « Sang-pur ! ». La porte d’ouvrit laissant place à Will.

-Je reviens du septième étage...Il parait qu’une sang-de-bourbe s’est fait attaquer et...…

Mais le jeune Malefoy ne laissa pas le temps à William de terminer sa phrase. Il l’avait déjà bousculé et se rendait avec hâte au septième étage. S’il était vrai qu’elle sang-de-bourbe s’était fait attaquer, il fallait qu’il le voie de ses propres yeux. Il courra de toute ses forces jusqu’à son but et, bien qu’il se soit attendu à quelque chose d’effrayant, il n’aurait jamais pu imaginer cela.

Louisiana Seeds était allongé sur le sol de marbre, baignant dans son propre sang. Son visage semblait froid rien qu’au regard et son corps était couvert d’entailles profondes, rougi par le sang. Scorpius fut choqué par le spectacle horrible qui s’affichait sous ses yeux. Pour la première fois de sa vie, il ne trouva aucune insulte à lancer dans l’immédiat.

S’il ne faisait rien pour écourter la vie de la Gryffondor, il ne faisait rien non plus pour prêter main forte aux personnes qui tentaient de la sauver. Ayant la bête impression d’être un sombre crétin en restant planté là. Scorpius essaya de se ressaisir. Se n’était qu’une sang-de-bourbe après tout !

Furieux que personne n’ai fait attention à lui, il décida de signaler aux autres élèves que Scorpius Malefoy était bel et bien arrivé.

Tiens ! Un peu d’animation.., fit-il de sa voix la plus trainante.

C’était fait. Il avait choisi de s’amuser et de semer un peu la pagaille. Affichant un sourire narquois, il s’adressa à Emily d’une voix glaciale :

- Ça m'étonne que toi et les autres Sang-de-Bourbe n'aient pas déjà fait leurs valises, dit-il avec mépris, Je suis prêt à parier cinq Gallions que s’il y a une nouvelle attaque, l’un d’entre vous va mourir. Dommage que ça n'ait pas été Seeds !

Confortablement installée dans son fauteuil favori, soigneusement positionné juste en face de la cheminée du spacieux bureau qu'elle occupait, Minerva McGonagall sirotait un thé en croquant de temps à autre dans un de ses biscuits favoris, très écossais et, selon elle, de plus en plus durs - mais ce dernier critère était peut-être dû à l'age. Wink

Elle n'avait pour une fois aucune réunion à animer, aucun couloir à arpenter pour prévenir ses loupiots de tout débordement disciplinaire qui la mettrait bien évidemment hors d'elle, ni aucun professeur mécontent ou dépressif à réconforter d'un air maternel pendant des heures entières. Bref, Minerva Mcgonagall avait tout pour être de bonne humeur - et l'ajout d'un doigt de whisky dans sa boisson chaude ne pouvait naturellement pas y être étranger. Razz

Malgré son envie irrépressible de rester en robe de chambre écossaise (les rumeurs ne sont jamais infondées), le professeur s'était habillée, juste au cas où : il n'était pas rare qu'un élève fasse irruption dans son bureau, soit par amnésie en pensant qu'il s'agissait d'une salle de classe, soit par témérité pour faire des réclamations par rapport à un emploi du temps mal construit ou erroné. Et dans ces cas-là, mieux valait être présentable devant les étudiants, si elle ne voulait pas passer pour complètement sénile - c'était déjà probablement le cas auprès de certains élèves, surtout les irlandais, allez savoir pourquoi. =)

Et cette froide journée de janvier ne ferait pas exception à la règle, constata Minerva en entendant plusieurs coups secs frappés à la porte du bureau - seul moyen pour rester tranquille, changer le mot de passe de la gargouille qui gardait l'entrée de son escalier privé et ne le dire à personne : en voilà, un plan machavélique ! La directrice se promit de s'accorder ce petit plaisir dès que possible. Mais pour l'heure, elle eut tôt fait de déposer sa tasse et son sachet de gâteaux en toute hâte sur son bureau autrement très ordonné, pour inviter le ou les intrus à entrer d'une voix qu'elle essaya de ne pas rendre trop monocorde.

Vanessa Montez et le sympathique mais hyperactif James Potter, envoyés par Victoire Weasley - qui était décidément d'une efficacité remarquable =) - eurent tôt fait de lui expliquer la situation, et c'est avec ton son sérieux retrouvé que le professeur laissa James aller chercher Joshua Caldwell et l'infirmière pour suivre la jeune Préfète des Gryffondor jusqu'au Septième Etage, tellement absorbée par son inquiétude grandissante qu'elle en oublia de réprimander les quelques élèves assez inconscients pour être restés dans les couloirs. Miss Montez et elle-même semblèrent voler au-dessus des marches des escaliers menant aux étages et la directrice arriva d'un pas alerte sur les lieux du crime, pour entendre les commentaires narquois, inutiles et scandaleux de Malefoy fils. Qu'elle écarta sans ménagement avec ces quelques mots, accompagnés d'un regard noir et d'un projet possible d'allègement considérable du sablier des Serpentard :

- Mr Malefoy, veuillez apprendre à vous taire lorsque besoin s'en fait ressentir, lui asséna-t-elle donc. Je reconnais bien là l'héritage du talent d'observateur de votre père, mais cela ne vous rend ni efficace ni apprécié. Et si Miss Seeds ici présente n'est pas en état de vous le faire comprendre, je puis vous assurer que je saurai prendre la relève.

Sur ces bonnes paroles la vieille femme fit apparaître un brancard d'un coup de baguette magique, et y fit léviter le corps de Louisiana en douceur, les lèvres plus pincées que jamais à la vision de l'état de la jeune fille. D'ici quelques minutes Joshua Caldwell et l'infirmière arriveraient à leur tour, l'une pour emmener la blessée et sa soeur et prendre soin d'elles, l'autre pour dresser un plan d'action (et de réaction) le plus rapide possible, en se servant sans doute du témoignage des quelques Préfets présents lors de l'attaque.

- Miss Weasley, fit-elle, son regard gris acier tourné vers Victoire, veuillez avoir l'obligeance de raccompagner votre camarade de Poufsouffle devant sa Salle Commune.

Ce disant elle désigna Haley d'un geste de la main, et reprit, le front plissé et l'esprit en alerte,

- Vous reviendrez ensuite me faire le rapport dans mon bureau, avec Miss Montez et Mr Potter, de ce que vous avez ou non pu voir de cet évènement tragique. Ce soir vous donnerez les instructions suivantes aux étudiants de vos Maisons : je veux que les élèves se déplacent par groupes de trois minimum et qu'ils soient rassemblés dans les Salles Communes dès 20h le soir. J'exige qu'aucun d'entre eux, sauf vous-même et Miss Seeds, ne rende visite à Louisiana pendant sa convalescence. Veillez à rétablir le calme autour de vous en répondant le plus simplement du monde à leurs questions. Surtout, Miss Weasley, faites bien comprendre à vos collègues qu'à aucun moment de cette entreprise l'expression de "magie noire" ne devra être utilisée devant les étudiants.

Minerva tourna ensuite les talons, et se dirigea à nouveau vers son bureau. Elle croisa James, le professeur Caldwell et l'infirmière et adressa un regard évocateur à son collègue, qui n'aurait aucun doute quant à sa prochaine destination : dans quelques minutes le bureau du professeur McGonagall ressemblerait à un tribunal.

Professeurs Nombre de messages : 10 Age : 31 Date d'inscription : 27/08/2009

A mesure que les jours défilaient, minute par minute, seconde par seconde, Joshua réalisait combien le rythme de Poudlard n’était pas fait pour lui ! Lorsqu’il exerçait encore sa profession d’auror (du moins à temps plein), il ne réalisait pas tout à fait combien ses escapades nocturnes et autres prises de risques démesurées étaient grisantes et stimulantes, un bon moyen de bondir hors de son lit chaque matin, sans avoir à se faire prier, même si l’aube devait encore se faire attendre. Vraiment, traquer les mages noirs, les épier, les filer durant de longues semaines pour enfin connaître la satisfaction de surgir de l’ombre pour les envoyer finir leurs misérables jours à Azkaban était tout ce que le jeune homme aimait le plus au monde. Lorsqu’il avait apprit qu’il devrait quitter son équipe pour pénétrer le château et devenir ainsi, en quelque sorte, l’ « œil du ministère », ou plutôt celui de Harry Potter, sur l’école, il avait essayé de se consoler de la meilleure des façons en se répétant qu’il n’avait pas été investi de cette mission au hasard, que quelque chose de graves se préparait ! Mais après quelques jours passés à Poudlard, le tout jeune professeur en était venu à la conclusion que les seuls criminels qu’il trouverait ici étaient les lanceurs de bombabouses ou autres adeptes des farces et attrapes de George Weasley ! Aussi avait-il prit le parti de baisser sa garde, un peu dépité par cette inaction totale, maintenant persuadé du fait que son mentor ne lui avait pas pardonné sa dernière bavure, raison pour laquelle il l’avait envoyé ici.

Dépité, usé, fatigué de ne rien faire, Josh avait donc de plus en plus de mal à se motiver et à garder cette rigueur et cette conscience professionnelle que chacun lui connaissait d’ordinaire. En ce samedi matin, il s’était donc levé plus que tard, sans prendre la peine de se montrer dans la Grande Salle de peur d’avoir à jouer de nouveau les ravis alors que son ennuie profond et son humeur de troll étaient de plus en plus marquées. Assis à son bureau, le jeune professeur essayait donc, sans grande conviction, de concentrer son attention sur les dernières copies de ses élèves, se faisait la promesse de ne plus jamais de donner de devoirs aussi longs et fastidieux, tant à faire qu’à corriger ! Wink

La pièce était plus en désordre encore qu’à l’accoutumée ce qui témoignait du manque d’effort évident de son propriétaire. Merlin, le chat, sautait d’étagères en étagères, jetant les livres au sol d’un coup de patte habile, ravis de ne pas faire l’objet d’éternelles réprimandes bien qu’un peu déçu de ne pas attirer l’attention de son maître. C’est dans ce contexte pour le moins particulier que la journée de notre fidèle auror en mission bascula brusquement, par quelques coups frappés à la porte.

Le fils Potter était essouflé et bien trop perturbé pour que Josh ne comprenne un traître mot de ce qu’il essayait de lui expliquer. Mais en à en juger par le teint blême qu’il présenta dans l’entrebaillement de la porte, cela ne pouvait pas attendre. Retrouvant ses réflexes et son dynamisme, Caldwell repoussa brusquement sa chaise, laissa tomber sa plume et se saisit de sa baguette avant de suivre James à travers les couloirs. Un petit crochet par l’infirmerie indiqua au professeur que la situation était bien plus grave que ce à quoi il s’était attendu, impression confirmé par le regard éloquent que lui adressa la directrice lorsqu’ils la rencontrèrent, en haut de l’escalier du septième étage. La foule d’élèves semblait se disperser, lentement, et Josh n’eut aucun mal à se frayer un chemin parmi les étudiants, suivant toujours de près le fils de Harry. Rien n’aurait pu le préparer à ce qu’il découvrit alors. Après l’engourdissement des longues heures de cours, la carrière d’auror de Caldwell lui paraissait plus que lointaine et ce genre de visions d’horreur aussi, de par le fait. Il avait donc suffit qu’il relâche son attention l’espace de quelques heures, quelques jours tout au plus, pour que le pire se produise ?!

-Merlin !

Les choses à Poudlard étaient bien plus terribles que ce qu’il avait pu imaginer ! Il était évident que le niveau de magie de l’agresseur de la pauvre Louisiana Seeds était bien supérieur à celui de tous ces élèves réunis ! Joshua avait failli à sa mission et cette pensée le força à rester horrifié face à la pauvre victime sans savoir quoi dire ni quoi faire ! On l’avait parachuté dans ce château sans le préparer d’avance à ce qu’il devrait affronter ! Il ne savait pas à quoi ou à qui il avait à faire, il avançait dans l’incompréhension la plus totale depuis des semaines sans avoir par quel côté prendre le problème ! Louisiana Seeds ne faisait que payer le prix de ses erreurs.

Lorsqu’il reprit enfin ses esprits, Josh s’avança de quelques pas, forçant les préfets à s’écarter, d’un geste de la main. Avec l’aide de l’infirmière, il tenta de refermer les plaies le plus superficielles afin de leur donner le temps et la possibilité de transporter sans encombre la jeune fille à l’infirmerie. Puis, il se releva et dessina un grand cercle de sa baguette en murmurant « Tergeo ! ». Le sang qui ruisselait sur le sol fut aussitôt aspiré. Après quoi le professeur se tourna vers les derniers curieux et s’exclama, d’un ton ferme :

-Regagnez votre salle commune, vos préfets vous y rejoindront pour vous communiquer les instructions de la directrice et des professeurs ! Surtout pas d’affolement, ni de conclusions hatives ! Si vous savez quelque chose, sachez que la porte de mon bureau vous sera toujours grande ouverte ! En attendant, ne m’obligez pas à vous retirer des points !

Joshua attendit que les derniers élèves se dispersent pour se tourner vers Victoire, Vanessa, James et, même si à contre-cœur, Scorpius.

-Miss Weasley, je suppose que la directrice vous aura dit quoi faire. Tenez-en vos collègues informés et regagnez chacun votre salle commune. Mr Potter, tâchez de trouver Mr McMillan afin qu’il s’occupe des élèves de Poufsouffle ; je doute que Miss Seeds soit en état de s’en charger. Bien entendu, je vais avoir besoin d’un résumé complet de la situation... Mais je suppose que le Professeur McGonagall vous a demandé la même chose.

Sur ces bonnes paroles, Josh se baissa de nouveau et passa un bras rassurant autour des épaules de la préfète de Poufsouffle pour l’encourager à se lever et à le suivre.

-Venez, Emily... Ne vous inquietez pas, tout ira bien maintenant...…

Après quoi il se releva, gardant son bras autour des épaules de la jeune fille, et agita sa baguette de sa main libre pour faire léviter le brancard et se diriger vers l’infirmerie.

Nombre de messages : 38 Age : 31 Date d'inscription : 15/02/2009

Navrée pour ce petit contre-temps ! Wink

Le coeur de la mission prend donc fin ici avec le départ de Josh Caldwell et Minerva McGonagall. Vous pouvez néanmoins poster à la suite de ce sujet, comme vous le souhaitez, pour décrire les dernières impressions de votre personnage avant qu'il ne quitte les lieux. [Ceci n'est pas obligatoire !]

Pour Victoire, Vanessa, James, Minerva et Joshua, le sujet se poursuit ici , dans le bureau de Minerva McGonagall où il leur faut à présent résumer la situation et prendre les décisions adéquates.

Merci à tous pour votre participation à cette mission qui donnera bientôt lieu à une autre mini-intrigue à laquelle, je l'espère, vous serez nombreux à participer ! Wink

NYL, votre fidèle Maître du Jeu

» En peu de temps parfois on fait bien du chemin. [PV Vic']