Soleil Couchant...

Gryffondor Nombre de messages : 7 Age : 30 Date d'inscription : 20/10/2007

Le soleil se couchait lentement sur Poudlard et ses environs lorsque Heaven quitta le château pour sortir dans le parc. Il ne lui restait plus beaucoup de temps avant le couvre-feu mais elle tenait à se vider un peu la tête après cette longue journée de cours. Elle n’avait pas encore totalement terminé ses devoirs ce qui signifiait qu’elle n’allait probablement pas pouvoir rejoindre son dortoir avant un bon moment mais en ce moment-même, tout cela lui importait peu. Il n’y avait rien d’autre que l’air frais du soir et la douce lumière orangée se reflétant au loin sur le lac. Le col de sa cape remonté pour la protéger de la brise, la jeune fille avançait à grands pas, s’enfonçant dans le parc du château, la rumeur des conversations provenant de la Grande Salle diminuant de plus en plus pour ne devenir qu’un simple murmure inaudible. Scrutant les alentours, la jeune Gryffondor trouva bientôt ce qu’il lui fallait. Un grand chêne qui, à en juger par sa taille devait être au moins centenaire, se dressait non loin d’elle, ses feuilles dessinant quelques arabesques au gré du vent, comme si il lui faisait signe d’approcher. Absurde, vraiment ! Les arbres ne communiquaient pas avec les êtres-humains, même si ceux-ci étaient des sorciers ! Un léger sourire sur les lèvres, Heaven s’avança et vint se hisser sur la branche la plus basse du feuillu et s’agrippa comme elle le put au tronc pour ne pas tomber. Alors, elle leva la tête et observa l’horizon, se sentant partir dans une sorte de rêverie.

Le spectacle était magnifique. La jeune fille adorait ce moment de la journée et ne l’aurait raté pour rien au monde. Le soleil déclinait sa palette de couleur dans un dégradé de rouge et d’orangée qui se reflétait sur les feuilles des arbres et dans l’eau du lac. Un pâle sourire éclairant son visage, la jeune sorcière ferma les yeux, se laissant aller à ses souvenirs. Elle sentait presque Sa main sur son épaule, entendant presque Sa voix lui murmurer, de nouveau, comme avant, lorsqu’ils étaient réunis et observaient le soleil couchant :

« L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d’or de son rouge éventail. »

Heaven sentit les larmes couler sur ses joues et ce sentiment d’inquiétude lui serrer de nouveau le cœur. Elle n’avait plus eut de nouvelles de son frère depuis le départ de celui-ci et elle commençait déjà à imaginer le pire, se répétant sans cesse que sans magie, il ne pourrait jamais parvenir à vivre normalement. C’était probablement un des inconvénients lié au fait d’avoir été élevé dans une famille qui se dit de « sang pur ». Elle n’avait jamais mis les pieds dans le monde des moldus et n’avait pas la moindre idée de la manière dont ceux-ci vivaient. Alors, à mesure qu’elle imaginait les difficultés que pouvaient bien rencontrer Hadrian, seul au milieu de nul part, livré à lui-même, la haine qu’elle vouait à son père ne faisait que s’accroître. Et il semblait que depuis un certain temps, ce sentiment d’animosité était réciproque. En effet, Heaven avait intégrée la maison Gryffondor, chose totalement inconcevable pour le père de la jeune fille. Selon lui, elle aurait du se retrouver à Serpentard et nul part ailleurs ! Telle était la digne maison des sorciers de sangs purs ! Il ne devait pas en être autrement ! Mais le Choixpeau ne s’était pas montré être du même avis ! Alors, forcément, les rapports entre Mr Peaceful et sa fille se dégradaient de jours en jours !

Se souvenant des paroles que son frère lui avait dites avant son départ, elle sécha ses larmes et releva la tête, esquissant un mince sourire. Elle avait été envoyé chez les hardis et les courageux et se devait donc de ne pas salir la réputation de sa maison. Ses parents ne parviendraient pas à la détruire, elle s’en était fait la promesse...

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"Sage est celui qui garde son calme dans le malheur, ne s'enorgueillit pas dans l'aisance, ne se montre pas lâche dans le danger."

C'était une nuit froide, une nuit parsemée de sorts et enchantements. Une nuit où personne ne voudrait se retrouver, si étrange et si calme, mais en même temps si dûre et si meurtie. Le silence régnait, dans cet endroit sombre, le château était ensevelit sous une ombre gigantesque, seul un groupe de personnes courrait dans une direction inconnue, ne sachant pas où aller... Si cette nuit n'avait pas été aussi horrible, dévastatrice, George et Fred Weasley aurait sûrement rit ce cete situation. Mais voilà, les mangemorts étaient bien plus nombreux qu'euw, et l'Ordre du Phénix avait du mal à résister. Peut-être auraient-ils dû ne pas participer, peut-être auraient-ils dû rester chez eux, mais les deux jumeaux avaient choisit de venir, et personne n'aurait pû les en empêcher... Ce qui aurait pourtant sauvé une vie...
George courrait légèrement plus vite que Fred, dans un souffle irrégulier, une main posée sur sa hanche, qui le faisait souffrir... On avait pas idée d'avoir inventé les point de côté ! Fred et percy étaient juste derrière lui, et George se retournait de temps en temps, pour être sûr que son jumeau tenait le coup... Ils arrivèrent au millieu du Parc, et les mangemorts les rattrapèrent, et les trois jeunes hommes, bien qu'épuisés, dûrent combrattre avec leurs amis. George ne se débrouillait pas trop mal, depuis l'AD ! Mais le sort qui allait frappé son frère quelques minutes après n'allait pas pouvoir être arrêté...
Il sentit un sort lui froler l'oreille (celle qui lui restait, d'ailleurs...) et il n'eut que le temps de se retourner : son frère le prit en pleine poitrine, avant de s'écraser sur le sol, les yeux ouverts, la bouche dessinant un dernier sourire, la surprise se reflétant sur ce visage, qui aurait pu paraître endormi.... les cris du jeune homme résonnèrent dans le Parc, ses lamentations auraient pues s'entendre à des milliers de Kilomètres. Le jeune Frederick Weasley, fils de Arthur et Molly, venait de s'éteindre, en ce jour triste et sombre...

- FRED !
Rose se leva brusquement, les larmes coulant une par une sur ses joues roses, les yeux rougis par la tristesse, les lèvres encore tremblantes, comme toutes les fois où elle rêvait de lui... Pourquoi donc était-elle si bouleversée ? Ce n'était qu'un rêve, rien de plus !
Elle se leva rapidement, de la sueur lui parcourant le corps, la tête lourde, une impression d'impuissance lui traversant l'esprit; Mais personne ne pouvait être dans cet état, après une bonne nuit de sommeil ! elle avait bien dormi, pourtant, avant de rêver de lui, elle avait même rêver qu'elle obtenait son diplome de sorcellerie, et qu'elle se mariait à son cousin Albus (Dommage, d'ailleurs... elle aurait préféré épouser quelqu'un d'autre qu'un cousin...^^) ! La fatigue devait être l'un des facteurs de ces rêves étranges...
Elle s'habilla rapidement, et descendit les marches d'un pas régulier, avant de se diriger vers le Parc. Il était sept heures et demi du soir, et elle avait déjà dormi... Oui, elle s'était couchée très tôt, en espérant dormir plus que d'habitude, mais après ce rêve, elle attendrait longtemps avant de se recoucher...
Le soleil se couchait lentement dans le ciel, et Rose put sortir tranquillement sans être interpellée par la directrice : le couvre feu était à huit heures, elle avait encore un peu de temps... Si elle n'avait pas vue Heaven, peut-être aurait elle continuer sa promenade, mais cette fillette lui paraissait étrangement sympathique, et rose ne put s'empêcher de s'approcher, et de murmurer un ptit et timide "Bonjour", avant de s'assoeir à côté de l'inconnue. Elle ne savait pas pourquoi, mais cette petite fille l'intriguait, et pour une fois, elle était prête à en faire son amie...

Gryffondor Nombre de messages : 7 Age : 30 Date d'inscription : 20/10/2007

[flashback]

Elle était assise sur le rebord de la fenêtre, la tête posée contre son épaule, observant le soleil couchant. Aucun d’eux ne disait mot, comme à chaque fois. Depuis des années, un lien invisible les unissait, les aidants à se comprendre sans même se parler. Une fois de plus, le dîner avait été marqué par quelques éclats de voix. La tension qui régnait de le manoir, depuis déjà quelques jours, était palpable. Même la douce lumière orangée et le calme du soi ne parvenait pas à apaiser les membres de la famille Peaceful. Alors que le jeune homme passait un bas autour des épaules de la fillette, dans un geste protecteur, celle-ci laissa s’échapper une larme. Elle savait ce qu’il comptait faire, elle devinait de part son silence. Il n’avait que seize ans, bien entendu, mais dès qu’il serait majeur – soit dans quelques semaines – il quitterait le domaine familial pour aller chercher le bonheur ailleurs, bien plus loin, bien trop loin… Heaven aurait aimé venir avec lui ! Mais sa voie était déjà toute tracée par ses parents et elle n’était pas encore en mesure de les contredire. Elle irait à Poudlard et elle étudierait à Serpentard – du moins était-ce ce qu’ils souhaitaient. Elle aurait ses ASPIC avec la note Optimal et elle trouverait une place importante au Ministère de la Magie, se faisant respecter de tous en raison de la soit disant pureté de son sang.

Plongée dans ses pensées, la fillette n’entendait pas la voix de son frère qui paraissait bien trop lointaine – peut-être parce que dans ses pensées, il était déjà loin, lui aussi ? Ce poème, il lui avait murmuré des centaines de fois, ici-même, sur le rebord de la fenêtre. Il lui en avait récité plein d’autres mais c’était celui-là qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire, elle le savait. Parce que ce soir, elle avait comprit. Compris qu’il n’y avait plus d’espoir et qu’elle devrait continuer son chemin sans lui. Elle ne le reverrait peut-être pas avant de nombreuses années, elle n’en savait rien. Tout ce qui comptait, c’était qu’il soit encore là, à regarder une dernière fois le soleil couchant avec elle.

Dans un murmure, la jeune fille acheva ce sonnet :

-L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre

Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre

Ferme les branches d’ors de son rouge éventail…

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Lentement, Heaven se tira de cette rêverie passagère, intrigué par le bruit de pas qui se rapprochait d’elle. Intriguée, elle releva la tête et aperçut une jeune fille qui devait être un peu plus âgée qu’elle. Lorsqu’elle fut assez proche d’elle et que la Gryffondor put distinguer ces traits, elle réalisa qu’elle l’avait déjà vu à de nombreuses reprises, en cours ou dans les couloirs. A dire vrai, elle pensait même connaître le nom de sa camarade même si elle n’en était pas persuadée. D’après ce qu’on disait, elle était la fille de Ronald et Hermione Weasley, le genre de personnes que son père aurait souhaité qu’elle ne fréquente pas. Seulement voilà : tout ce qui pouvait déplaire à son père en ce moment était le bienvenu. Evidemment, du point de vue de Mr Peaceful, les Potter et les Weasley n’était que de la vermine qu’on avait mit en avant de la scène sans qu’ils n’aient rien fait pour ! Mais Heaven n’avait pas pour habitude de juger les gens sans les connaître. Et puis après tout, si l’Angleterre n’était plus déchirée par la guerre, c’était bien grâce à Harry Potter et aux parents de cette jeune fille – en admettant qu’elle ne fasse pas erreur.

La Gryffondor fut tirée de ses pensées par la voix de son interlocutrice qu’elle fixait depuis un moment déjà. Gênée, n’aillant pas pour habitude de parler plus que nécessaire, elle resta un moment silencieuse avant de bredouiller un « bonjour », ça son tour.

Prenant conscience de son impolitesse et de ce que pouvait lui faire faire sa timidité maladive, Heaven décida de se rattraper et de paraître un peu plus jovial et sympathique. Ce n’était pas comme ça qu’elle se ferait des amis ! Alors, elle se décida enfin à se présenter :

-Je m’appelle Heaven… Heaven Peaceful… Et toi ?

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Albus était sorti le soir, c'était une jolie soirée. Peut etre le meme temps que lors de la bataille de Poudlard. La bataille ou son père avait survécu à Voldemort. Ou il l'avait tué. Bien des histoires circulaient sur ce soir là. Parfois, Albus était confus avec toutes les versions différentes. Et parfois, quand il disait son nom, on ne le croyait pas. Ou on le fixait comme si il était une espece rare de pitiponk. Albus n'était pas du style à se plaindre. Il n'était pas dy style à se vanter non plus. Ca, c'était plutot James !
Albus se tourna vers les étoiles. Elles étaient assez brillantes pour éclairer la route et tout le parc. La lune aussi. Il pensait à toutes ces histoires de bataille, de luttes. Et surtout, à tous ces morts. On lui avait raconté un jour que son oncle geore avait eu eu un jumeau. Et qu'ils s'étaient évadés de Poudlard sur un balais. Depuis ce jour, Albus ne cessait de penser à leur courage, digne de leur maison. Albus aussi avait envie d'etre digne de sa maison. Mais il était bien trop... timide. Il ne savait meme pas pourquoi il était dans la maison des courageux et des hardis...
S'arrachant à sa reverie, il remarqua deux silhouettes sur la pelouse. Il s'approcha et reconnu sa cousine Rose en compagnie d'une autre rouge et or qu'il ne connaissait pas. Il se décida d'aller les saluer. Au diable la timidité, maintenant !

- Euh... Bonjour Rose... Ca va ? Bonjour toi aussi... Je suis Albus. Et toi ?

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“Il est des amitiés si profondes qu'en se voyant pour la première fois, on semble se reconnaître.”

"On se demande parfois si la vie a un sens...
et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie."

"On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux."

Rose sourit à à Heaven. Quel joli nom ! Elle qui avait toujours rêvé de trouver quelqu'un de semblable à elle, quelqu'un issu d'une famille étrange, quelqu'un qui espérait changer de vie. Rose n'avait jamais eu de vrai ami, et elle le regrettait, de temps en temps. Elle qui vivait entouré de fous, elle qui n'avait que sa réussite en tête, elle qui pouvait être égoïste, de temps à autres... Pourquoi avait-elle du hérité du sale caractère de sa mère ? Pourquoi n'était-elle pas... normale ?

- Tu as un nom magnifiquement...

Elle avait commencer cette phrase avec une joie intense, et ne pouvait effacer ce sourire radieux qui était encré sur ses lèvres. Mais Albus vint au moment où Rose allait finir sa phrase, et rose dû donc abandonné sa joie pour redevenir impasssible devant son cousin. elle l'aimait bien, mais elle préférait ne pas montrer ses sentiments devant lui. elle voulait rester celle qu'on ignore, que l'on ne voit pas. elle ne savait même pas pourquoi elle avait parlé à Heaven. Peut-être parceque cette fillette l'intriguait ?
Elle sourit légèrement à son cousin puis lui répindit d'un ton calme qui la caractérisait :

- Bonjour, Albus ! Je vais très bien, merci, et toi ?

Rose se tourna ensuite vers la fillete qu'elle avait rencontré : et si, par un hasard quelconque, elle ne connaissait pas son nom de famille, et n'allait pas lui poser les questions qu'elle redoutait du genre "Ton père, c'est Ronald Weasley, non ?" ou encore "t'es pas la fille du meilleur ami de Harry Potter ?" ? Elle ravala sa salive, puis, avec la même étincelle dans ses yeux wue lorsqu'elle avait appris le nom de la fillette, ajouta, à l'adresse de cette dernière :

- Je suis Rose, Rose Weasley...

Elle croisa les doigts derrière so dos, puis regarda Heaven, espérant de tout so coeur qu'elle ne poserait aucune de ces questions embarrassante...

Gryffondor Nombre de messages : 7 Age : 30 Date d'inscription : 20/10/2007

Heaven rendit son sourire à la jeune fille, ne parvenant pas totalement à se défaire de sa timidité maladive. Et pourtant, sa camarade semblait plutôt sympathique ! Elle non plus ne paraissait pas très à l’aise ! Peut-être se découvriraient-elles des caractères semblables et deviendraient-elles amies ? La jeune Gryffondor n’avait jamais réellement entretenu de liens d’amitié avec quiconque. Elle n’avait eu que son frère et se sentait bien seule à présent. Hormis ses parents, elle ne voyait jamais personne. A vrai dire, son admission à Poudlard s’était avéré être une véritable aubaine ! Elle n’était plus obligée de se plier sans cesse aux exigences de son père et était soulagée à l’idée de ne devoir le revoir que pour les prochaines vacances. Bien sûr, celles-ci seraient probablement catastrophiques ! En effet, Mr Peaceful n’avait vraiment pas été enchanté d’apprendre que sa fille avait été envoyée dans la maison qu’il méprisait le plus et il l’avait très bien fait sentir dans sa dernière lettre ! Mais en ce moment, la jeune fille voulait penser à tout, sauf à ça !

En entendant les paroles de sa camarade, Heaven détourna le regard, n’étant pas vraiment habituée à ce qu’on la complimente sur quoi que ce soit. Bien sûr, elle n’avait pas choisit elle-même son prénom mais cette remarque n’en était pas moi gênante, pour elle. Souvent, elle se demandait comment des personnes aussi froides et distantes que ses parents avaient pu décider de la prénommer de cette façon. Peut-être était-ce un signe de Merlin ? Peut-être que celui-ci voulait que la Gryffondor ne perde pas espoir et ne se soucie point de la manière de penser des autres membres de sa famille ?

La jeune sorcière n’eut pas l’occasion de répondre à sa camarade car un garçon venait de les rejoindre. Il était dans la même maison qu’elle, la jeune Peaceful pouvait l’assurer. De plus, elle pensait savoir de qui il s’agissait et son prénom, ainsi que le fait qu’il semble bien connaître sa camarade de Serdaigle la confortait dans son opinion.

-Enchantée, Albus… Moi, c’est Heaven ! s’exclama-t-elle en adressant un sourire au jeune garçon.

Alors que la jeune Serdaigle reprenait la parole, Heaven se tourna vers elle. Elle ne s’était donc pas trompée. Elle était face à Albus Potter et à Rose Weasley, deux des élèves les plus connus au château. Esquissant un doux sourire, la jeune fille s’abstint de toute remarque. Elle lisait sur le visage de ses deux camarades qu’ils ne souhaitaient pas vraiment qu’elle leur pose davantage de questions, ce qu’elle pouvait comprendre.

-Ravie de faire ta connaissance, Rose ! s ‘exclama-t-elle avant de demander, à l’attention de ses deux camarades : Vous êtes en quelle année ?

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Albus n'avait pas trouvé... comment dire... utile de mentionner son nom complet. Il était toujours embarassé de la réaction des autres. Il ne voulait pas soulever des questions pour le moins inconvenantes. Ou attirer des lueurs d'envie dans les yeux. Il n'avait pas choisi d'etre le fils de... comment lui avait dit cette sorciere un jour... d'une icone vivante !

Sa cousine non plus d'ailleurs. Mais elle avait quand meme dit tout son nom à Heaven. Albus trouva qu'elle avait du cran. Elle semblait bien aimer Heaven. Quoique ses sentiments étaient toujours difficiles à deviner. Sa cousine ne les montraient pas souvent. Jamais serait plus exact. Il était dur de deviner ses pensées et dur de lui arracher le moindre mot sur ses opinions. Elle n'en était pas moins tres intellectuelle. Comme sa maman avait il un jour entendu dire. Il paraissait en effet que Hermione Weasley, la mère de Rose avait été la meilleure élève de toute sa promotion et meme de l'école entière, à en croire ce que disait la famille. De toute manière, il était vrai que Rose n'avait jamais eu beaucoup d'amis. C'était triste car Abus la trouvait plutot sympathique. Mais tres renfermée. C'était dur de rentrer dans on petit cercle de confiance.

Albus se tourna alors vers Heaven. Il vit qu'elle avait suremnt compris vu qu'elle n'avait pas l'air idiote. Mais curieusement, elle ne posa pas de questions embarassantes. Décidement; cette fille avait l'air chic ! Albus était mis en confiance par son petit air innocent. Elle avait l'air assez jeune, il ne serait pas surpris si elle était en premiere année, comme lui et comme Rose !

- Moi je suis en 1ere année. Je viens juste d'arriver. Toi aussi, non ? Dans quelle maison ?

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